grande extension. Les premiersse joignent sur la ligne médiane sans
sè croiser; le dernier est rhomboïdal et aussi large que long (i).
On doit remarquer aussi que l’omoplate ( dans la partie humérale,
b, ib.) est fort petite; que sa partie spinale, a , a son os fourchu et
petit, en comparaison de son cartilage qui est très-dilaté, et que son
coracoïdien, d , s’élargit beaucoup, mais obliquement, à son extrémité
sternale.
Le sonneur (rana bombina) a le sternum réduit à un cartilage qui
se bifurque en arrière en deux longs filets. La clavicule est grele, arquée
, et se recourbe avec son opposée. Le coracoïdien est grêle
aussi, et non élargi, mais plus, court que la clavicule.
L’humérus, fig. 35 e t -36, a la tète supérieure;convexe., un peu
éehancrée du côté interne. En avant est une forte crête deltoïdale ;
verslebas, il est aplati en arrière, et la plus grande partie de sa poulie
est occupée par une espèce de globe pour l’articulation avec l’avant-
bras ; il a du côté externe une crête un peu aiguë.
L ’os de l’avant-bras, fig. 37 et 38, a , est courte etse-.compose d’un
radius et d’un cubitus soudés ensemble , et qui né se distinguent que
par un sillon de chaque côté dans leur moitié inférieure , et par un
double canal médullaire intérieurement.
La tête supérieure est très-concave ; le cubitus ,sjy porte un peu en
arrière et y forme un très-petit olécrane.
Il se forme quelquefois un petit osselet séparé dans le tendon des
extenseurs de l’avant-bras.
La fête inférieure est plus grande, oblongue, et a à sa partie cubi-
tale une petite convexité, et à la radiale, une plus large ;et plus plane.
On compte six- os dans le carpe, savoir : deux au premier rang,
un radial, b , fig. 38, à face supérieure un peu concave, l’inférieure 1
(1) Ouvoit une "bonne figuré de ces parties dans la thèse7 de M. -Sre/er. (Observ. anal,
circa fybr.ïVanæ, Pipic), pl. I I , fig'.'i ; mais l’auteur nomme aussi ossa.sterni arnica et
p o s tica , les cartilages en forme de croissant qui ne font chacun qu’une pièce , et qui appai -
tiennent.à l’épaule bien plus qu’au sternum., comme on peut le voir dans les lézards, où ils
existent simultanément avec un vrai sternum. En réalité, le p ip a , comme les crapauds ,
comme les salamandres, n’a de sternum que le cartilage xyphoïde. J?
en poulie oblique ; un cubital, c , qui offre en arrière un petit creux
pour la convexité du cubitus ; un au second, d , interposé entre le radial
et les deux premiers du troisième rang. Ces deux-ci, e, e , sont
petits, et répondent au métacarpien de l’index et au vestige de pouce.
Le troisième et dernier, ƒ , du troisième rang est le plus grand de tous;
il répond à la fois aux deux os du premier rang, et porte les trois derniers
métatarsiens. En dessous, il donne une assez forte protubérance
sous le poignet.
Les quatre métatarsiens diffèrent peu en longueur; celui de 1 index
est gros et anguleux.
L ’index et le médius ont chacun deux phalanges ; les deux autres
doigts chacun trois, C’est l’index qui est si gros dans les males. Le
médius est généralement plus court que lui et que 1 annulaire.
§ YI. De Vextrémité 'postérieure.
Une singularité du bassin des grenouilles, fig. 28 et 28'', c’est la
réunion de ses pubis et de ses ischions en un disque vertical qui se
bifurque en dessus pour les os des îles.
On pourroit même y contester l’existence séparée -du pubis, qui
n’est représenté que par un cartilage en avant du disque.
La suture de séparation des os des îles traverse directement de
l’angle postérieur du disque à son bord antérieur, en divisant en deux
la cavité cotyloïde. Son aile est très-longue, très-étroite, rétrécie
immédiatement au-dessus de la cavité cotyloïde, puis un peu dilatée,
et ensuite se rétrécissant peu à peu jusqu’à son sommet, qui est creux
et rempli par un cartilage qui le suspend à l’apophyse transverse de
la dernière vertèbre. Le bord supérieur ou spinal de cette partie allongée
de l’os est tranchant; l’inférieur est mousse ou arrondi.
Dans le pipa, fig. 29, les ailes des os des îles deviennent horizontales
en avant, et s’attachent sous les énormes apophyses transverses
de l’os sacrum.
Tout le monde sait combien l’extrémité postérieure des grenouilles
surpasse celle de devant en longueur et en force.
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