358 M e'm o i rb s t o u R' l’H i s t o m n a t ü ’r m i t f
un orére qui n’a aucun rapport avèt les marées. Gn appelle
les derniexes ftmplement Périodiques\ êc on donne aux autres
le nom de Sont Aines dftux & "reflux.
m eft içependant très-incerÈain qu’il y ait des P entames
qui militent ce dernier nom. On nefçauroit du moins dit*
convenir que cellcs/à qui on le donne , ne puiffent fe ré-
düirb facilement à la qualité de Fontaines Amplement Pé-
. .ràodiques, &nepuiffents’expliquer parle même principe ,
fàfts - admettre aucune forte de rapport avec les . marées.
Mais nous aurons occafion de traiter cette queftion
dans le Chapitre III. Il fofBt ;âe^emarquer^icr,une, différence
plus réelle entre les Font&ies', à- qui l’on donne'
• le; nom de Fontaines Simplement périodiques.. C’éft que
dans les unes l’écoulement ceffe & ^revient plufieurs fois
dans le jouf , ;<ae qui fait qu’onles iappelle Intermittentes y
au lieu que dans les autres écoulement faqs ceffer pipais
entièrement y augmente & diminue plufieursifois dans les
24. heures par des retours reglez , d’od .vient“ qu’onJes
-nomnîé Intercalaires. Les exemples de çes deux-fortes
de; Fontaines Périodiques ne f font pas rates * & nous
. ’' ü f en rapporterons plufieurs dans, (a) deux1 autres Mémoh?|5.
La Fontaine de Fonteftorbe >, dront ihs’agit -ic|pfpeut;
& 13* être rapportée à l’une & à, l’autre qes^deux efpeces
fous differents égards. Nous l’examinerons* dans ce Mémoire
comme- véritablement intermittente , -parce que
c’eft ainfi Iaçerfonnê , qui m’fl
communiqué Xes obfervations, -Nous rapporterons en-fuite
le Mémoire du P. Planquent, ©mTon.en parle comme
d’uneFofttâine purement m^rcalairë 'où .oh ^explique
fur ce pied.
La Fontaine de Fonteftorbe fèroit connue depuis long-
liwin ve°botéms, s’il étroit vrai f ■ comme Adrien de Valois [b ) Ta
cru -, que. cette fontaine fût la fontaine Orge, dont Pline
llf à parlé, qu’il a placée dans la. Province .Narbonnoife-,
. n cap zz. & dans la fource de laquelle il dit qu’il croiffoit de l’herbe
dont les boeufs étaient fi avides , qu’ils enfonçoient iâ
tête; dans Peau .pour pouvoir y atteindre. In Narbonenft
Provinciâ nobilis Font; ’Orge.pomine eft. In eojoerbx nafleund
E - L a n é tf bd è^c. Tort. ' F L Ch-afl. I. fl. 59
fttr in tanttm ixpètttx' bobas , ut m&rftft ëÀpttiims tetb tas
îquxrmt. • Mais outre- qu’il' ne- ëtcftt point tPberbé éSrqtpil
n’a où >jJmars en croître-dans‘la foùrce de,-Fonteftorbe,
qui eft <fe roche vive, il paraît prefque certain que cette
Fün|atoé dont parlé Pline, eft dh fàmeufe Fpntaine
de Vauclpfc. dans le Comtat, à'iaqüelle la defeription, que
PEhe fait, cormênt parfaitement. G’gfi.de- cetté Fontaine
auffi, quç Pe fameux Bocace a entendu îéfpaf-
fage de Pline qu’on vient de citer, Sdrgta , dit-il
pn Narhonenfl Proi/ineiâ Ittco tjtti 'vutgo 'tbtettur Vallis ejaufa,,
fins nobitijfimur eft . . . , , Producit in fimdo- fût ‘herbarfr
ddeb bobus faprdxm , itt dtverjis ad illam carpendmn fub-tendis
capitibtis affidut fhfcentes fitrè ad’ fiftàcattônevr uftpue de-
tinemt. En quoi il a été fuivi par Éw|pP!j Poldo d’Al-
benas,' (g^’Papire Maffon ^ 5’|anus Cfeciliys' Frey flffif
Ortelrüs ff/j*Ferrari, f^Baiidrand &c. La rîyieré!que;
.cetteforitame forme, ‘ qui, Vapp'efiejSa.* rivierëypl' -dç
éorgue, conféré mêmp %icore feancicn nom 'd'e'rcette
fontaines-car. c’çft ^o|,J|Pqu’il-faut, JiredansPleiT-e^^de
pllfê, àu qn’bn-y lit £ ;du“ ceîlîméncè'fe'emt
^■ 'èe-lnofn -nç s’étant perdue, caüfë'dela rencontre
dé1!’#-, .pat où finit îe mot Pont, quijpfedede*.
‘è^^^cndciht ipourappuier cette première méprife 5 M.^d.ç
'Wo'is eft tombé dam une féconde. IFa prétendu, que^ la
Fontaine dont il; eft iciqugftioné,s-appeUoit Ffnt-dftjrgue
v^.Pobt^ftbtgue , & il .vouloir même qu’on-.ortograpfoât
àinfi' ce rfom jj Fontaft-Orgue ou. FonfeftrOrgue ^
jrêndrei?’plus approchant de celui cforli fontaine dç1 Pline?
Valois.^cite pour garant de ce ^u’il ayante, cer|:|i&s,
..Cattés. dg.Oçographie , qpe fé ’né'çonnois ; ffia^s il
eft conftaùfcjique ces noms font in'cé»nus ,pap ,
''qâe'%^êfoiTtame n’y en a-'point d’autre;,qqf^elur de
- Fonteftbflmm
felQuârid ôn'fçait la langue 4U pds ? -°P-.cenn^foiP^inç
coule^"on cçKnprend ,-pême aifémçnt ,
coqvient *’ én-'éçfou’il exprime une propriété qui lui eft
J: î&rke P. Kirche|;|a|cnfÿ^ayijç s’appellent Efiorbe,‘ parse
montagne nommée EJlorbe.tSlc , a monte ad cu)tts radi:es iutjaett.
Mvnd. MijïeïmnPwîrAfV ' s ^ ï : : 1 ■ -■ : ; . 1 '
K k i]
(a) Voyez Dale-
champ, In notis in
locum Pliait modo
lauAtuum. . ; ;
(g) Lih. dè Fon-
tibus. '•
(c) Antiquit. de
Nifines, à la,Table
des,R'oms,qui cil à
(d) Defcriptio
Franc æ 'f.ç.'rt’iiïU.
n i y iç Sorgiâ. ' .
‘% f£m4jn’ï& JrolU
iSSIS1"’1 ^hiluiuih
WÊÊKÊ/Êl â
Geographic, in J
yocaQbgt.
i] f I '
m. iv.
;. ( h) On trouvé ,
des exemple^ pa- »
reilsl dans l'Ars
Griticatyoann. Gletpicïs
Fard- S :ÿ.. ScS .