deux rangées longitudinales des dents du palais des salamandres (i).
Il y a entre la partie antérieure de ces* os, derrière les intermaxillaires,
Un large espace ovale, qui n’est rempli que par la membrane
du palais. Leur apophyse postérieure et dentaire s’ étend presque
aussi loin en arrière que le sphénoïde. Peut-être est-elle partagée h
certaines époques en deux par une suture, et y distingue-t-on alors
un palatin, mais jen’ai pum’en apercevoir.
Dans l’orbite, à sa paroi antérieure y iest un grand espace membraneux,
entre le maxillaire, le frontal antérieur et ce vomer dont je
viens de parler ; et oJest au bas de; cet espace $ et dans une échancrure
du vomer, qu’est percée de chaque côté la narine interne.
Le fond de l’orbite, ouïe côté du crâne, outre le frontal et le pariétal
d’une part, èt le vomer et le sphénoïde de l’autre, est occupé
par un os oblong, u , dans lequel est percé le trou optique , et qui ne
peut répondre qu’à l’aile orbitaire du sphénoïde.
G’est précisément cette partie y qui est membraneuse dans les grenouilles,
aqui n’existe point du tout dans les serpens, où le pariétal
et le frontal la. suppléent chacun pour moitié, et qui ici se trouve subitement
reportée à la dignité d’un os particulier, -a
Les deux condyles occipitaux Sontatrès-séparés l’un de l’autre, et
placés aux deux côtés du trou occipital.
La tète des salamandres aquatiques de notre pays, pl. X X V I 1,
fig. 6 , 7 et 8 (où les mêmes lettres désignent les mêmes os que dans
la salamandre terrestre de la planche précédente), diffère,en généi-
ral de la terrestre parce que l’ensemble de la tête est plus-oblong;
-que les narines externes sont plus rapprochées ; que l’espace vide
d’entre les vomers est un simple petit trou; que l’os ptérygoïdien
n’est qu’une lame large en arrière, pointue en avant, etc., etc.
Elles diffèrent entre elles par des traits assez marqués.
Le triton gasneri a un petit trou sur le devant du museau entre les
. - On né-conçoit pas’eomraent M. Rusconi ( Amout-s des Salamandres , p. 55) ;a pu dire
que ces os sont seulement dentelés et ne portent pas de dente: il faut qn il n aît observé
que dés têtès1 doift les dents étoîent tombées ÿ antremènt la ntoindre loupe les lui aurcit
fait voir avec leur émail et tous leurs autres caractères.
os du nez, et au frontal, une apophyse postorbitaire pointue, fort
marquée!, dirigée en arrière.
Le trou devient une petite fente dans l’a lp e s t r is où le museau
est plus court, et l’apophyse postorbitaire plus petite et plus transverse.
Dans 1 e triton cristatus, l’apophyse postorbitaire est peu marquée,
et la région antérieure du crâne, singulièrement rugueuse, n’a qu’un
simple enfoncement au lieu de trou.
Dans le Iritonpunctatus et dans le palrndtwt, l’apophyse post-
orbitaire est plus longue , même que dans-le triton gesneri, et sur le
devant do>crâne, il y-.-a deux lignes un peu saillantes, qui se réunissent
en avant comme un Y ;
Dans la très- grande salamandre des monts Æ leganis, fig. 3, 4 et
5 , ib.< {salamandra, gigantea Barton) (à) y les frontaux principaux
et antérieurs sont plus étroits et plus allongés. Les premiers pénètrent
en pointe en arrière entre les pariétaux ; en avant, ils se portent jusque
sur l’ouverture extérieure des narines. Les nasaux sé touchent entre
eux et sont placés entre les frontaux; les intermaxillaires et les ouvertures
des narinës. '
Les ailes orbitaires sont peu élevées, percées de trous optiques
fort petits, et laissent encore entre elles et les rochers un espace membraneux.
Les rochers sont bien distincts des occipitaux latéraux, et
s’en séparent dans-leur totalité par un cartilage dans lequel est percée
la fenêtre ovale.
Les ptérygoïdiens’sont très-larges, et s’articulent par un de leurs
Côtés-à presque tout le bord externe du sphénoïde. Celüi-ci est lui-
même très-aplati et très-large. Les deux vomers portent leurs dents (i) *3
(i) Ces différences dans les têtes osseuses . jointes à celles que nous indiquerons plus bas
dans le nombre des vertèbres réfutent suffisamment l’assertion de M. Rusconi, qui prétend
( Amours des Salamandres , p.-Sa ) que toutes les observations sur lesquelles Dufay etM. La-
treille ont établi diffiérqntes^espèpes ,de-salamandres aquatiques sont .vaines. Apparemment
que.lurnieji ayu que* dieux. gfi g « g ... ,, , . .
(3) Barton, Memoir :<<qr\ceBni]agyan animal of the class of reptili^ or amphibia , which is
known by the names of alligator and Hellbender., ; u
T. V, 2«. P. 52