■pq Me MO. i R e s . pour l’H i s o ItR e ggi at u r e l i .e
Tabula. Tkeoclajîana, /parçe qu’on *,
fous l’empire dte Theoclofe : ^ ^ i ^ ^ , ;^.Tabulat:A ^
gufiana quet il,opigiu%l1,ep, A ap|»ar$e^q|/vi^lltinger
, & que la première {édition en ; a été, pjpçarée . par
Velfer, tousfqs deu* d’Aufbourg. Mais il paroît que le
nom de Tabler de Peutinger- a prévalu, depuis longions,
T XI s’agit maintenant de. comparer enfemble, çes,^ trois
ouvragés,en ce qui eoncejçne le l^nguedqc/ji^^^^sbet
d’expliquer ce qui pourra demander quelque éçlairciffe-
fnent. Si l’on y réuflit p c’eft un moien %-d’éjçnclre_ là
| ^onnoUTanep dé ^ancienne Gépgraphiç de çptj^d^YW"
* Te. j puifque <£% Itinéraires & :çes .Tahle^fpnt mention
de pjpfieurs, lieux M dont les anciens Géographes n’ont
point parlé, i >■<: :- gîfjftj $$ÉK!l
Mais avant, que d’entrer dans ce. détail, il imgqrte d^
remarquer que l^miüès qui fervent dans? jq^Jtiçgraifes
à mefurer les diftances , ne font ordinairement, que
le a : des lieues communes ^de .Languedoc , &, qu’ainfi il
faut quatre milles pour chaque-lieuë. Les prepv^ n%n
l'ont pas rares dans cês Itinéraires. On y compte par exena.-
plc X V. milles de Suftantion au pont Ambroi? Rentre
Montpellier & Nifmes,, & ces -deux lieyjc dont| la pofi-
tion eft connue, ne font éloignezj que déçoisJAaaiè&^pÿ
n’y compte de même que XVI, milles dç. Narbonne à Be-
ziers, dont la diftançe eft de quatre lieues, : : leaiÀiia
il eft vraiqu’il^paîx^ déYoiçnt;êt£ë£un
peu plus petits dans je- haut Languedocou peutTetre
que. les liques y font aujaurd’huiun pey'plpsgrandfjs q»c
dans le bas Languedoc. L ’Itinjerake df Bpurdeaux .met
XLVIII. milles de Toulouîe à Hebromagus >-cc qui à quatre
milles par lieuë feroit ia. lieuës. Of ladiftance de Tou-
Ioufe au village de Bram qui eft Hebromagus, comme on
de-prouvera d^ns-la fuifes? '«'éfl^jqufrde; j T Léinê-
me Itinéraire, compte LXII. milles.de Touloufe à: Çarcaf-
foiine,. ce qui feroit j 5. litres & yTA- 311 ^eu qu’il n’y a
•que-14. lieuës entre.çes deux villes. v r.
Cependant cette inegalité^ tçjle qu’elle fp.it, n’ernpeb
' ï L a n g 0 e d o c . Part. T. C hip. VIL p t
cheroft-pas qu’on ne tirât de grand?,: avantages dès cfif-
tâncés qui font marquées dans ces Itinéraires, fi l’on pou*»
voit y épïhpter. Mais cé feçqit^ f^ppofer qu’il n’y aur^d^
point de fautes dans ces ouvrages, 8c lafaulTetédecetff
luppofitron faute a&x -yeux dèé qu*on les ex am in e fu r
tout 'des qu’ond^sl U9mpa$e* Je nè m’arrêterai pourtant
pas à en apporter des preuves, ce que nous allons dire n’en
fournira que trop. : .
L ’ufage qu’on doit faire de Cetçe remarque e’eft d*én
conclure , qu’on n’eft pas obligé dé s’en tenir fcrupuleufl
fement aux diftances portées par les Itinéraires: Nous
nous fervirons quelquefois du droit que cette remarque
nous donne pour les1 corriger,; mais nous ne nous en 1er-»
virons jamais. qu’aprez.avoir prouvéqu’il y a erreur dafts
le Texte, & qu’aprez avoirTaft fçnrnil|aSiifona qui Au-
torifent la corre&ian.
I.
I T IN E R A I R E D E B O U R D E A U X .
Route de Touloufi à Arles.
C 1 V I T A S . T ojlo s.4 ;
Mutât 10. A d n o n üm. MU!, v i i i r .
Mutant). A D VldïSÏMUM. ( p i f
M A N S IO . 1 E lovïone,
Mtttatio. .Sq s t o m a c o . V I I I I .
Viens. H E J 5 R B M j . . . x i - -
Mutât io. C i d r 'os:“ 1 V f. '■
Ç A f T M l L U M . 'jCARCXSSONJi. > v i l ï .
Mtttatio. y 1 1 j.
Mtttatio. HOSB ERB AS. U x v .
C I V I T A S . ' ' x v . . 1
Civitas. Bit er r is. X V I .
M A N S 1 0 . ' C essa r one. X I I .
jMtttatio. F o ro P 0 MI T I. . X V I I I .
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