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tères dans ses tégumens et dans ses parties molles; qu’il n eu ait eu
les écailles, la circulation, les organes de génération, etc. Mais c étoit
en même temps un animal pourvu des moyens de voler, qui dans
la station devoit faire peu d’usage de ses extrémités anterieures, *si
même il ne les tenoit toujours reployées comme les oiseaux tiennent
leurs ailesj qui cependant pouvoit aussi se servir de ses petits doigts de
devant pour se suspendre aux branches des arbres, mais dont la position
tranquille devoit être ordinairement sur ses pieds de derrière,
encore'comme celle desoiseaux; alors il devoit aussi, comme eux,
tenir -on r.ol redressé et recourbé en arrière pour que son enorme
tête ne rompît pas tout équilibre.
D'après nos données, on pourroitle dessiner à 1 état de vie; mais
la figure que l’on obtiendroit seroit des plus extraordinaire, et semblerait,
à ceux, qui n’auraient pas suivi toute cette’disoussioa, le
produit d ’une imagination malade plutôt que des .forces; ordinaires
de la nature.
On en voit quelquefois d’approchantes,dans les peintures fantasti-
ques-des Chinois. Hermann m’en avoir même indiqué une gravée
dans le journal intitulé Naturforscher, Ville, cahier , pl. C , fig, 4j
et tirée d’un livre d’histoire naturelle chinois que l’onconserve dans
la bibliothèque de Ttea> à Altorf. Elle représenta,une chauve-souris
avec un bec d’épervier et une longue queue de faisan ; mais ce ne, serait
pas là ce qu’on pourroit appeler une représentation de notre
animal.
§ II. D ’un petit P t é r o d a c t y l e à museau court (Pterodactylus
brevirostris). Il
Il vient des mêmes couches quele précédent, et a été trouvé dans
les carrières de Windischhofz. une demi-lieue di Aichstedt. M. Gras-
sègger, conseiller mu nicipal à Ne ubourg sur le Danube, l’avoit acheté
dans une ancienne collection, et M. de. Soemmerring,. averti de f existence
de ce morceau par M. le comte de Reisach, en ayant demandé
communication, il lui fut adressé àMunieh, où il en fit une desciiprossn.
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tion insérée avec une gravure dans le volume de l’Académie bavaroise
pour i8 i6 et 1817.
Depuis lors, M. Oken s’est rendu à Neubourg pour l’observer, et
en a donné, dans l’Isis de 1819, une. nouvelle description et une
autre figure, à la suite de son article sur l’espèce précédente.
C’est d’après ces deux naturalistes que nous allons en parler, et
que nous le représentons fig.. 7 ;
La pierre qui le porte offre aussides restes d’un très-petit poisson
et quelques petites astéries. Elle estycomme tous ces schistes, d un
gris roussàtre. Les os s’en distinguent par une teinte plus brune;
leurs cavités sont remplies d’un spath blanchâtre. ’
L ’individu est plus petit d’un tiers pour le trono que le précédent,
et sa.tête:et son cou sont beaucoup moins allongés.à-proportion.
Sa tête est beaucoup moins bien conservée pet qui la verroit isolée,
la prendrait plutôt pour celle d’un oiseau ( d’une oie sortant de l’oeuf
par exemple) que pour celle d’un reptile.
Les figures'n’y marquent aucunes dents. M. de Soemmerring dit
Cependant qu’on y en voit de petites aux deux mâchoires ; dont les
unes ressemblent aux antérieures des chauve-souris, les autres, à leurs
molaires; que sur la pierre opposée il en reste à la mâchoire inférieure
huit pointues , et à la supérieure; cinq. M. Oken n’en parle pas
du tout. Ce seroit efependant un point assez important à éclaircir.
M. Oken pense avoir vu un os tympanique séparé et reconnois-
sable.
On compte sept vertèbres au cou. M. de Soemmerring marque aux
trois ou quatre dernières des apophyses épineuses qui ne reparaissent
pas dans la figure de M. Oken.
il y a dix ou onze vertèbres entre les cervicales et les sacrées,
toutes munies d’apophysesépineüsespeuelevées, coupées carrément,
et qui paraissent avoir toutes porté des côtes. Celles-ci sont grêles
et simples1 comme dans l’autre espèce;; I
La queue est aussi courte, grêlé et pointue, mais il n’est pas aisé
dén compter les'veVtèbreS ; il semble que les dernières soient divisées
en deux parties.’
T. V, ne. P. 48