plus courts, et l’un unpeu pktsigros que l’nutre. Enfin les os des
doigts, incomplets à droite,,mets complets, quoiqu’un peu en désordre,
à gauche , ont fait voir exactement les mêmes nombres de
parties que dans les salamandres aquatiques, savoir: quatre doigts*
un métacarpien et deux phalanges pour chacun, excepté le troisième.-
qui a trois phalanges.
Quelques années après (en 1818), m’étant trouvé à Londres lorsque
le -morceau d’Ammann ^pnoit d’ètre placé au Muséum britannique
, j’eus la facilité de l’examiner à loisir et de le faire dessiner tel
qu’on le voit pl. XXVI^fig-.
Les omoplates et les humérus y sont les mêmes que dans celui de
Scheuchzer, mais les avant-bras et les mains ÿ manquënt. En revanche
on y voit les cuisses et les jambes 5'isrà-vis la dix-neuyièuie vgrtèbre
(une de nos salamandres aquatiques a, comme nous l’avons dit, son
bassin suspendue la dix-huitième
Les os des jambes y sont de moitié-plus çagjçts que leSnféumrs, et
le tibia est fort large. On aperçoit aussi quelques restes du bassin
et des doigts ; mais pour en voir davantage, il faudroit dès opérations
que je n’ai pu faire.
En arrière du bassin, il y a encore quinze vertèbres,s-cfrl’on peut
jugera la grandeur de leurs apophyses transverses qu’il dey oit encore
y en avoir plusieurs derrière elles dans la queue entière.
La tête de ce morceau du Muséum britannique montre aussi (des:
dents vers son pourtour; sa forme est absolument la même qu’au
morceau de Harlem, et plus large à proportion que dans nos salamandres.
La grande des monts Allegannis en approche day-antago ,, et
lui‘ressemble aussi par-la largeur de ses ptérygdidiens, et par,la.proé^
minence de-soft occiput en arrière des productions latérales qui portent
la-mâohoire inférieure,
11 ne reste donc à expliquer que les deux ,os, /i, 4 , placés de
chaque côté de l’occiput, et qui se retrouvent dans, l’uu et l’autre
morceau. J’avois cru, lors de ma première édition;, quyls annon goiept
un appareil branchial considérable et perraanefrt,çe qui m’avoit fait
rapporter ces animauxau genre des proteus; mais aujourd hui qu’uue
étude plus suivie de l'os hyoïde m’a fait mieux connoitre les pièces de
celui qui subsiste dans la salamandre aquatique, je n’hésite point à
penser que leà deux os en question sont les deux pièces de la corne
postérieure: la première est encore énpartie cachée sous le crâne;
là seconde se voit bien entière, et exactement de meme forme que
dans nos salamandres aquatiques. Voyez fig. 9 un os hyoïde de salamandre
aquatique en h , h.
Ainsi nul doute que le prétendu antrbpolite d’OEningen ne fut Une
salamandre aquatique d’une taillé gigantesque dans son genre.
On peut en donner toutes les dimensions1:
Sa tête étqit longue d e . . . . . . . . ; • y • • • • • • • • •« * ..........* * * * * ' 5l i S
>— large en arriéré d e . . . . . . . . . . .V.■ ». ............ • ................ ..
Lè diamètre'ffè'sés'drbi^es d è à • ».................. .............• • • * - °S°45
ï$a longueur total e d e . . ................................................ I ’ 1D0
Ses extrémités de derrière et celles de devant ëloient à peu,près à la dis- ,
tance de....................... . . . . A l . .V.........y . . . • • • «f» • ^>*4*
La longüèuf^âé Sa^ queue ét&it ait' moins dé'.. . . . . . . . . . . . . . . • • •........... 0,000
Longueur de son ;.bras. . . . . . . • • ............................... ; ....................... ........... 0j°52
^r-^de^Son ayaiit b ras .. . . . ................ .. 0» °^
— 'de sa main àu plus long doigt'........................................* ............. ................ 0,040
— de son fémur................ ..........- ................................................................ • o,o5Ô
— ide^sa jambe. . . yy». . .» • • • • • » » • • .............. ...................... o,o3a
Mais comment un animal si remarquable n’a-t-il été trouvé que
dans ce seul endroit ? et comment y est-il entouré de poissons si semblables"
à ceux de nos eaux douces d’à présent.
En effet, lors de l’examen assez rapide que j’ai fait de la grande
collection de poissons acquise par le Muséum britannique, et parmi
plusieurs'morceaux isolés * recueillis dans divers cabinets , je n y ai
vu que dés poissons des genres du brochet, de la perche, de 1 anguille
y et surtout des cyprins de différentes grandeurs *, les uns avec
des caractères du sous-genre de la carpe, les autres avec ceux du
sous-genre des Ablettes.
Je vois aussi dans lès catalogues donnes par de Saussure , Razou-
mowsky et Rarg, que l’on assure y avoir trouve 1 anguille [inuroena
angüüBjïXe ëhübotÇcôttusgobio) , la perche [perça fiuviatitis)^
la truite ^idîthé fa rio )^ le brochet {^esox lucius) , 'la carpe ( çypri—