Leide, a la recommandation de S. A. R. le prince héréditaire de
Danemark, qui accorde aux sciences et à ceux qui les cultivent
dans tous les pays, une protection généreuse digne de son esprit
élevé et de son profond savoir.
Ce que nous avions conjecturé sur l’idéntité desphoca groënlan-
dica et oceanica, s est complètement confirmé: des peaux et des
têtes de différons âges et de différons sexes, formant une .série complète,
ne nous ont laissé aucun doute à cet égard.
Elles nous'ont prouvé en même temps que le phoque de TNTew-
York, envoyé parM. Milbert, et décrit p. 204, et la tête représentée
par sir Everard Home, et citée p.! hoff , appartiennent 19] cette espèce
et à de jeunes individus.
Une série semblable de têtes du phoca cristata, le prétendu leo-
nina &e Fabrieius, nous a confirmé également l’identité de cette espèce
avec le rnitrata de Camper et avec notre individu de New-
Y o rk ,p l. % 3, décrit p. ,210 et 211.uA mesure .qu’elle
vieillit, ses crêtes, et surtout les-surcilières, deviennent rugueuses et
anguleuses.
■ Ces envois nous ont aussi fait connoître les crânes.du phoca. har-
hata et du phoca hispida que nous n’avions, pas vus; Le phoca,his-
pida ressemble aü groënlandica eï. avl v itulin a , mais ifg Je crâne
un peu plus large, le museau un peu plus courtrel surtout l’intervalle
des yeux beaucoup plus étroit et plus comprimé. Ses dents sont
comme au groënlandica, et même les supérieures, excepté la dernière,
manquent du petit lobe en avant. Sa taille dôk être un ,peu
moindre qu au mtulina. Le phoca barbata a à peu près les dents du
vitulina, un peu moins la#gès cependant; mais 'à&ff èrânê:te1t filus
large, plus;bombé; son museau aussi plus bombé par les côtés et à
la racine du fiez, et 1 intervalle de ses orbites plus large, emformant
dî? chaquCcôté une crête surcilière plus 'marquée-: i l 'ddit.devenir
bien plus grand que 1 ë mtulina. Ces détails i.s’'acedrdent très-bien
avec çe que Fabrieius dit de ces deux-espèces; dont 3’existence est
par là complètement établie. . =
Au reste, nmri frère a aussi profité de ces*envois pour le mémoire
qu’il vient de publier sur les phoques ([dans les Mémoires du Muséum,
t. X I , p; 174)2 0!n l’on trouvera les, figures des têtes de ces
différentes espèces.
On voit une bonne figure du phoca cristata dans le Jo um a l du
Lycée de N ew -Yorck, mai 1824, ph YII.
Correction à la page 209, ligne 27 : ati lieu de mâchehères, lisez
incisives.
Correction à la page 2 11 , ligne 2 :. aujieu de long, lisez large.
Sur un p ied de derrière fo s s ile de Phoque. l
Addition à la page 234 du V e. volume, i re. partie.
Le Muséum de l’université de P e sth , en Hongrie, possède un
pied de derrière de phoque , encore assemblé-, et dont le tarse et le
métatarse sont entiers et en place, ainsi que les premières phalanges
du troisième et du quatrième doigt, et une moitié de celle du pouce.
Ce magnifique morceau, dont je dois un modèle peint a la complaisance
de M. de Schreïbers, directeur du- cabinet impérial de Tienne,
est dans le calcaire grossier qui forme principalement la chaîne de
montagnes qui sépare la basse Autriche- de la Hongrie; On 1 a trouvé
à H olisch, bourg de Hongrie, dans le eomté de N eu tra , sur la
rive gauche de la Morava, à dix H eues au- nord-est de Vienne. Ce
pied, dans tout ce qu’on en voit, diffère très-peu de celui de notre
phoque ordinaire.
Sur le squelette du Morse et sur les os j'o ssiles de cet animal.
Addition à la page 234 du tome Y , ire. partie.
J’ai trouvé encore un témoignage en- faveur de l’existence des os
de morse à l’état fossile ; c’ est celui de Georgi, dans son Histoire
naturelle de Russie,, t. III, p. 5g 1.
Moi-même , d’après un nouvel examen des. os' trouvés auprès
d’Angers, j’.y ai reconnu une côte et une vertèbre de morse, et j’en
* ’ T. Y , 2e- P- 66