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rive droite de ce fleuve i e’pft .donc en Provence quffl'faïufe
chercher cette Ville MAnatilia , & non en liangugdo^'i
; jCarçajJtent pplcarum Tç$o/oegqm. Çarcaf]ÇçHtine|
Saint Ùberi, eu plûtôt Saint 'ïiîberf ffiriPEràtm,!
/comme on le prouvera cir=deflous , en eÿphqüaritJ les
Itinéraires.
Vàmèolétfrï, qui &'Atlantici. Pline fait encoremeh*
non dès Cambolettri en parlant de l’Aquitaine, dans le
11 ebap. 19. du IF. Livre. A fuivre l’ordre' dans lequel il en
parle', on'doit ^ placer près de l’Agénois, fur la fron-
nlfe?du Languedoc ; ainfi iftiê partie1 dt^es’ Pèuples^ a pû
à s’établir, dans ,1a Gaule Narbonnoife^à laquelle Bs cônfi-
nolént. * r , \ t }
Lutevani, qui & fyro^Nero»kmfm Je fgat^uedaplûparn
des Auteurs.
de Pline les Habitans de là Villeî& dADibsèfe Ae Lode-
vè en Languedoc. Mais j’avoue que cettêRopihffiArié rhe.
paroît pas âflèz‘bien établie, Pline eft lëdeul-,desrataeienâ
qui ait parlé.des Lutevani. Il n’en parl&mtm Ævercillanfc
s’appdioiênt aufli For^NenoMenpsym ÿ 'làM ^ r: autrement
leur polîtion. Enfin nous fçavons d’un cote que
Ptolcmée conte FàrtfnfNeronisenttsÎés-V illes âc^xAlemiui-9
& il eft certain- de l’autre que les Alenttni habitoient
dans la partie de la Gaule Narbonhoife, qui porte aujourd’hui
le nom de Provence.; En voilàaffez poutéondbrre
que' lés Lmevani doivent être placez en Provence .'Du
moins en voilà(t-il affez pour âonvenir>qulon n’eft pas trop
bien fondé a ies placer en Languedoc.
Nemaujùnt Ârecomitjprùm. Nifmes.
«at. Pifa»£. Pline parle encore (a) ailleurs du même lieu à
' Poecafion de la laine qu’on y recueilloit, & des étoffes de
* laine qu’on y fabrrquoit. Ifiria, dit-il,. Uburniaque:( lana)
filo proprior quant lana, pexis aliénai ' tyejlibus &■ quant S a-
lacia Jcuiùlato textu comme ndat in Lùfitiïnïdfimilis cire a,
JPtJcenas Provincia Narbonenjis. C’eft-à-dite , « la laine dJIl-J
» trie & de Libumie rèlfemble plus a du pq^qu’^dçd3!
« m g É f e Njfei■ PMt:cii,j€hap-^Mm : 1 dm
>> laine. On p | içauroit-s-gn fer vir pour* faire'dès;.draps a
*> longs,pods. On s’endert»^/a«A-en Portugal ,aujour-
p d’hui Alcaçaf doMl dans l’Eftramadurc ,'jpour faire des
de laing pn* lofafigé.qui ont de la réputation. Il y
». a, de la lmnçÿjl^^pi|fne qualité aux environs de Pif-
» cenaidang.lâ Prqvipieeï^arbonnoifet > t\
Le torrent- dgl-’opinion commune vèut que dans l’un &
dans l’aune de ^eapaffages,,--les Pi/cena dont parle Pline
ioient la Ville de Pézenas ip^là pëfîfe riviere de Peine’
% trois lieues d’Agde.. Mais.^e’èe, opinion nelâiffe pas de
quelque difficulté, & l’on. pourroM'Jhutenir avec:
affez de vrailemblance qgqlês Pifeenx àe.Pline, doivent
^tendre du village à t iPex,enfr près de Bedariéux-, à
aois heues de Pezenafc vêts le NordAmeft. Le nom'coiï-;
ytent, certainement mieux, At.c^eft d’ailleurs dans‘ce quar-
ÆÎCf qpc>croit encore aujourd’hui la laine que Pline.attri-
I P m&bPdfeehoe. Sur ce pied-là ce lieu, auroit donné le
nom, 4ei Pj,fçgnatium, Pezenadois^unt certaine étendue
d.e pais £ e^rdgrlà que la -Ville de Pézenas. bâtie fur
les-confins de: cgpterritoire, auroit pris le nom de Pifcer
natium, d’p,ù ?feft formé.celui de Pézenas. Mais il fuffit;
A!^rri<4 e notre conjefture, & cette queftionî n’eft
pa.s,affez importante pour devoir s’y arrêter plus long-tems.
■ R»teni...pline met au nombre .ideV:Habitans de la Gaule
^arbopplfe - les ÿ^ffttardiret'.les ^ habitans, du'
Aouerguè^,Mais ,qela ne doit s’entendre que, des Habi-
i M K Rouerguo., que Jules.,Géfar:t{^ appeHe m e nt
Provinciales, c’eft-à-dire^^rg^ Àe laÆrovktce\ Nar-^
honnoije Gar1 d’ailleurs il eft certafii par le témoignage
4eM) PIme lui-même & des autres Géographes -anciens,'
que les Habitans du refte du Roüergue étoient compris
dans l’Aquitaine depuis-,1e tems d’Augufte, qui les détax
a de la Celtique f dont- ils- faifoient partie , anciennement.
‘Âr'Avi ■■ -4 -; .f.- rV^Mrÿirl Ajài
i Tett0fagumL Les Touloufàins: ; ,
t Umbratfict. Ce .font le dernier peuple dont Pline
(x iij
t, a ) Comm.de
beüo.Gallico, lib.
7*.
(i) Hiftox. nàt.
lib. 4.:icàp, ’lÿ,