Le monitor aquatique d'Egypte (ouarau d’eau, lacerta nilotica)
et une ou deux autres espèces d’Afrique ont seuls les postérieures
en cônes droits, obtus, ou même entièrement arrondis et émoussés
au sommet.. ji (gj jjttgg | |É| M . J
Les espèces à dents tranchantes ont le tranchant très-finement crénelé
, maisleurs crénelures ne sont quelquefois visibles qu’à la loupe.
On voit, fig. 9, une de ces dents tranchantes grossie, et fig 6, une
de celles à sommet mousse également grossie.
Ces dents ne sont pas très-nombreuses : on en compte de douze à
quinze de chaque côté. Il n’y en a point au palais.
Il n’y a pas non plus de dents au palais dans le sauvegarde, l’a-
meiva, la dragone et les autres espèces de ce sous-genre propre à
l’Amérique.
Certaines espèçes les ont dentelées ; dans d’autres elles sont Géniques;
enfin il y en a où les postérieures sont arrondies et même hémisphériques.
Dans toutes les grandes, les dents nouvelles naissent dans
des cavités qui se forment dans l’épaisseur de l’os maxillaire ou de
l’os dentaire, et qui sont ouvertes du côté de la bouche. La dragone
a, même à cet égard une ressemblance notable avec les spares., et
qui n’auroit qu’un fragment de sa mâchoire pourroit être exposé ;à
s.’y tromper.
Les stellions, les agames , les basilics, les caméléons manquent
aussi de dents au palais.
Leurs dents maxillaires et mandibulaires sont sur une seule rangée^
courtes,, comprimées, uniformes, adhérentes au bord delà mâchoire,
de manière à sembler n’en faire que des dentelures.
Celles de devant prennent dans les trois premiers sous-genres: une:
forme plus pointue, et quelques-unes deviennent plus longues.de
manière à former des espèces de canines. Dans les caméléons au contraire,
les dents antérieures deviennent graduellement plus petites
que les postérieures. Les fig. 19 ,2 2 et 32 montrent les dents du
fouette-queue, de i ’agame ombre et du caméléon bifurqué.
Je n’ai pu voir encore ni aux uns ni aux autres des dents de remplacement.
Les sous-genres, qui ont des derits palatinës, sont lés lézards proprement
dits, les iguanes, les marbrés, lës-anèlis et plusieurs scin-
ques.
Dans tous ces animaux il y a, de chaque côté du fond du palais1,
une série de petites dents adhérentes à la partië antérieure ou palatine
de leur os ptérygoïdien. Ils ont aussi toutes lés dents des mâchoires
à corps cylindrique , serrées et régulièrement placées sur un
rang le long et en dedans du bord de l’os, mais couvertes seulement
par la gencive du côté 'interne, et c’ est parmi eux surtout que les
dents de remplacement naissent sur la basé dés dents en placé, y
produisent des échancrures et sJy enchâssent d’abord plus ou moins
profondément.
On peut encore distinguer entre eux les principaux de ces sous*
genres, par la forme que prend le sommet de leurs dents maxillaires,
et par la position relative de leurs deux séries de dents palatines.
:
Les iguanes ont le sommet de leurs dents maxillaires comprimé , à
pointe obtuse , et le tranchant divisé de chaque' côté en quelques
fines dentelures. La fig. 26 est une de ces denté grossie, à la base
de laquelle on voit une dént de remplacement. Leurs dents palatines
sont nombreuses, et les deux séries forment un chevron dont
l’angle est dirigé en avant.
Les marbrés ont une dentelure seulement de chaque côté à leurs
dents maxillaires, et leurs séries palatines sont presque parallèles.
Elles le sont toüt-à-fait dans les lézards ordinaires, qui, de plus ;
ont la dentelure des dents des mâchoires peu apparente et s’effaçant
promptement, ce qui les fait paroître simplement obtuses. '
Les anolis ont les dents à trois dentelures, comme lès marbrés et
les lézards; elles s’effacent prqmptement comme à ces derniers, du
moins dans les grandes espèces. Leurs sériés palatines sè rapprochent
un peu en avant.
Je ne vois point de dents palatines au cordyle, et ses dents
maxillaires sont toutes simplement obtuses.
Les geckos manquent aussi de dents palatines; leurs dents max il