Lear grandeur, leur forme plus longue que large, l’absence d’une
arête ou d’un petit cône entre leurs colonnes ne peuvent laisser de
doute sur leur genre, La giraffe les auroit plus carrées, et avec une
petite pointe comme les cerfs 5 le boeuf auroit une arête cylindrique,
comme nous l’avons expliqué daps nos remarques préliminaires sur
les ruminans.
M. Bojanus, qui a très-bien remarqué cette ressemblance générale,
a aussi observé quelques différences qui lui ont paru justifier la
création d un nouveau nom pour l’animal ; mais il ne le propose qu’avec
doute, et en s offrant d’y renoncer si l’on vient S'établir que ces
dents viennent vraiment d’un chameau ou d’un mouton gigantesque,
ou d’une antilope (les seuls* genres en effet qui manquent d’arêtes
entre les colonnes).1” ”
Je dois croire que les différences dont il parle viennent de ce que
les têtes de chameaux qu’il prenoit pour objet de comparaison étoieht
beaucoup plus âgées que l’individu dont viennent ces dents. Un dromadaire
seulement un.peu plus âgé, et dont les dents.étoicnt presque
encore dans le même état de détrition, né tii’à pâru offrir aucune
différence qui ne fût purement individuelle. Ainsi que l’a très-bien
dit 1 auteur que nous citons : ce sont la pénultième et l’antépénultième
molaires du côté gauche de la mâchoire supérieure.
11 reste à constater leur gisement, et à rechercher si les autres OA:
de l’animal ne fourniront point quelque caractère spécifique.
A l’instant même, M. Marcel de Serre, savant pro-feMeur dë minéralogie
à Montpellier, me communique le dessin d’un fémur fossile
des environs de cette ville, qui ressemble aussi beaucoup, dans cè
qui en reste, à celui d’un chameau. •
Sur un bois d ëR enn e j'o ssile.
Addition a la page i f dii tomé IV. 6
Nous avons; vu des bois semblables ;t ceux du rennérassoeiés dans
la caverne de Breugue à des; os de rhinocéros. Il : y en a aussi qui
accompagnent les os d’éléphant dans les couches meubles du val
ET .CO’RKIEGTIONS. S09
d’Arno. M. Pentland nous en a; rapporté un qui, dans tout ce qui en
reste, ressemble à ceux de rennes.de même grandeur.
Sur le grand bois de C e r f de S co p ie, dpcpit.var R efziu s.
Correàtion à l’article IV, page 96 du IV e. volume.
M. N ilso n , professeur à Lund, bien connu par son excellent
ouvrage .sur .l’ornithologje de la Suède, a CH la complaisance de m’adresser
un dessin pins exact du bois depet article,,, et d’après la comparaison
que j’en ai faite avec lç§ innombrables variétés que subissent
les bois de renne, je ne do.ute point qu’il u’ajt appartenu à-cette
espèce, dont les.bois., au rapport de M. Nilson , ne.sont pas rares
dans les tourbières, de cette province. Il conviendra donc de rayer
ce morceau du catalogue des animaux, perdus. ,
Le bois de renne retiré du Bog, dont j’ai dû up dessin âM, Boja
n u s ^ professeur de BRilna,..S,e rapproche beaucoup de celui-là.
D ent d ’une.espèce de C e r f des molasses de Suisse.
A dditionA la page' ioÔ 'du IV^1."volume.
Elle vient d’une espècemoindre que le chevreuil, et seî caractérise
bien, quant au genre, par la petite pointe qui est à la face externe
dans le bas du sillon.
Je la dois à M. llugi.
Sur le s ;os.fossiles de l ’Aurochs ou B is o n e t du B oe u f p r im itif
ou Crus.
Addition aux pages 140— ri 54 du IVe.. volume.
M. Nilson a bien voulu ip’adresser, le d,essiu d’unsquelette entier,
de l’aurochs, qui a été-retiré d une tourbière de Scanie. Sa taille est
grande, carson.fémur est long de o,55, ce qui est plus d’un quart en
sus.de notrejsquelette d’aurochs vivant. Du. reste ses Cormes sont en
tout point les mêmes.