M e MO IR E S POUR I.’TÎ I S T 0 1 R E NAiTURWLL E
me maniéré que ïê«j autres* ^eaux froicfè^ , -àffezs; par Pies
feifes", maisbvepEubQuppài5 par ,lès urines.- ‘
- : C e1 quelles ont de.plhs avantageuse, c’éft' qtrbn leSfém-
,ploie aféè^ÜcG^ dansâtes maladies'dë la poitrine^ Jjlù,
tout esffes, âutrésrêaux nfiiiérales font-fi çontraifësV-Commô
elles nV)nt:rien, d’acîdç | de? ferrugineux , nïÀde-^triroli-
que , elles ne pincent rii n^agaeent^ point'" des poumons.
Atf contraire- elles détergent & confolident peu à peu
ies-exùk’eràtioriVqui s’y; trouvent , -par le favori doux,
•balfamique légèrement déterfif, dont €lfedont tonàr-
gées. pîeft par la même' qualité qu’elles réufïiffent;
toute forte de fuppurafionS & d’ulcérations intérieures,
fur-tout dans 'cfelles des Reins &?fdé la Veffie,
• - On-s’en feft très-utilement eri forme de bain, en' lèsfai-»
faôt chauffer , pour aàéeides maladies deda^eauqppbür
•les pâfalyfîes pies'douleurs-de rhumatifme& dede^tàqüe,
-poiibles racoureiffemen^ .de’rierfs, ' &c. On fait mettre
-i>eau du bain au plus -haut jdegrede chaleur ^qu’on pullTe
fupporter , & on a foin* de bjenfaire frotter dans le bain
la partié-'m’alaoè-, • -
l Elles font excelkntës eri particulier- pour les maux ufes
yeux , & j’ai vu guérir'par leur ufage des Ophtkâlmies
invétérées'& prefque défefp’êrées-. ,On :laye'-kfe-yfeüxL plu-
Tièurs. fois le jout- âvéc Cette’éau tiède, & on y' àppliqué
la nuit de la boue qui“fe ramaffe ' dans - le. creuxpdeda
foiffce. ' Pif" '
Enfin -je rie douté1 pas'qu’elles ne fuffent propres’a'defer-
ger & à cicatrifer les plaies &rles Ulcères. L’utilffiéïju’ellcs
ont dans les' maladies de la poitrine '& dans les Suppurations
internes, fémble. répondre du'fuceès qu’elles au-
roient dans ks uk&es Extérieurs.