Sur le Sa c u is des anciens Egyptiens.
Addition aux pages 45—49 du tome Y , a», partie.
Ma conjecture sur le sèits du mot SücJiis vient de recevoir une
confirmation remarcjuable. M. Champollion le jeune, dans son Panthéon
égyptien, a établi, par 1® mopumens, que Souk était le nom
d un dieu qui correspondait h Saturne, et que l’on représentoit avec-
une tête de crocodile.
Sur II Ostéologie de la tête du Crocodile.
Addition aux pages 6g— 88 di) ,Ÿ®. volume, ae..iparde.
' Je dois prévenir que mes observations sur la théorie de M. Geoffroy
Saint-Hilaire,,concernant la tète du crocodile, ne se rapportent
qu’aux mémoires qu’il a publiés sur ce sujet dans les Annales du
Muséum, et non à celui qu’il vient de lire à l’Institut, et où il présente
des idées assez différentes dés anciennes!. Ce dernier mémoire
n’étant pas encore imprimé en ce moment, 4 octobre 1824, il ne
m’a malheureusement pas été possible de le prendre eu considération.
Sur la tête fo s s ile de Crocodile des carrières d’A lto r f, du cabinet
de Manheirn. ’
Addition à la page 116 du Ve. volume, 2e. partie.
M. le docteur Suckotr, naturaliste célèbre, directeur de ce cabinet
a bien voulu à ma prière m’envoyer de nouveaux .dessins, de ce morceau
, faits avec beaucoup de soin, et accompagnés de notes précises
sur ses .dimensions. Comparaison faite de ces dessins avec ceux de
Collini et de M. Faujas, il paroit que le,premier le, représentait trop
long et le second trop court, ce qui peut venir de ce qu’ils ont rap-
proché plus ou moins le bec de la tête, ces deux portions ne.se re- ,
joignant pas exactement. D après M. Suokow, sa longueur est.de
vingt-quatre pouces du Rhin (0,628),.sa largeur de quatre pouces
dix lignes />o, 126 ). Au total., cette tête me paroi t-dé la même espèce
que celle de Honfleur, pl. X , fig.' F’à '4 jret 'confirme la longueur
que nous avons attribuée à son bec..;
D 'une très-grande Tortue de mer de$ carrières de M on t,
près de ^ l.un ei'ille, .
Addition à la page aj-l du Ve. volume, a", partie.
Les mêmes carrières d ’où l’on a tiré les os d’un saurien que nous
avons décrit p. 355 de ce volume, ont donné aussi plusieurs os de
tortue. M. le cheyaUeede 'Yillprs,, alors sous-préfet de Lunéville, aujourd’hui
préfet, a eu la complaisance de nous communiquer entre
autres un radius- long de 0,2g sur o,o65 de hauteur moyenne, ce
qui indiqneroit une carapace de a,56o ou de près de huit pieds de
longueur,
Parmi les, os que nous a adressés de ce même lieu M. le docteur
Girardeau, se trouve aussi un pubis long de o,og5 sur 0,073 , ce qui
se rapporteroit à une carapace de 0,620.
Plusieurs autres os annoncent encore cette tortue, qui, bien que
du sous-genre des chélonées, ne laissoit pas que de différer assez ét
de nos tortues de mer d’aujourd’hui et de celles de Maestricht.
Dernière Observation.
J’avois aussi le projet de donner des chapitres sur les os d’oiseaux
et de serpens ; mais le grand nombre d’animaux de la classe des reptiles
qui ont été découverts pendant le temps même que je travaillons
à mon ouvrage ayant pris tout l’espace dont je pouvois disposer ,
j’ai du renoncer à cette partie de mon plan.
Au reste, mes lecteurs y perdront peu : l’ostéologie philosophique
de ces deux classes n’avoit que peu de choses à désirer, et en supposant
que je iïte!sois pas prévenu à cet égard, j’aurai d!autres Occasions
de la compléter! Quant aux os fossiles, ils sont si rares et fournissent
si peu de caractères spécifiques, qu’ils n’auroient pas conduit à
des conclusions bien positives. Ainsi, après Montmartre, il n’a guère