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M. Nilson ajoute que Ton déterré aussi dans ces tourbièi’es dès
restes de 1 urus ou boeuf primitif , qui surpassent encore davantage
nos boeufs domestiques que ce bison ne surpasse les aurochs de Lithuanie.
Il s’y trouve également des os d’élan et de sanglier, bien
que ces deux especes n existent p ! us dans le pays de temps immémorial.
Les deux especes do boeufs !se trouvent aussi en Angleterre. On le
savoit déjà pour 1 urus par (.'aius, cité par Gésner; mais M. Crou>,
1 un des habitans de 1 Angleterre qui ont mis le plus de zèle à la recherche
des productions fossiles de ce pays, m’à fait voir deux dessins
de crânes de sa collection, et dont l’un est celui d’un urus, et
l’autre celui d’ un jeûne bison.
L espece de 1 urus se trouve en Prusse et en Pologne , comme celle
du bison. M. de Bcehr{^défossilib. A nith. rètiquiis, e tc ., p. 2fi-—
3o) en décrit un erâne long de 0,67, dësehvirohs iï Angerburg.
Sur un os de Ruminant dans une pierre que to n croit appartenir
à la form ation crayeuse.
Addition à la page 106 du IV®.'Volümdf1- *
M. B o u e, que j’ai déjà eu l’occasion de citer touchant certains os
de mastodonte qu’il croit dans une ganguë tef àyeüàè, à bien voulu me
communiquer des pièces qu’il jugé devoir concourir demême à prouver
qu’il y a quelquefois des os de mammifères dans'cette formation.
Il y a entre autres un canon bien caractérisé d’üri ruminant à peu
près de la taille et des proportions du daim. Là pierre* qui le Contient
est un calcaire composé de grains ag^utinës,iqui, vtis a la loupé, paraissent
un détritus, principalement dé côquillés où dé polypiers,
mais qui forment une aggrégation assez solidè. L ’aspéct a quelque
rapport avec la craie toffau de Maestricht, mais lé gfain ëst moins fin
et le tissu plus dur et plus fermé. On a tiré'ceÙmofcèaÙx d'une carrière
exploitée à L o retto , à six lieues* dé Vienne', d'ariè la montagne
de L e ith a , qui est entre la rivière du même nom et le lac dé Nèù-
ET CORRECTIONS. 5i 1
siedel, et qui sépare en cet endroit la basse Autriche du comté d’OE-
demburg en Hongrie. L ’on y-trouve, dit-on, beaucoup de ces os.
D’après la coupe que M. Boué m’a remise, ces carrières seraient
en effet inférieures aux iargiles à,lignites; mais, d’un autre côté, je
vois par une note de M. de Sclireibers, que la montagne de Leitha
appartient essentiellement au calcaire grossier, et M. Beudant l’enlumine
dans sa carte minéralogique de Hongrie, en partie comme du
calcaire compacte, en partie,comme, du calcaire grossier.
Sur les* cavernes à osstàmens.
Addition au chapitre II de la 4e- partie £ tome IV , page a g i— 309 ).
L ’année dernière, M. Buckland a publié,sous le titre de ReUquioe
diluvianoe, un ouvrage de la,pi us grande importance, dont ces cavernes
et les os qu’elles contiennent font un objet principal. A la description
déjà si exacte qu’il avoit donnée de celle deKirkdale, il ajoute
celle dé plusieurs autres récemment découvertes en Angleterre.
i°. Celle du parc de Duncombe, peu éloignée de la première,
qui ne contient que-des os récents;
2®. Celle de H u tton , village du comté de Sommerset, au pied
de? collines de M endip, qui forment un petit cap dans le canal de
Bristol, au nord de la baie de Bridgewater. On y a trouvé des os d’é-
léphans, de chevaux, de sangliers, de deux espèces de cerfs, de
boeufs, le squelette presque entier d’un renard, et un os de métacarpe
d’un grand ours;
3°, Celle de Derdharn-Down près de C lifto n , qui est tout près
de Bristol,., à l’ouest fil,y avoit des os de cheval ;
m Celle dç B alleye près TVirksworth, dans le comté de Derby :
on y découvrit, ,en 1663, des dents d’éléphans dont on conserve
encore quelque chose;
5°. Celle de Dream, au village de Callaw, près du même Wirks-
worth: des (ouy,nfireo0(çpupés de la recherche des mines de plomb,
la découvrirent, au mois de décembre 1822. On y trouva, au milieu