qui sont chacun rétrécis dans le milieu et élargis à leurs deux extrémités,
mais dont le premier est du double plus grand que l’autre. Un
troisième, e , qui peut être regardé comme une espèce de pisiforme,
s’articulant à l’osselet cubital et au cubitus. Il est arrondi en avant,
et porte une sorte de petit crochet en arrière et en dehors. Enfin un
quatrième.,/’, de forme lenticulaire, entre l’osselet cubital et les métacarpiens
de l’index et du médius.
Les métacarpiens ressemblent assez à ceux des mammifères. 11
faudroit des diseours infinis pour énoncer leurs petites différences.
Nous les dirons si nous en avons besoin dans nos recherches ultérieures.
Le pouce a deux phalanges; l’index trois; le médius et l’annulaire
quatre; le petit doigt trois. Ces deux derniers n’ayant point
.d’ongle, leur phalange onguéale est fort petite.
L ’or des îles, fig. 15 , a , est placé presque verticalement : concave
en dehors, convexe en dedans, où il reçoit les apophysestransverses
des vertèbres sacrées.
Son bord supérieur et antérieur répond aux deux tiers d’un demi-
cercle. Son angle antérieur est émoussé, èt offre une sorte de facette
articulaire; le postérieur est aigu: sa facette, qui fait partie de la
fosse cotyloïde, est en croissant.
U ischion, b , est presque fait comme l’os éoracoïdien. Il va se
joindre à son semblable par une partie plane en triangle isocèle; son
col est épais, et sa tête encore plus. Elle offre deux facettes : une rude
qui l’unit à l’os des îles; et une lisse qui contribue à former la cavité
cotyloïde. Du col part en avant et un peu en dehors une apophyse
plane qui supporte le pubis.
Celui-ci, c , est encore un os plane en triangle isocèle, porté par
un pédicule cylindrique, lequel s’articule à l’apophyse du col de
l’ischion. Les deux pubis ne se touchent pas, mais se portent obliquement
en avant et un peu en dedans sous l’abdomen, soutenus
parla même aponévrose qui réunit les fausses côtes abdominales.
L efo'mur, fig. 12 , A , en dehors; B, en dedans; C , en dessus;
D , en dessous, est un peu plus long que l’humérus et courbé en
Sens contraire. Sa tête supérieure est comprimée dans un sens presque
longitudinal, c’est-à-dire antéro-postérieur; de sa face interne,
vers son quart supérieur saille une éminence pyramidale mousse, «,
qui est son seul trochanter. Sa tête inférieure est plus large dans le
sens transversal, et se divise aussi en arrière en deux condyles,
écartés, b, b.
Le tibia, a , fig. 16 et 17, A , par derrière; C , par dessus; D , par
dessous , s’éloigne moins que le cubitus des formes ordinaires aux
mammifères. ..Sa tête supérieure est grosse et triangulaire ; l’inférieure
est en croissant posé obliquement, et sa surface est convexe.
Le péroné, b, fig. 16, est grêle , cylindrique; Sa tête supérieure
très-comprimée; l’inférieure un peu triangulaire.
Le calcanéum, fig. 18, A , endessus;B, en dessous; C , en avant;
D , par lé côté interne1, ne différé pas autant que les autres os des
extrémités, de. ce qu’on voit dans les mammifères. Il a aussi sa tubérosité
postérieure ,• sa facette péronienne et son apophyse interne,
qui porte une facette calcanienne ;. enfin sa tête cuboïdale. Ses proportions
sont courtes et larges,..
Mais X astragale, comme dans tous les lézards, est d’une figure
très-différente de Celle qu’il a ordinairement et fort irrégulière. Voy.
la fig. 16 ,c , et fig. 19, À , par devant; B , par derrière; C , en dessus,
et D , en dessous. Le.contour de sa face.antérieure est déterminé
par quatre faces : une supérieure , petite , carrée pour le péroné ;
une interne, oblique et allongée pour le tibia; une externe, en
forme de. croissant,.dont les parties supérieures et inférieures seule-
ment portent contre le côté interne de la proéminence péronienne
du calcanéum.
Toute la partieinférieure de l’astragale est occupée par une surface
irrégulière très-bombée , dont la partie postérieure externe
appuie sur l’apophysè astragalienne du calcanéum, et dont le reste
porte les deux premiers métatarsiens.
Il y a encore trois autres os que l’on peut compter parmi ceux du
tarse.
L ’analogue ducuboïde, e, fig. 16, placé entre le calcanéum et les