Sur les os fo ssile s d 'hiép h a n t de VAmérique septentrionale.
Addition à la page 157,
M. Richard H arlan, dans le Journal de l’Académie des Sciences
naturelles de Philadelphie, juin" 1823, p. 66, parle de quatorze
échantillons de cette espèce trouvés en Kentucky, en Caroline, et
sur 1 Ohio. Il en représente quelques dfeiïts dans lesquelles on voit
les memes accidens de détritiou que dans celles d’Europe.
S u r des dents semblables à celles de l ’È léphant d’A frique par
leurs lames en form e de losange) q u e l'o n dit être fossiles.
A dd ition à là page 167 du I* . v.olume.
Outre les dents de cette forme que j’ai citées à cet endroit, j’ai
reçu, i°. de M. Schleyermacher, ta dessin d’une à neuf lames, parfaitement
semblables à celles d’Afrique, qui étoit avec le titre de
fossile dans le cabinet de M. le baron de Hupsch, mais sans indication
du lieu de son origine, ce qui peut faire douter de sa nature.
2°. M. Goldfuss en a fait représenter une (dans les Nouveaux
Mémoires de l’Académie des curieux de la Nature, t. X , 2e. partie,
pl. X L IV ) de six ou sept lames, qui provenait, mais également sans
indication de lieu, de la collection de feu M. de Moehring, chanoine
de Cologne,
Dans le X Ie. volume du même recueil, 2e. partie, i l ,en représente
une autre, pl. LV II, à neuf lames , dont trois seulement commencent
à s’user. Elle venoit, dit-il, de la collection de Beuth, et
avoit été déterrée sur les bords de la Roer, dans le duché de Berg ;
mais je ne vois pas que la forme de ses lames soit bien certaine ,
et il seroit nécessaire de la scier pour en être sûr.
M. Goldfuss dit encore avoir vu deices dents dans divers cabinets;
mais je soupçonne encore qu’il y a eu quelque erreur dans l ’allégation
de l ’origine, attendu qu’une de ces dents, soMisànt fbssita=, qui
m’a été envoyée par ce savant professeur, n’a bien certainement
éprouvé que les modifications* qu occasionné l’exposition à l’air,
mais que son tissu intérieur a conservé ÉW le soyeux et toute la
consistance des dents fraîches.'1 J
Ce qui est remarquable , c’est que M. de Bichr {de fossib. Mam-
nial. reliq. in Prussiâ, p, 19) fait le?; mêmes, observations sur des
dents d’Afrique que l’onprétendQiLqyoir,été,déter,rées près dg Dant-
zig. Une des deux avoit.même,. gMpre, dgs membranes; dajisd’inté;--
rieur de ses racines- 1
Quant aux dents d’Afrique que Ton a cru reconnoître parmi celles
de Tiede, çomme on n’en, a point,encore, défigures exactes., il est
impogsibta a éq porter un jugement, ; ,
J’ajôutefai a cès observations ,°qù un marchand, en qui j’avois eu
jusqu’alors pleine confiance, et qui est mort maintenant, a cherché
un jour à me tromper, en me présentant une dent d’Afrique qu’il
a voit* encroûtée, de marne, et même je sais qu'il a-'ëté plus heureux
dans sa supercherie auprès d’une autre' perStrahè, et que ce fossile
artificiel est déposé dans un certain cabinet, où peut-être dans quelques.
années on voudra léprêsenterJcomme une preuve en faveur de
cette seconde espèce d’éléphant; mais il sera toujours aisé de recùn-
noître la vérité au simple aspect de sa cassure.
Sur lè Mastodonte à dents étroites, ét sur les os de Mammifères
dëè lignztes. *
Additions à l’article de ce mastodonte dans le Ier. volume, pages
aSo et suivantes; h la-page 335 du même volume, aux pages 3y6
1 — 38o‘ du IIIe. volume, et it là page 493 du IVe. volume.
J’ai-reçu encore plusieurs dents de cette espèce; ou leurs dessins,
de France, d’Italie, d’Allemagne et d’Angleterre. M. R an zan im’en
a adressé le monta d’une grande trouvée sur les pentes de l’Apennin,
du côté de Bologne. Tout récemment, il s’en est découvert une
superbe près de Montpellier, dont je dois un beau dessin à M. Node
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