Lires sont à sommet simple, tantôt pointu, tantôt comprimé, et un
peu obtus selon les espèces, voy. fig. 29.
Parmi les scinques, ceux à grosse queue courte, comme le lac.
scincoides de Shaw, ont les dents maxillaires à tranchant dentelé ,
fig. 37,: et manquent de dents palatines ; d’antres ont des dents palatines
, et leurs dents maxillaires sont simples; tel est notamment
le sein que des boutiques (lac. scincus, L.),
Dans tous elles sont nombreuses, serrées, non couvertes du côté
interne, et laissant venir les dents nouvelles en partie entre elles, en
partie dans les échancrures de leur base.
Les seps et bipèdes ont à peu près les dents des scinques vulgaires,
mais l’orvet a les dents des mâchoires aiguës, tranchantes, en petit
nombre, et il manque de dents palatines.
L’ophisaure, et probablement aussi le sheltopusik , a les dents
maxillaires serrées, simples, et les dents palatines courtes, obtuses
sur plusieurs rangs, garnissant d’une espèce de pavé les os ptérygoï-
diens, et même quelque chose des palatins.
A r t i c l e I V ,
Dè l ’os hyoïde.
A mesure que nous approchons des poissons, l’os hyoïde prend de
l’importance.
On sait que dans l’homme il est composé de cinq parties : un corps
en forme d’arc transversal aplati; deux cornes antérieures très-longues
qui vont s’attacher au temporal au-dessous du méat auditif,
et dont la partie supérieure s’y soude de très-bonne heure et prend
le nom d’apophyse styloïde du temporal, tandis que la partie inférieure,
long-temps simplement ligamenteuse (1), atout au bas, au
(1) Cette partie ligamenteuse s’ossifie quelquefois dans la vieillesse en plusieurs articulations
, et alors la corne antérieure est sous tous les rapports la pins grande, et ne diffère dès
point de sa jonction avec le corps, un grain osseux que l’on nomme
petite corne ; enfin deux cornes'postérieures osseuses, portant le
larynx au moyen d’un ligament qui leur attache le cartilage thyroïde,
et connues sous le nom de grandes cornes, mais grandes seulement
par comparaison aux grains osseux qui forment ce que l’on nomme
les petites.
De la forme du corps, de la plu9 ou moins prompte soudure qu’il
contracte avec les cornes postérieures, du nombre, de la forme et de
la proportion des pièces des cornes antérieures, dépendent ensuite
les nombreuses variétés qu’il éprouve dans la classe des mammifères.
Très-souvent dans les ruminans, les solipèdes et les cétacés, le corps
prend, en Se soudant avec ses cornes postérieures, la forme d’un
croissant, et il lui arrive souvent aussi, surtout dans les deux premières
familles, de produire en avant une apophyse plus ou moins
longue ; mais les cornes antérieures vont toujours se suspendre au
crâne, et presque sans exception à une petite apophyse de l’os du
rocher et à la partie voisine de la caisse.
Cette suspension n’a plus lieu dans les oiseaux où les cornes antérieures
se contournent autour du derrière du crâne, et ne s’y attachent
que par les muscles et la cellulosité.
Le corps y prend le plus souvent une forme rhomboïdale, A son
arrière s’articule ou se soude un os grêle, impair, sur lequel repose
le larynx , et qui représente k lui seul les deux cornés postérieures ;
et à son avant un autre os, quelquefois double, qui pénètre dans la
langue , et que je nomme Yos lingual. Les cornes antérieures n’ont
généralement que deux pièces, (1).
quadrupèdes .ordinaires- que par sa soudure au tempdrâî. Voyez-en djeux exemples dans
M. Geoffroy,, Philos, anat. , I , pl. IV, fig. 41 et 87.-
(1) M. Geoffroy (Philos, ana t., 1 . 1 , p. i5a et suiv. ) »dans-la-vue d’établir une analogie
plus’ complété dans le nômbre des pièèes dé l’hyoïde des oiseaux et deè mammifères, a
rejeté cette manière die le considérer, et suppose que son dorjj^a exécuté un mouvement de
rotation ou de bascule , et que les cornes postérieures s’étant portées en avant sont devenues
les ôs linguaux, tandis que l’apophyse antérieure , qui s’observe dans les chevaux, les ruminans
, e tc ., s-’est jetée én arrière* 1 sous le larynx ; mais1 il est aisé de voir qu’unè semblable'
conversion, possible dans un squelette artificiel, ne le seroit pas dans un animal sans