i', à peu près conservé eu entier., tient aussi à sou épaule; ru^is il
est rejeté eu avant, tandis que son congénère est resté dirigé en
arrière.
Les parties minces, larges et comme membraneuses, placées en
18 ,18, sont très-probablement la dilatation rhomboïdale du sternum,
qui sans doute étoit assez robuste dans notre animal pour donner attache
aux grands pectoraux. Je n avois pu en parler dans ma première
édition, parce que Collini ne les avoit ni remarquées ni dessinées.
M. de Soemmerring croit y voir des omoplate^; la seule empreinte
qu’il m'a envoyée m’avoit déjà suggéré que c’étoit la lame rhomboïdale
du sternum , lorsque j’ai trouvé la même opinion exprimée par
M. Oken, d’après l’inspection de l’original. Il dit même que, cette
seule pièce caractérisèrent l ’animal pour un lézard. On peut remarquer
au reste que cette pièce, comme toutes les autres, est à peu
près à sa place naturelle, et dérangée seulement autant que l^orfr
sement de l’animal l’a exigé.
M. de Soemmerring, qui faisait de 1 et 1( des;,clavicules,; a du regarder
les os 2 et 2' comme les humérus; mais comme.évidemment
ces os sont doubles de chaque côté,, soit qu’on-consulte; les dessins
ou le modèle en plâtre, je ne puis y voir que les os de l’avant-bras,
ce qui confirme bien la dénomination d’humérus donnée aux os
1 et 1'.
Au bout de ces deux avant-bras doit naturellement, venir le carpe ;
aussi voit-on à cet endroit de petits os qui m’avoient paru tels dans
la gravure de Gollini. M. de Soemmerring, qui estj,pbligé, par ses
suppositions relatives k l’humérus et à l’avant-bras^,de.porter son
carpe plus bas vers u , u', croit (§ 28 ) <jue ce sont des Iragmens do
la tête inférieure de l’humérus, et que les vrais.ns du-carpe ont disparu
à cause de-leur état cartilagineux. Cette question, important
beaucoup, à la solution générale, je priai mon confrèrp et mon: ami
M. BroTigniart, qui de voit passer par Munich ; d'examiner aveq soin
ces petites parcelles ; il en prit avec M. Prévost , un d e^ j^ n , peu
grps^i.,, que je donne à côté en fig. 3,ct 4.
C’est, dans tout ce qu’on en voit, un vrai carpe de lézard.
Du côté gauche, il y a au prëmièr ràrf^un oé à l’extrémité du cubitus
et un à celle du radius; on voit attaché au second rang un petit
pisiforme dont la figure est la même que dans le monitor. Il ne reste
au second rang que deux autres os, mais on voit qu’il en manque et
qu’il reste une place vide.
Leur nombre est plus considérable dtt côté droit, et bien qu ils y
soient placés un peu en désordre, j’y eri compte neuf comme dans lès
lézards.
Je n’ai donc aucune raison d:: doutér que 'ces petits OS ne soient lès
os du carpe.
M. de Soemmerring demande Comment les doigts, S-, ont pu se de-
tacher de ce carpe pour aller ensemble se placer ou ils sont ; mais
c’est qu’ils ne se sont point détachés, ! qu’au ’ contraire ils sont à leur
vraie place. Les articulations 3 et 3' sont les métacarpes) et en S-il ne
resté que les phalanges.
Je ne puis distinguer de combien d’ifs ces métacarpes se composent,
mais'il est Certain qu’i ly ën à plusieurs. Il me Semble en voir
trois à droite1, dont un épais et dëùx grêlés. Peut-être même y en a-
t-il un quatrième caché dessous.
Une fois fcéèf os déterminés, les doigts achèvent admirablement de
s’accorder avéc ce qu’on observe dans les lézards relativement aux
nombres de leurs articulations.
Il y a d’abord trois petits doigts, dont un de deux phalanges et un
dé troiè; la dernière, dans l’uri et dans l’autre , est un onguéal comprimé,
arqué et pointu.
Un troisième de cés petits doigts; À, a trois phalanges, et est rompu
avec la pierre à l’endroit où très-probablement s’en trouvoit une
quatrième, onguéale comme celle des deux autres.
M. de Soemmerring assure même ( dans son mémoire sur l’espèce
suivante) que cet onguéal existoit du temps de Collini, qui en effet
l’a représenté, et qu’il ne s’èst perdu qu’à l’époque où l’on a eOcadté
cette pierre.
Les nombres sont exactement ceux des trois premiers doigts dans
les crocodiles et dans les lézards.