Ainsi dans la dernière de, en tê te s -, que. je. crois, d’I , platyo-
don, le sphénoïde, comme nous l’avons dit, est relevé en dessous
dune arete longitudinale, perce euanïùrc de deux,trous qui conduisent
obliquement en avant et vers, le haut au trou unique spus la
glande pituitaire, et son bord postérieur est coupé en angle obtus,
Dans la tète que je rapporte^ 1’/. interniedius , il a aussi deux trous
un peu écartés en arrière, mais il est coupé carrément et sans arête
saillante.
Dans le squelette de VI. tenuirostris, il est un peu arrondi en arrière
, et percé de deux trous un peu écartés.
Dans celui d’/. mpinutnis, ig.Ms.net ?;3»ril:nst;îr^S74î>aisiÉpeu con-
vexe, coupé carrément, et poreé. encore de deux Irons, mais plus
rapprochés.
I Enfin j’en ai un cinquième, figi ro , trouvé avec des occipitaux
latéraux et supérienrs,.fig, 11, etidanjüjlai tOttt.ifie«jde;ç:roir.e:qü’il
annonce une cinquième espèce.
Il est très-épais, coupé presque en croissant, et ses deux canaux
se reunissent en arriéré en une seule ouverture transversale.
-Article III. .... -
D è la Mâchoire inférieure.
La mâchoire inférieure, p], X X IX , fig. i 5 et 16, allongée et
pointue comme le museau, se forme de deux branches qui se rapprochent
sans se courber beaucoup, et qui sont symphysées sur un peu
plus de moitié de leur longueur.
Chaque branche se compose de six os, comme dans tous les lézards
et dans les crocodiles, mais un peu autrement efispo^é^gup
dans les uns et que dans les autres.
Il n y a ni à la face externe ni à la face interne ces deux grands
trous que l’on observe dans les crocodiles.
Le dentaire, «, forme la face externe depuis la pointe jusque sous
le milieu de l’orbite.
L ’operculaire, b, oocupe le bord inférieur et la face interne presque
sur un espace égal, pénétrant dans la symphyse presque jusqu’à
la pointe.
L ’angulaire, c , et le surangulaire, d , se partagent la face externe
à la partie postérieure. ■
C’est au surangulaire que l’apophyse coronoïde appartiendra
contraire des lézards, et conformément à ce qui a lieu daüs le crocodile.
Cette apophyse coronoïde ést petite et très-obtuse.
- L e complémentaire ,je , est fort petit et relégué à la face interne'1,
aussi comme dans le crocodile.
L ’articulaire est- peu considérable, et sa plus grande étendue est
h la face interne, encore comme dans le crocodile.
A r t i c l e IV.
De l ’Os hyoïde.
J’ai vu dans trois individus les deux cornes antérieures de l’os
hyoïde (autrement les os styloïdiens) en place, grandes, prismatiques,
et aussi osseuses qu’aucun dés autres os; J’ai même obsèrvé
entre elles, en avant, un disque osseux, plus large que long, échan-
cré en arrière, que je soupçonne d’être le corps de l’hyoïde. N’ayant
Vu d’ailleurs rieri qui annonçât des arcs branchiaux, je dois croire
que notre animal respirbit l’air élastique, et n’avoit ni des branchies
comme un poisson , ni des houpeS branchiales comme une sirène où
un axolotl.
Je n’âi rien aperçu cependant qui pût me paroîtrè un reste de larynx
ou de trachée artère.