sition dé la Fosse cotyloïde; un os des îles allongé, a , ibid., qui s’attache
par desïigamens aux apophyses transverses des vertèbres sa'crées
et à la partie voisine de la huitième paire des côtes dilatées ; un pubis,
b , et un ischion, 'c , qui sè portent, en s’élargissant, vers le plastron,
et s’y réunissent chacun à son semblable.
A l’endroit où ils s’unissent pour former la cavité 'cotyloïde, chaque
os a trois faces : une pour chacun des deux autres, et une pour la
cavité.
Sur le reste de sa longueur, l’os des îles est oblong, l’ischion
v a , en s’élargissant, directement vers la symphyse, et le pubis, après
s’être d’abord porté en avant, se courbe vers la symphyse, et s’ élargit
aussi pour y arriver.
Dans les tortues de terre, fig. 16 et i •), le pubis donne de l’angle où
il se courbe Une apophyse pointue, b', qui se dirige vers le plastron.
Dans les tortues d’eau douce, fig. 18 et 19, cette apophyse est
aplatie et dirigée latéralement, et souvent tronquée ou arrondie.
Dans les tortues de terre et d’eau douce, les pubis vont ensemble
s’unir aux ischions, et laissent ainsi de chaque côté un trou ovalaire, o.
Dans les tortues de mer, fig. a3 et 24, et les trionyx, fig. 21 et 22ÿ
les pubis et les ischions ne s’unissent au milieu que par un cartilage,
en sorte que dans le squelette il n’y a qu’ une seule ouverture, mais
très-grande, qui remplace les deux trous ovalaires.
Dans ces quatre sous-genres, ces deux os ne sont fixés au plastron
que par dès ligamens. .
Dans les chélydès, fig. 20, le bassin s’engrène plus solidement et
avec le plastron, en cLd, et avec le bouclier dorsal, en ses os s’ y
articulent par de larges surfaces, l’os des îles, à la huitième côte dilatée,
les deux autres os à la dernière pièce du plastron.
La position de ce bassin est toujours telle que l’os des îles se porte
obliquement d’arrière en avant et vers le plastron, que la surface
commune des deux autres os est parallèle au sternum, et que la
fosse cotyloïde regarde de côté, ce que démontrent les fig. 17 y 19,;
20, 22 et 24.
Dans les trionyx et les tortues de mer, le pubis est simplement
dilaté, en éventail à, sa partie antérieure, .et légèrement divisé par
un axcrentrant en deux lobes, dont l’interne vài former la symphyse.
L ’ischion des tortues de mer est simplement oblong:; dans les trio-
ny.x et les tortues d?eau douce , il s’élargit carrément du côté de la.
symphyse, ce qui lui donne un; angle saillant à. son bord postérieur.
Dans les: tortues, de terre, cet angle devient pointa.; et en général
dans les deux derniers sous-genres, le pubis et l’ischion composent
ensemble une surface plus ou moins concave du côté du plastron.
Le fémur des tortues, fig. '25 à-34, seroit facile à prendre pour un
humérus de quadrupède. Sa tête ovale s’écarte du corps de l’os sans
en être précisément séparée par un col étroit. Au lieu de trochanter
est une crête transversale, peu élevée, séparée de la tête par un enfoncement
semi-circulaire. Le milieu de l’os est aminci et rond, et
le bas comprimé d’avant en arrière, et s’élargissant par degrés pour
former la tête inférieure, qui est une portion transverse-de cylindre
un peu infléchie vers l'arrière.
Dans les tortues d’eau-douce, fig. 27 et 28 , la tête est plus oblon-
gue, et lessdeux trochanters sont des-tubercules,; distincts-, séparés lun
de l’autre par un arc rentrant de la crête. Leur séparation est encore
plus marquée dans les trionyx, fig.- 3i et 3n-;<ils y*sont presque aussi
distincts que les tubérosités de l’humérus, mais plus égaux.
Dans les tortues de mer, figi 33 et 34, la- tète; est ronde, et il n’y a
qu’une crête plus élevée et- plus gro^se-dans son milieu-. L ’os est plus
eourt-et plus épais.
Les deux os de la jambnsont à.peu près droits; le-tibia, a , fig.- 35
à-Sg, plus gros;et à peu près semi-circulaire dans le haut, red-ev.enant
aüssi.un peu- gros dans le bas; le péroné,A-, zôzrf;, plus comprimé et
plus large dans le bas. Le premier présente une surface unpeu concave,
uniformepl’autre une un peu convexe et- rhomboïdale à l’astragale.
Dans les tortues de terre, fig. 35, lé-milieu de l’os est assez grêle,
la tête supérieure présente deux facettes légèrement concaves, et la
partie interne de la tête inférieure porte un tubercule saillant qui
correspond k une-jfacette-concave de l’àstragàle. Dans lésJémydes,
fig. 36, ce tubercule inférieur existe aussi, et la tête supérieure est