rieur, leur mastoïdien, leur temporal et leur jugal, s’unissent entre
eux et avec la caisse par des sutures pour couvrir toute la région de
•la tempe d’un toit osseux qui n’a point de solution de continuité.
Leur museau étant plus court qu’aux autres tortues et leurs orbites
beaucoup plus grands ,, leur cavité nasale' est plus petite, et aussi
large que haute et que longue. Sa paroi postérieure appartient toute
entière aux frontaux antérieurs, et c’est entre eux que s?y fait l’introduction
des nerfs olfactifs. Les tubes osseux des arrières-narines
commencent dans le bas de cette cloison postérieure ; et comme les
palatins ont une partie palatine ou lame inférieure, ces tubes sont
un peu plus longs, plus dirigés vers l’arrière, et ressemblent moins
à de simples trous.
Il résulte aussi de la grandeur de l’orbite que l’espace interorbitaire
membraneux ou cartilagineux est plus étendu. La; pièce que nous
regardons comme l ’aile temporale est dans la tortue franche singulièrement
petite, tout-à-fait h la face externe, et simplement collée
sur la suture de la partie descendante du pariétal avec le ptérygoï-
dien.
Dans le caret et la couane je n’en trouve même aucun vestige.
L ’osselet auriculaire ne passe pas par un trou, mais par une-large
échancrure , de la première chambre du tympan dans la-seconde, et
cette seconde est cartilagineuse dans-toute sa cloison postérieure.
C’est par la même échancrure que la trompe d’eustache descend
vers l’arrière-bouche.
La première chambre du tympan est peu concave ; il niy a point
de cellule mastoïdienne proprement dite ; -mais l’os de ce nom com-
plette seulement le plafond de cette chambrc_, et étend ainsi sa concavité.
Le trou de la cinquième paire est'ovale et très-grand, entre la
partie descendante du pariétal , lë ptérygoïdien et le rocher.
Du reste la tête des chélonées ressemble à.celle des-tortues précédentes;
J’ài cru découvrir dans l’une d'elles (unejeune tortue franche) un
vestige de suture qui sépareront: un Qs laclirymal de là partie orbitaire
du maxillaire, mais ce n’étoit qu’un indice à pëine aussi fort
que celui qui marque l’intermaxillaire de l’homme.
La tête de tortue la plus hétéroclite est sans côntrédit celle de la
rt&fAttÜTjk ( testudojimibriata) ( pb X I , fig. 21— 24); extraordinairement
large et plate, elle semble avoir été écrasée-. Les orbités très-
petits stjnt tout près du bout du museau. La région postérieure du
crâne est relevée, et les deux os tympariiques, en forme de trompettes',
s’évasent- de cha-cpie côté du crâne. La tempe est une large
fosse horizontale , peu profonde et nullement recouverte ;• si ce n’est
sur l’arrière, par l’union de Târigle postérieur du pariétal aVéc le
mastoïdien; et ce qui est surtout particulier à ce sous-gênrèj cette
fosse n’est point encadrée en dehors, parce qu’il n’y a pbltlt de temporal
osSçü*,- ou qu’il est réduit à un simple vestige.
Les deux maxillaires forment ensemble utf arc transversal, au
milieu duquel, en dessous, éèt un interpariétal unique,-et aÜ-dfesSlis!
l’ouverture extérieure des narines1,■ qui, dans le fraix, sé continue
daüs une petite trompe charnue.
Les: deux palatins, et entre eux le vomer, remplissent-e*n dessous-
la concttvité'de cet atfc',et ont en avant lës deux arrière-narines bien
séparées, mais que les palatins ri’entourent pas en deèsous. Au bord
postérieur du palatin est un aSsëZ grand troü ptérÿgo-palatin.
Les frontaux antérieurs et les postérieurs'forment le dessus déè
orbites. Les frontaux principaux s’avancent entre les antérieurs jusqu
au bord des narines externes. Il n’y a pas plus de nasaux que dans'
lés autres tortues.-
Le jugal prend depuis l’angle postérieur de l’orbite, entre le maxillaire
et le frontal postérieur qu’il ne dépasse point, touchant un p'ètt
en arrière et en dessous au ptérygoïdien ; mais ne formant aïicuhe
saillie en arrière pour border la tempe. Celle-ci se trouve de Cette
manière'séparée de l’orbite par une branché pôstorbitaire d’urie largeur
bien excessive , et qui prend la totalité du frontal postérieur et
du jugal.