térieure. Ceux des premières et des secondes, de chacun de ses côtés
(r).
Dans les sauvegardes, l’os grêle ressemble aune flèche ; ses branches
sont courtes; les clavicules,sont larges et fortes; elles-se touchent
l’une l’autre par leur bord interne, où elles ont un espace ovale
simplement membraneux ; de leur autre extrémité .elles, s’appuient
sur un angle saillant de l’omoplate, qui porte aussi sur elles, de la
partie de son bord plus voisine du, col que cet angle, une apophyse
particulière, et comme l’os coracoïdien donne lui-même trpis apophyses
pour porter son apophyse cartilagineuse, il y a dans cette partie
de la cuirasse pectorale trois espaces membraneux.
Le cartilage rhomboïdal porte deux cartilages de côtes à. chacun
de ses bords, et son angle postérieur porte les quatre suivans, qui
marchent d’abord en arrière collés les uns contre les autres. ,
Dans les lézards proprement dits, fig. 35 et 36 (d ’après le lézard
vert de-,Fontainebleau), l’os coracoïdien .n’a que deux apophyses'
et ne forme qu’un espace membraneux avec son cartilage;, les
clavicules sont larges, et tantôt percées en avant d’un espace membraneux,
tantôt simplement échancrées ; elles se touchent , l’une
l ’autre au-devant de l’os impair, qui a la forme d’une croix, et dont
les branches vont toucher de leur extrémité un angle saillant du bord
postérieur de ces clavicules. Le disque rhomboïdal est percé dans son
milieu, porte de chaque côté trois cartilages dé côtes et à sa pointe
deux que l’on pourroit appeler ses appendices,: car chacun,,d eux,
après s’être bifurqué, porte un quatrième,et un cinquième cartilages
de côtes (2).
Dansles iguanes, fig. 34, l’os impair est comme dans le sauvegarde; 1 2
(1) M. Geoffroy a bien représenté l’ appareil sterno-huméral du monilor, dans sa Philosophie
anatomique, pl. I I , fig. 20, si ce n’est qu’il établit à la naissance de là troisiënié
paire de cartilages des cotes, une brisure qui n’y existe pas naturellement, ce qui lui fait
compter deux pièces, P ., P , de plus qu’il ne s’en trouve.
(2) M. Geoffroy, Philos, ana t., pl. I I , fig. 23', représente l’appareil sterno-huméral du
grand lézard ocelle, mais n’y donne point l’appendice cartilagihëiix de l’os èoracoïdien j ni
le cinquième cartilage-qui s’attache à la branche interne; de1 l’appendice:
la clavicule n’est point percée , èt’ il y a jusqu’à quatre espaces vides
dans la cuirasse scapulaire, attendu que l’apophyse de l omoplate est
assez longue pour en laisser encore un entre elle et l’endroit où la
clavicule touche à son bord. Lècartilage de 1 omoplate est dentelé
du côté de l’épine ; le disque rhomboïdal porte quatre cartilages de
côtesrde chaque côte , et àôit angle postCrieûr se bifurque ; et chaque
brànchese divise encore en deux cartilagès de côtes.
: ' Les atéWàns ÿélpignent peu des iguanes. Leur os impair est en
forme de flèche ; ses branches s'écartent un peu en arrière des clavicules
qui ne touchent que sa pointeple disque rhomboïdal est perce
dans son milieu de deux grands espaces membraneux ovales; sa
pointe postérieure est tronquée, et chacun de sescôtés porte quatre
Cartilages de côtes.
Il en est à peu près de même dans les agames. Les espaces membraneux
y;sont seulement plus petits, et les branches de la flèche
plus courtes. La pointe postérieure du disque rhomboïdal se prolonge
en deux longues tiges grêles, qui portent chacune deux cartilages de
côtés, l.es bords du disque lui-même en portent deux autres. - v
Dans les ànolis, ces tiges en portent chacune trois; en suite de
quoi lès Cartilages des côtes d’un côté s unissent à ceux de l’autre, et
entourent ainsi l’abdomen de cerclés continusi
••-Lés 'geckos se rapprochent des sauvegarde^.-Leur clavicule est
large et n'a qu’un petit trou au lieu d’espace membraneux. Il y a
deux dé1 ces espaces à leur os coracoïdien, et leur os impair, au lieu
d’êtré grêle et d’avoir ses branches Comme celles d’une flèche ou
d’unè croix, est lui-même de figure rhomboïdale.
' L e ; disque rhomboïdal n’est point percé ; il porte de chaque côté
trois cartilages de côtes ; de sa pointe postérieure naissent deux tiges
qui en portent chacune un, et s’unissent ensuite en une seule qui en
porte trois.
Lès scinques, fig. 37, ont, comme les lézards, l’os impair en forme de
croix, les clavicules larges et percées; il n’y à qu’un espaèe membraneux
à leur os coracoïdien; leur disque rhomboïdal est sans ouverture
; il porte trois cartilages de ehaqueicôté ; lès tiges qui tiennent à