(*)Jn fine difcnr-
lïts prooemialis {aæ
Italiæ. fag. 8*
(fe) £»$. 4- §• 3#j
.*%) lit. *». §. j
^ ÿ.
$54 Mémoir es pour l,H i,st!oi,re n a t u r e l l e
IV, Çe h’eft pas tout encore. Des quatre ou cinq .paflages
de Gui de Ravenne fur différentes villes de klapy-à
gic * qui font rapportez par Galateus , aucun ne fe trou*
ve dans le te^te. de l’Anonyme de G. Porcheron. Le nom
meme des, villes , dont il eft queftion dans deux ou .trois
de ces paflages, ne fe trouve pas dans l’Anonyme. Ce
font de§ faits certains,, que l’Auteur de là Diffcrta-
tion n’a pûs’empgchef ^ îui-mêmed’avouer.
, Ü. eft vrai que là citation de Blondus paroît. être plus
favorable, j On trouve .datfs BIond.us , au commencement
^ 4e fpd Italie illujlrata, qu’Igîriijîs qui „â^ecriLSles vijïes d’I*
tàlie., & Gui Prêtre de Rayonne qui l’a fuivi, ont dit
qu’il y avoit eu en Italie jo p : Citez. Igmius, qui de lta-
lia Urbïbus fcripjtt, & eum fequutus Guido , Prèjbyter Ra-
•vj»»*? »; jgpfoderf 'ijèpthtge&h$. $ 0 * \Cwit&çs. qui.fe
; trdqvè tepété dans, (*ÿ Leandre Alb§t^ Qj; on lit :dan^
l’Anonyme [b] quelque chofe'4d’approchant , nobiliffimam
, Italiam, dit-il , quidam PhMqfophi amp Hits qttam feptikgea^
tas Giyitates habuiffè dixerunt. L ’Iginius mêmejJbnt parle
Blondus, fe trouve cité deux fois par.l’Anonyme, non
pas à JA Ÿéffté dans, cet endroit où if dit qn’il y avoit ypc£ ’
villes en Italie , ce qui rendroit le paffage plus conforme
a ce que Blondus dit de. Gui de Ravexme , mais dans
• {y ) deux autres endroits ‘de fpn Livre. .•
Mais cette legere reflemblance doit-elle fuffire-pour détruire
les preuyes que nous venons d’alleguer,& fur tout l’in-
duaion que fournit la différence confiante qu’il y a,entre
lés paflages de Gui de Rayenne .rapportez,par.Galateus,k
& le Texte, de l’Anonyme, tel que npbst l’avons, aujourd’hui
•? L ’Auteur de la Dilfertation a bien fenti que non;
«c force d’avouer que l’ouvrage que l’on a fous le nom de
l’Anonyme , ne fçauroit être Pouvrage même de jppÉf il
fc réduit à foutenir * que c’en, eft un abrégé, d’oùi’on
a retranche tout le detail des réflexions qui regardoient
les Villes , & par conféquent tous les paflages qui fe trou-»
vent citez dans Galateus. C’eft, comme on voit , une
*’Ptevalet eonjeâiii'a Codicem Porcheroni -epkomcn tantum eflfc*
Cpdtcw Galatei, DiJJert, Uud. Seft, i.
d e L ang v e d o g. JP art, l, Chap. X I l 1 5 j
fuppofition i'&une fuppofition non féulèment dénu^ me
pfëuves, mais expofée méhe â; des grandes difficulté.
I- Si cela étoit, on devroit trouver dans l’ouvrâge de
l’Anonymele no'iri de toutes les Villes, dont on fçait que
Gui avoit fait mention. Je'veux que l’Abbrëviatèur anonyme*
ait retranché dans l’ouvrage qu’il abrégéoit, tout
le détail d’hiftoire & de critiqué qui s’ÿ 'trôuvoit j mais
fuppofera-t-on avec quelque vrai-femblance qu’il ait retranché*
âufli le nom-des Villes, dont il'étoié fait mention,
dans Poriginal. Cependant de fùpt villes de la feule terre
d’Otrante, dont il eft queftion dâns lés paflages de Gui
que Galateus a rapportez , fçaVoir Hydruntüm , aujourd’hui
Otrante ;* Tarentum, aujourd’hui Tarente\ Brundu*
Jium, aujourd’hui Brindifi ; Lupioe , aujourd’hui là Rocca £ L
Rudiæ, que Gui avoit appelle’ aujourd’hui Ruie ;
GaUip’olis, 'aujourd’h u i ' * -, & « H fâfque'Güi, %
place à l’endroit otfétbit* là ville' appélléë LupU ; on rie a.d Lc
trouve^ dans le Texte de-l’Anonyme quelle nom dès^“
quatre premières, &püuf tfehii dés trbîs autres , Rudia
ou Ruga , Gallipolis & Lici'a ; il h?eri 'a point parlé.
IL II paroît par lès paflages qü’oif trouve ' dans Gala- J
teus, que Gui de Ravenne avoit enrichi fon ouvrage de
remarques* hiftoriques & critiques fur les vilïeif dont il
parfait. Cette méthode ne lui perfnêttbit' point de fuivré
mot a mot ifs routes des'Tàbiés de PeuTîflgéf ni ^ ‘l’itij '
défaire d Antonin, qui*l’aufbiehf^.flujëtti à parler'de plü-
fieurs villages ^obfcurs 9 dont le détail n^éfoit giiérës utile
ni guéres'fufceptible d’agrémerit. Mais*'l’Anonyme ïuît
ces routes-la'dans l’énumération des lieux , & il les fuit fi
femlemerit, qu’il femble fur plufiëufs articles *s?êfre pro-
pole pour objet de les tranferire.
III.'Guf de Ravenne'qûfvivo'it daps le IX. fiécîe du
propre aveu de l’Auteur de la Diflbrtâtion , né pïmVoi?
point ignorer les conquêtes iffimerifés' , que les'Sàrrafîns
avoicnt faites en Afle,en Afriqué, &en Europe, ôù ils
avotent po/te leurs armes jùfquku ihilkü d é s f lk i^ F
ils étoient encore aâuellement maîtres dé tèütél’Efpagne! |
I devoit doné avoir-parlé deS'Saïrafins daris’fon birvrk^,„
ge , 8c ce qu’il en avoit dit devroit fê ifôùver dans foh
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