traire, ont toutes les partiès de' l’os plus grêles et n’y portent point
de dents, comme on le voit par la figure.
Que l’on jette maintenant les yeux sur les os ptérygoïdiens de
notre animal fossile, et l’on y reoonnôîtra sur-le-champ les parties
que nous venons de décrire* Celui qui paroît en dessus, k , l,m , est
celui du côté droit. Son apophyse externe, o , se trouve cachée ; mais
la postérieure, Z, quoique cassée au bout, montre qu’elle devoit être
aussi longue à proportion que dans l’igüane. •
• L autre, o', k ', 1', m', est celui du côté gauche. 11 montre ses quatre
apophyses bien distinctes. La principale différence spécifique qu’il
offre, c’est queTinterneywfyiest plus longue à proportion que dans
les deux genres que nous lui comparons.?
Il n’y a pas ici le moindre rapport de forme avec l’os palatin des
poissons, encore moins avec-leur ptérygôïdien qui entre dans-un
tout autre système.
Cet os paroît avoir porté dans notre animal fossile huit dents « qui
croissoienty «se-fixoient et se remplaçôient comme cellesfsdeK'ïïiâ-
dioiresy quoique beaucoup plus petites.
Les autres petites «pièces-qui sont placées dans ce groupe sont;
comme je l’ai dit, malaisées àreounnoître, surtout à causededa pîèrj'te
qui les encroûte encore en partie ; je. crois pourtant y avoir distingué
les »s tympaniques, mais on les voit encore plus entiers daoeiune
figure donnée par Mv Camper, du moins-si; comme il le croit,««elle
représente un de ces os. Je la copie pl..XX, fig. 2 , au quart, etjc.Ia
place en sens contraire du dessin original. En effet, eu cousidératitde
bord a b , comme celui par lequel cet-esétoit suspendu au mastoïdien
et au temporal; et le bord c d , comme celui par lequel il por-
toit la mâchoire inférieure y on lui trouve assez de «ressemblance «sfvec
ie tympaniquedeplusieurs lézards, nommément du basilic à »crête
( làcerta amboïnensis >«Lü); mais dans aucun oas; il ne peut avoir de
rapport-avec »celui d’uni crocodile.
M. Camper, a» aussi publié le -dessin d’une pièce de son «cabinet
qu’il considère comme leifrontal vu ;en dessous; et à, laquelle il
trouve de la ressemblance avec le frontal, o u , comme il l’appolle
d’après M. Geoffroy, l’ethmoïde duîgaVial jjoujisue, »’est qu’une ressemblance
apparente du contour, que la/aêe inférieure du gavial
dément aussitôt.
Po ur nous, après avoir bien «étudié jce « fragment, que nous copions
pl. X X y fig . 1 ( au quart- defsa grandeur ); nous ne pouvons y apercevoir
que des restes d'un limitai principal et des, deux frontaux
antérieurs ; tous |fort mutilés «par leurs, bords. En prenant la chose
ainsi, il y auroit assez de ressemblance avec les-parties analogues
d’un crocodile ordinaire. LestdeoeuapOphyses, oe et dy seroient cdlles
par. lesquelles les frontaux antérieurs yont s’articuler-avec les palatins;
/;, l) seçoient «leurs parties. latéiîâlescquî sletsfideQt sur la base dédia
joue; ou verroit en c , c quelques restes du frontal.principal qui »a-
vanceroit jusqu’en ai, entre lés faces inférieures des os propres du riez.
Si l'on veut n’y voir qu’un frontal principal seulement,. il .faudra
admettre que ses bords latéraux s’élargissent sur les orbites «n iâmes
harizoBtalèSyé, éyjcei'qui u’a d’exemple dans«aucun sauner).
Nous »avons ni le pariétal yrii; aucune .desparties de l’occipital et
du sphénoïde ; mais le grand morceau«cqnservé à Harlem nous donne
Sarde maxillaire supérieur des idées unpeu plus complètes que celui
du Muséum; nous le copions pl. X«VIH; «fig.,8. On voit qu’il étoit al-
longé et peu élevé; que ses bords le loog de l'ouverture extérieure des
narines éloient entiers sur uu long espace, à peu près comme dans
lés'monitors,et l’iguane cornu, «ce qui doitifeireïcoujectujjer que ces
Barines'étoient grandes et leSosdunez- fort pen-étendés; circonstance
quitexêlut absolument lesicfocqdiles; et, lésisauvègardes.i), s
.Le principal trou pour la sortie du nerf so us-orbitaire est plus! près
du borddes narines que dans apeune espèce que-je çonnoisse,
Au resté, quelques doutes.qui puissent subsister touebant ces pièces
éparses, ils n’empêchent pas d’assigner avec précision la place de
notre animal. Sa têtelefixeirrévacablementycpume, nous l’avons dit,
entre les monitors et les iguanes. Mais quelle>.éik>ruNî«tai)le,en comparaison
de celle de tous les iguanes et monitors connus. Aucun n’a
peut-être la tète longue de «plus de cinqqiouces, et la sienne appro-
ohoit dé'.quatre pieds.i. ; .,U-j»5ot! al oms, »oiiwidruu«tei