(a) I* Meteotis,
Traänt. ÿ. cap, y.
(t) Theatr. »ira?
humane, in ver-
bo fins, gj
( y ) Anatomise
Pliylico-hydrofta-
ticæ foncftei ac
flmninum , l i b j .
cap- l.§. i.
4 1 4 M EMO I R E S P O U R L*H 1 S T O I R È N A T U R E E L E
&jlus maris imitât ut , tk1 Jimul inttimifcït tunt: G atumnaincre-
mentis in Burdegald. Je rï’ai aucune^onnôiffancède ce fait
&;je ne ffaUrois deviner d’ouVaren l’a pris*. Il femblîrque
le Mar fac dont il parler doive s’entendre d’un Mârfacfur la
ïiviere de Lot dans le Dioeèfe d*ATgen, à unelieue ^demie
de la Garonne; ou d’un aùele'Mariac dans le même; Bio-
cèfe d’Agen, du qôté de Médaillan , Soà deux liéuSSe la
G^qnne g qui fontde's feuls lieux dé cê.’rïom què je cbn-
noifle emGuienne. Cependant je qetfçauiois m’empêcher
de foupçonner que cette» fontaine \le Mdrfâc dlnthl eft
parlé dans Va-ren, ne foifla même que la prétendue fontaine
de Bordeaux,.dont le s "^ ’ Commentateurs deCo-
nimbre, & dont (fy BayerEnc -parlent -commet d’ude» fontaine
à flux & reflux, mais fur laquelle le. P. Gafpar Schôtt
lui-piême, tout crédulmqu’il eft, afîkre^qu’il a inutilement
queftionnf plufiçurs perlonnes,,qui avQiènr^dejnSelonS
rems àdîordeaux*»
» V
De U Fontaine de Môntmerveille , dans le iPalatinatde.
Cracqyie' en Éolo^aët
On attribue 'à une fontaine du Palatinat dejSico^g^dii
Pologne 9k.lafrcfrictéde future Lp&çdvemènt.dfifâ JLune?
Voici la defcription qudJ. B. Denys, Médecin [ordinaire
du Roi ; en-afait dans une brochûf©’impriméedL]?ar js’ en
1687, in-\°, fous le tttfç de RèlàtpdcunÂfe- dîufiefontaine
découverte en Pologne^ ‘ ‘laquelle entr’autrësyr^pfîhe&Udécefle
de fuivre le mouiiêrùent 'de la Lune. Il prétend que cpqûjil
en d it, eft extrait fidellementçle p relation qui fdi^ ^yojt
été éhyoiée par M. Conr^de',premierlMédednde kyRéi'ne
dePoIogfft, Marie dp la'Grangé’^emihe' aé’JeaU w ëié^i.
# U y tp , dit-il, une montagne 4afls jk pçtW Polbunê ".
» au Palàtmat de Cracowe, àppéllé^ ïfffo&iîp'e'tHe , ‘qtji
» t?ejft éloignée que d’une lieq© |j£ R imanoyq, bourg qu’aie
»> a yers [’Orient: Elle a du côté de l’Occident DoucU, qy*
» en eft à trois lieuef i dü côtédu feptentrion Çfo^p, qui
».©n eft à;deux lieues, & du coté'dujnidijes montagnes
» de Hongrie,
» Au milieu de cette montagrîe du côté du midi,il y 1 urig
P grande
- d £ :L'A tJ ji ¥ g-D-o ci, Part-. IL 4i 7
» grande fontaine, que Igs habitans ont revêtue de bois en
» manierè-de,puitSr L ’fâuen eft fort belle &.çiaire, & com-
»tpe ejl,e,X0rt detefr^y^ jrngéEuofité'.& par desfècouffes •
» continuelles^e^le^fprmp»quantité de bouillons , dont le
» bruit fe, fa,(ji'entendfe àAplus;.4eideux ceps pas^, & l’on
»*V£>it pàr^re^rJa furfaoe plqûeurs petite bouteilles, qui
» ne &ntpouEgânt aqçpiQpagriées'd’aUcunq.écume.
,» Le mouvement de-pett^^uree a g^nd-rapport avec ce- i
H«^ lêM.b'W? qydïii Lune approche.-
»Sedorf plein^lkaufe hauffe peu à peu,pAuflant fes, bouil-,
vions.plus(Jiaut d^j^r.en-j.(^|ï; 8ç quand Ja^LuHieeft pleine,
» elle montj^fthauE^ qufjpefe répand par deftus^s border
» qqi -Mais au d é ^ à ^ ellé»s’abaifle peu à
v. ggijlf^MU^Ies- bouillons qu’elk popOTe dans-^dernier.
»^uayt^ri AlfkRuey* fcmblqni^g^qfonqer^: rentrer dans»
x ^ Sffien^&s,endroits>djoij>ilsvrft')t;fp,rar ^ ƒ
-y On ajoute que l’^j^<t|ej^ctqfp|itaine,« ne fe'^ele jamais
» dans fa foarce.p4ndantleshiyers|es|üiu's rigoureux ; qu’el-^
I leA^f^mnie., fi l’on en 'approche un flambeau allumé;
» qu’elle brûle aufli fortement que le» plus fubtil efprit de
» yin : EnHn quelle'eftfalutaire pour p]Ufieursamaux qu’on
” dansr'la jmpripj’^ tVie-régardenr.
pojnt la queftion que.i^ous traitons. ^
Onftrqiwy^^êttiç d.ét^ilÿi|J dans l’HiJfoire naturelle-^ fa C*] Hrfîor. natora!.
curffigfedu Roiaupte, de*Jdplogne du P, Gabriel Rzaczynski^ j P“‘
J efeite,L9!pnGis,^iriiprirnée en latin à; Sandomir ^-40. enr/«a. i,V ^ ' t*
l^ 2-1 l’extrait,qu’on ayoit fait dahsjje Journal
de.Leipfic, du Mémoire deM. Denys,dont ànVie'nt-de-parr.; y
1er. Maison fuppofant la vérité de cette relation , il eftyifî-
fontaine n’eft point une fontaine ,à flux &,
reflux , guifgu’au heu de, hauffer & Laiffer ^gp^ fois chaque
jour,rcqmme la marée, elle ne hauffe & ne baifle qu’une^
fois le mois-, fuivant que la Lune eft pleine, ou qu’elle, eft
en^cours. y'
I. Jl parQitpar ce qu’on vient 4c dire, qu’il y a peu.4%
fontaiftés périodiques, à qui les Observateurs, même les
plusindulgens, aiçntaccqrdéla qualité de fontaines à flux &
yeflux. Aqjeine avonsThousyû en recueillir jufqü’â fix.
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