assez promptement; mais on voit long-temps une petite épiphyse à
la pointe postérieure de chacune des deux crêtes.
l e s cinq vertèbres suivantes ressemblent à l’axis, excepté qu’elles
n’ont pas d’odontoïde, mais que leur face antérieure a une concavité
proportionnée à la convexité de la vertèbre précédente, que leur
crête dorsale s’élève et devient moins longue, et que les pointes de
leurs arêtes latérales s’agrandissent un peu et présentent une facette
convexe qui porte la côte cervicale.
La crete inférieure y subsiste, et c’est ce qui les distingue des vertèbres
dorsales : dont le corps est uni en dessous , excepté toutefois
les trois premières, qui ont encore chacune un tubercule de plus en
plus petit. A la pointe de ces crêtes estune épiphyse qui, dans d’autres
sous-genres, formera la crête à elle seule.
Les fig, 17 h 30 représentent la troisième cervicale.
Les^dorsales, fig. 21 à 24, d’après la deuxième, ont toujours
une erp te dorsale carrée, une face antérieure concave et une postérieure
convexe, toutes deux en forme de rein, des apophyses articulaires
horizontales, la postérieure regardant en dessous, l’antérieure
en dessus; et de chaque côté sous l’antérieure, pour toute apophyse
transverse,., un tubercule.en ovale vertical pour porter la côte.-1-
O11 compte vingt-deux de ces vertèbres et aucunes lombaires car
il y a des côtes depuis le col jusqu’au bassin, au nombre de vingt-
sept paires en comptant les cinq cervicales; mais les premières et les
dernières, de eus côtes sont fort petites;
La première paire est, attachée à la troisième cervicale.
Les cinq premières nè vont pas s’unir au sternum par des cartilages
, et c est même cette circonstance que nous prenons pour caractériser
les vertèbres cervicales,' ce qui, en y joignant l’atlas et l’axis
qui n ont pas de côtes,- porte leur nombre à sept comme dans les
crocodiles et presque tous les mammifères. "■
Les trois premières côtes dorsales s’attachent seules au sternum;
les dix-sept suivantes sont de fausses côtes.
L absence totale; des: Ivertèbres lombaires me paroit une,;règle
générale dans cette famille des lézards.
Il n’y a que deux vertèbres sacrées dans 1® monitor.
La première, fig.-n5 à 28,, a, îau lieu-d’un petit tubercule, une
grosse apophyse renflée encore en dehors, et présentant à l’os des
îles une face articulaire échancrée en arrière et en forme de fer à
cheval... q
La seconde a aussi une grande apophyse, mais simplement élargie
et aplatie horizontalement.,
Les vertèbres caudales, fig. 29 à 32, d’après la huitième, sont
très-nombreuses, soixante-dix, quatre-vingt et plus ; on les recôn-
noît aisément à ce que leurs apophyses épineuses et transverses sont
longues et étroites, et leurs apophyses articulaires presqueverticales ; ’
l’antérieure regardant en dedans, la postérieure en dehors ; et en ce
qu’elles ont à leur face inférieure, vers l’arrière; deux petits tubercules
pour porter l’os eu chevron, qui est pour elles: comme une
apophyse épineuse inférieure;
Ces deux petits tubercules y sont placés plus en avant que' dâiis
les autres sous-genres , car dans ceux-ci ils touchent à-l'articulation
postérieure tellement que l’os en chevron paroit s’y attacher aux
deux vertèbres.
l.)u reste, çes vertèbres caudales de monitor ont toutes, comme
les précédentes, la face antérieure concave et la postérieure convexe,,
Je n’ai pas besoin de dire qu’elles vont en diminuant à mesure
qu’elles approchent de l’extrémité de la queue; et que toutes leurs
proéminences finissent par s’y. réduire presque à rien.
Je vois dans le;sauvegarde;ïd’Amérique les crêtes inférieures des
vertèbres cervicales se montrer comme des; épiphyses* ou même des
osselets, particuliers attachés sur l’articulation des deux vertèbres;1
mais,qui finissent par se souder à l’antérieure.
Les -vertèbres.cervicales;, déterminées par les- fausses: côtes antérieures,
sont au nombre de huit, c’est-à-dire qu'il •ÿ’a'six-paire» de
ces fausses côtes, et ce nombre se retrouve* dans beaucoup d’autres
sous-,genres; notamment dans les iguahes, les basilics; les lézards,
les geckos,.les anolis, les agamos, les stellions.