Sur l ’ostéologiè de l ’ Isatis ( canis lagopus L . ).
Addition h la page 269 du tome III, et à la page 4-65 du tome IV.
J’ai comparé à Klem-LdnMirn, dans le cabinet de feu M. Camper
, une tête de l’isatis avec une tête de renard commun : la première
a tous les caractères généraux des renards ; elle est seulement un peu
plus courte a proportion que celle du renard vulgaire, et ses crêtes
temporales sont un peu moins marquées et moins rapprochées, mais
on sait que celte circonstance varié avec l ’âge.
Suriine tête du genre de l ’É cureu il des pldtrières de Montmartre.
Addition à la page 3oi du IIIc.; volume.
On m’a apporté récemment dé .Montmartre un morceau de gypsé
qui contient une tête de rongeur éàSSée horizontalement, à peu près
à la hauteur des arcades zygomatiqffé'Si, et de manière que l’on né
voit des dents que leurs'racines ou plutôt leuts a'ïvé'ôlè'àÿ^càr là plupart
étoient tombées. Comparée h celle d’un écuréuil cômmun, cette
tête n’offre presque aucune différence sérfsiblè. C’fest dbtifc nn genre
a ajouter à ceux dont On trouvé les débris dans rtôs éâïri'ères à plâtre.
Quant à l’espèce, ce morceàu est trop mutilé pour qu'on puis'se en
fixer les caractères.
Sur deux Anthracothériums du Puy en V êlai.
Addition à l’histoire des Pachydermes, et spécialement aux pages
396—-4o5 du llle . volume.
Nous.avons parlé, t. III, p. 202, d’un palæothérium dont les‘os
se trouvent dans un terrain d eau douce mêlé d;e gypse des> environs
du P u y en V ê la i, et qui a ete découvert par M. lierlrand Roux-,-
négociant de cette ville. Le même naturaliste a trouvé dans des ieou-
ches voisines,: de marne d’eau douce, des os de deux autresanimaux
de la même famille, que je crois deux anthracothériums , dont il m’a
surtout fait voir des dents. Les màchelières.po&té.rieures ressemblent
beaucoup à celles du grand anthracoth,érium que nous avons décrites
à l’endroit cité ; mais les supérieures, indépendamment de leur grandeur,
ont pour caractère particulier d’être plus larges que longues!
Elles ressembleroient beaucoup aussi à celles de l’anoplothérium,
si ce n’est que leur face externe est creusée de,deux sillons profonds,
un pour chaque pointe. Celle qui précède les trois dernières est
toute pareille à sa correspondante dans, l’anoplothérium. A la mâchoire
inférieure nous avons vu cinq dents; les trois dernières ressemblent
h leurs correspondantes dans l’anoplothérium, si ce n’ est
que, comme dans l’anthracothérium, elles ont une forte pointe au
côté interne s .vis-à-vis de la pointe externe qui doit devenir un croissant.
La dernière a deux de ces paires de pointes et une pointe simple ;
la pénultième ira qtie dent paires de pointes; l’antépénultième aussi,
niais elle est plus petite. Celle qui les précède immédiatement est
plus simple et moins régulière, et en avant d’elle en est une comprimée,
presque simple et un peu pointue. Nous n’avons malheureusement
appune des.dents antérieures en place.
Une partie, de ees dents est d’une grandeur peu inférieure à celle
de l’anoplothérium commune, L’autre est de moitié plus petite.
M. Roux a adressé à l’Académie une excellente description géologique
des environs du Puy en. Vêlai, dont j’ai rendu compte dans
mon analyse des travaux de l’Académie en 1823, et qui donnera tous
les éclaircissemens nécessaires sur le gisement de ces fossiles.
Sur des dents et dés os de Dromadaires.
Addition au tome IV, page 3.
J’ai dit n’avoir jamais obtenu d’os ni de dents fossiles de chameaux
ou d’antilopes. Si les trois dents que M. Bojanus vient de publier
dans les Nouveaux Mémoires des Curieux de la Nature de Bonn,
t. X I I , pi. XXI^sous le nom de mericotherium sibericum), sont
effectivement fossiles et de Sibérie comme elles lui ont-été annoncées
par le marchand qui les lui a vendues, ce sera le premier exemple
authentique appartenant au genre du chameau.