neuvième côte, par l’intermédiaire des as du bassin, comme nous
le verrons»
Dans les tortues de mer, pl. XIII, fig. 6 , la première paire forme
par deux ares le cadre de la saillie antérieure. La pièce impaire, articulée
avec elles par une partie transversale , se prolonge en arrière
par une apophyse pointue.
Les pièces de la seconde paire s’unissent chacune à celle qui la
précède, par une apophyse pointue et oblique; et à celle qui la suit,
par une suture transversale. Elles donnent, ainsi que celles de la
troisième paire, de leurs bords interne et externe des pointes rayonnantes
, en nombre différent selon les espèces.
Celles de la troisième engrènent en arrière par deux ou trois
pointes avec celles de la quatrième, qui entourent aussi comme deux
arcs la saillie postérieure du plastron.
Les trionyx ont les mêmes neuf pièces, mais diversement configurées.
Dans ceux d’Egypte, dë Java, dans le Tr. carinatus et le
gangeticus, figuré pl. X I I , fig. 4b) celles de la première paire sont
en forme de chevrons qui se regardent par leur angle, et la pièce
impaire est un troisième chevron qui réunit les deux autres, en tournant
son angle en avant. Les trois ensemble prennent la figure d’nn
II ou d’un X.
La seconde et la troisième paire de chaque côté s’unissent pour
former un disque plus large que long, dont la surface est le plus souvent
vermiculée, comme celle des côtes l’est au bouclier dorsal, et
qui donne de ses quatre angles des faisceaux d’apophyses rayonnées,
plus ou moins nombreuses à ehaque faisceau selon les espèces.
Le faisceau postérieur interne entrelace ses dernières apophyses
avec celles de la dernière paire, qui forme un disque triangulaire
également vermiculé avee trois faisceaux d’apophyses, et dont le
faisceau antérieur externe s’articule eomme nous venons de le dire,
tandis que l’antérieur interne s’entrelace avec celui de la pièce du
côté opposé.
Dans le trionyx granosus, pl. X I I , fig. 47 ) la première paire présente
à l’extérieur un grand ovale irrégulier de chaque côté; l’impaire,
un disque rond ; les paires mitoyennes forment de chaque côté
ensemble un grand chevron très-large, dont l’échancrure tournée en
arrière sert au passage des cuisses ; enfin la dernière paire montre un
quadrilatère plus large en avant (i),
Dans ces tortues, non plus que dans Celles de mer, il n’y a point
d’articulation du sternum avec le bouclier dorsal, et ces deux parties
de la cuirasse ne sont réunies que par des cartilages.
3°. Des' vertèbres.
L atlas des tortues est composé do quatre pièces»
Les deux premières, unies.en dessus en une légère proéminence
épineuse,, après avoir entouré le canal vertébral et donné, en arrière
chacune son apophyse articulaire, viennent concourir'avec une troisième
fort petite à la formation de l’anneau qui reçoit le condyle de
la tête: je dis anneau, parce que dans le squelette cette fossette est
ouverte, et que son fond est rempli par une quatrième pièce qui
est un véritable corps de vertèbrè'saris partie annulaire, et qui, présentant
une face antérieure convexe dans ,1e vide dont je viens de
parler, ,s’articule en arrière par une face concave sur le corps de
l’axis. Cette pièce, analogue à celle que nous avons déjà vue dans le
crocodile, représente l’apophyse odontoïde de l’axis des mammifères.
Sur leur jonction, en dessous, est encore attaché un petit os
fait à peu près comme une rotule.
Ce qui prouve que cette pièce , analogue à l’odontoïde , est dans
le fait le corps de l’atlas , c’est que dans la matamata elle se soude
aux trois premières, et prend tonte la forme d’une vertèbre, s’articulant
avec l’axis, et pourvue, comme lui,, en dessous d’une crête
longitudinale,, et sur les côtés de petites apophyses transverses.
L ’axis et les vertèbres suivantes se composent d’un corps à peu
(r) M. Geoffroy (Ann. du M us,, t. X IV , p; 16) n’a pu décrire qu’un très-jeune individu*
de cette espèce, dont les deux-pièces postérieures n’étoïent point encore réunies pour former
ce quadrilatère.'Voilà pourquoi i l a compté sept disques granuleux- au plastron : dans l'adulte
tel qité nous lVrapporté M, Leschen-aultr il ti’y efl'à q.uè six-.