a56 OSTÉÓLOGIE
La tête, pl. X V I ,f ig . i , 2 e t 3 , est en cône allongé, déprimé, k
pointe mousse, à région frontale et pariétale antérieure plane. Les
orbites sont ronds et à peu près au milieu de chaque côté ; les narines
osseuses extérieures remontent presque jusqu’à la hauteur des
orbites.
Il n’y a qu’un intermaxillaire, a, élargi en avant, où il porte quatre
dents de chaque côté, montant par une longue apophyse comprimée
jusque vers le milieu des narines, où elle s’unit à une semblable de
l’os nasal. Celui-ci, b, fig. 1 et 2, qui est également impair, s’élargit
dans le haut, et s’y bifurque pour s’unir aux deux frontaux.
Ces derniers, ib., c c , occupent leur place ordinaire entre les orbites,
et ont en dessous chacun une lame orbitaire qui se rapproche
et s’unit à sa correspondante pour compléter le canal des nerfs olfactifs,!
Les maxillaires, d d , embrassent en avant, par une partie déprimée,
la partie élargie de l’intermaxillaire, laquelle a en dessous, derrière
les dents, une apophyse saillante , et va s’unir, par une production
courte, fourchue et marquée d’une rainure', aux os vomériens
qui occupent le milieu du palais.
Les maxillaires en forment, comme à l’ordinaire, les bords, laissant
de chaque côté entre eux et les vomers et les palatins, une large
arrière-narine, qui s’ouvre par conséquent dans le palais.
Les maxillaires forment aussi les côtés du museau ou les joues, et
se terminent en s’élargissant vers l’orbite dont ils sont séparés par le
frontal antérieur, le lachrymal et le jugal.
Le frontal antérieur, e e , a, comme à l’ordinaire, une partie frontale
et une orbitaire qui sert de cloison postérieure à la cavité nazkle.
genre considérable que l’on peut subdiviser en deux sous-genres d’après ses dents coniques
ou tranchantes ; et que le sauvegarde des Américains, autre lézard non moins grand, à
langue également fourchue, à palais également dégarni de dents , mais à tête couverte de
plaques, est le chef d’ un deuxième genre assez nombreux aussi, dans lequel viennent se
ranger une espèce qui l’égale en grandeur, la dragone de Lacépède, et plusieurs autres
»plus petits, dont Daudin , sous le nom d’ameivas, ne faisoit qu’une tribu du genre des lézards
propres.
des r.É*ziÂito s. fênj
Le lachrymal,//, est en partie sur la joue, etipavtié darfs l’ôrbite;
.il a une pointe saillante au bord de Lot'bitê, un trou lachrymal èri dedans,
et laisse un autre trou lassez^ grand entre lui et le frontal antérieur.
.
Le jugal, g g , touche au lachrymal, au palatin et au transverse ;
p’est un stilet arqué et pointu quirn’atteint pas le frontal postérieur
ni le temporal, en sorte que l’orbite test incomplet, exemple qui ne Se
Retrouve parmi le^sauriens que dans le:genre des geckos.!
.refais un os particulier, h qui-ne peut être comparé à ceux
que nous avons vus jusqu’ici:, est celui que j’appellerai surcilierÿ il
.s'articule par une partie élargie tmbord orbitaire du frontal antérieur,
..et.dirige..,ep,arrière, une apophy set-pointue, qui protège la partie du
dessus de l'oeil. Xpus, le; retrouverons-dans les oiseaux.
La ligne d’union des frontaux avec le pariétal est presque droite.
; , Sur,Jes deux extrémité^ des cette digne s’articulent les frontaux
pq^térieJjrshffe moitié spr le frontal principal, moitié ;sur le pariétal.
Qiacmi.dieux donne une apophyse-orbitaire, et une en arrière,
.gm^r,;,pointue , qui s’unit obliquement au temporal pour former
l’arcade zygomatique.
.g.j-Çlelle-çi !;çs)j grêle et un peu-arquée vers le haut. Elle est principalement
formée par un temporal de même forme, I I , qui se colle
par son extrémité,postérieure:au mastoïdien, m m , également grêle
çjt ai;qué , et .celui-ci se colle sur la pointe latérale du pariétal.
,i L e pajiétal,-«, est unique, en forme de bouclier élargi en avant;
creusé sur les côtés des deux , fosses temporales ,-fourchu en arrière,
et,.y-donnant deux longues pointes, jÊ n', qui s’écartent pour aller
avec le temporal, et le jugal dont nous venons de parler, et avec
une apophyse saillantede l’occipital latéral, donner un point de suspension
à l’os tympanigue.
. On doit remarquer un trou qui est naturellement percé dans le
-pariétal à peu près vers le milieu, et qui se retrouvera dans beaucoup
•d’autres sauriens, et jusque dan s i ’ich tKyôsaurus,
IfanVoèue, bifurcation d,u pariétal çst,placéea- arrière l’occipital
supérieur, o, qui ne tient à l’échancrure du pariétal que par un liga-
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