•£<*] Epiftol. 4,
;£è] Adr-knas .Tur»
ncbas , Adverfa-
,rior, lib. is. cap.
.2.6. ....
.i é Jofeph.'Scalig.
in Âufoniiitn, lié.
?.. cap. ip.. ■
[et] Rondeletius
.De Pilcibus,iii.s}.
cap. 8.
Et du Barras,
cinquième jour .de
fa Semaine*
^ « ) .Le;.P, J e Ro£-
jreacn.
ttfj ivfuftb.
k»caf.$.
-4^4 M é m o i r e s p o u r r ’H -i s t o m i e n a t u r -e x l i e
«lais été des pais-de Vignobles , & ces deux -mots quand
iis feraient certainement ^celtiques, devraient être de
ces çaeines ^celtiques-dont on a -parlé à la ‘fin àn'Gha-
fitre .precedent, St dont ni les Gallois-, ni les bas-Bretons
n’ont pû -avoir aucune connôiffanGé.
C a-rr o>c e o . ;Ce mot fe trouve dans une lettre'' f*)
d’Aufone à Theon , où ce Poète ,-en fuppofant que^n
ami s’amufe à pêcher pendant le féjour qu’il -fait à la
.jçampagne dans le pais de Medoc, ajoute ; ;
fi Domiis omnis âbundat M
Liftoreis dives Ipôliis 5- rcferuntiit ab*«ndâ $
Çarroeo, -lethalis J r y g o n , nàc&éfijue'.Pfeteflie.
je fçai qu’on a .-été tenté, {b), -plus ■ dlünolQjs de changer
-ce mot qtfon n’entendoit pas , mais les Critiques^
ienlez ©nt -condamné cettè entreprifë , & l’ont conÜam-
,née-avec raifon. Ils xonjeélurent donc qud 'de üiotleà
pn mot Gaulois, en ufage en^Gafoogne duteins d’Aü-
fone, & qu’il fignifioit un poiffon, appelle en latin Ac-
cipenfir, &~en feançois Efîurgeon: En effet encore a'ujour-
> d’hui l’Efturgeon ( d }^s’appèUe - Crtac , -nohffeuleméht à
Bordeaux 9 mais auffi a Touloufe , & le long du cours de la
Garonne. P^t-être mMe fautdl Mre dans le texte d’Au-
fone Creoco ^ ou Creaco , au lieu éLe Citrûbd t>u‘ Goïroco 9
qu’on trouve dans les mantrférits. Au refte le nom dé
Creac paraît venir du mot-celtique (e) Gré', qui fignifie
encore en baffe Bretagne grand &. fort. L’Efturgeoa
;en effet eft grand Sc fort , lur-tout en eempàraifon dès
.autres poiffonsde ri-viere.
Ç Â s n a R. C ’étoît un mot Gaulois , félon Qu'inti-'
hen , qui fignifioit un flatteur.. (fij Et in “orxtione La*
kieni ^ dk4l [ji&e Hla Cornelii in Poliivnëm 9
Cafnar ^ ajfeélator, e QMiâ ducium, On emploie encore
quelquefois^-dans le- bas Languedoc lé mot de Cagnar
dans la memë fignification ; mais cë mot pourrait bien
yépir. .du-fiiot latin fd&ts fichier?:, qu’ôn prononce gagne
îÊm
^ L a n g u e doc, Part, III. Ghap. III. 4 6 *
vers Je^bords du Rhôpe , ;& lignifier par conféquent
■ m chien couchant, un-flatteur. Lés mots de Càfnàrjni de
Lagnxr 0 ne fe trouvent ni dans le Gallois ni dans le bas-
Breton.
P I,D D 0 Ü,L ° •** mot fignifie en général des En-
gelures en quelque endroit que ce' foit. On dit encore
s la Principale de Galles<4 C h ^ d d ^ S c *u pluriel «Da««*®*.
■Chyyddou, pour dire une Tumeur en défierai; une groffeur
qui fument en quelque partie du-corps. De cette ancienne
racipç celtique on a fait, füivant les apparences, lesmotâ
de Ltadoui & Uddoulo, qui font encore en ufage dans
le Languedoc pouf fignifier’| non pàs une lumeur en -
general, mais un ^ » ^ particulier de Tumeur.
l l C0 >apCÊ : S LeVem de CcrS' ^ Partie
■ C lo s s .ê s. Ce mot fignifie en Languedoc , les ce.
mes des notx , & fur tout les noUuk des olives. Il eft
évident qu’il vient du mot bas-Breton [b) Chez, , Ùotzen
fignification , & V o n prononce Û<ky\ P"de * *
■ J P Ë -ef t f ce d-e p o if fo n .> ^ le Gloffaire
T en ufage . W(fcai..
ÿ n s- le haut Languedoc & dans la Gafcogne, Il vient ^ u°*-
de Col qui fignifie en Gallois àrrefte dèspoiffon. Ainfi CO DaWes,.»«»
È È tl W ¥ Advient p a r f a i t e , / i ^ - ^
..............' . Boxhornins in
s origin. Qallisis,
’ C o m b e fighifie en Languedoc un vallon, une val.
«he£ les^Gafibi ^ Cu^ ou 9*m1 4 la ià&np fignification (0
D
D a g er ou D a g r (e) lignifient en Gallois un pot- X/) lhit- Et
inard,une dague. Ce m ot eft en ufage en Allemand ,}en S S x « - # « .
François & en Languedocien, dans k piême fîgnificEtion'i tu. , J, 5