3-f2 Me m oir es p Our l’H is to ir e n a tû r e l l e
Si l’on fouhaite fur cette matière .un plus*grand édkir-
ciliemenf , on peut -voir, .dans le
ftue nous •allons dire du V ént ' dcLW dont>la -.caufe ell
à pcu-près la -même. K.
_ VI* On voit allez ,par de qu’on vient d’expoifer, quels
dont les Vents,qui amènent fepluie dans ?tedüferentes
parties du Languedoc, Il pleut dans le haut Languedoc
par un Vent d’Oueft-fud-oueft qui vient du côtéride Baion*
ne par; le,chemin le plus * court , qu’il y ait de la lier
|j® haut Languedoc. Il y pleut aufli quelquefois par le Vont
a Autan, mais rarement, & jamais ,^que lorfque ce Vent
tient.la Rumb duv-Sud^efty ?c’eft-à-dirë:lorfqu’il: vient- dk
re&ement. du .milieu; de la mer A.Méditerran^..,-gjg
Dansée.- bas Languedoc jufqhà Garcaflohne, de même
que dans le Gevaudan -, le Vivarez 8ç le Vêlai S il v>.pleut
des Vents du Midi, qui foufflent direaement ’ de4la mer
Méditerranée , f&rqui, p^rc,cettej raifon y portentrle àqm
de .Vents murins + Il efiipduStant cerçfliin: qu^ilr.pleut quelquefois
djns If Geyaudaas^-même dans les balfesGe-
vennes du Vent d’Ouefl, mais pela eft raréÜC
Enfim à_ Garcaflbnne , -qui le milieu entre le
faut & le bas Languedoc, il y pleut également &, du
Vent d’Oueft-fûd-oueft , & du Vent d’Eftdud-eft, c’eft-
a-dire de chacun des Vents qui amènent la pluie* dans
le haut & dans le bas Languedoc!
G H A P I T R E . I X.
D’un. Vent particulier qmfirVâ^^mx^unë Montagne,
fus d?un 'village du Diocefe- de JVkrepöix.,v4# pt.e%!
■ des- Pyrenees.
AL extrémité du Diocefe.de' Mirepoix »joignant Ice-
hit d’Al et y il y a un petit ; village. appelle Biaud où*
ïi'Jcale , qui dépend de la- Parpilfe de Eivert dont. la
Juiüee appartient au Seigneur. àe.Nétw-. Ch village eft
lur le grançl chemin de Chalabre au pais de Suilt,/dans
un
u ,1 $ Ë|ÉÉ y h . . ,.
unvaljph; allez étroit;,.renfermé de toutes parts de hautes
montagnes, excepté du^ppté du Nord-oueft, où en
sékrg^fanp.il fe; jpint à,la plainelçie Pivert. Deux ou
trois cent pas^au-delà de çe village , & environ àmf-
éqte^ lâ mpntagne' Ipr ^’laquelle il eft: bâti , appelléè le
Pui du J i l l ,oti Jtl{eul |,eft percé,e de plufieurs* troué du
foupiraux dans une etendue d’environ deux cent pas en
long ^‘Sc cent; cinquante ..en large. Un des plus grands
de^ces-'Soupiraux eft auvbofd même"! du^ chemin. Cefl
pars c^^trous qu’il fortr du creux de cette rrrontagpe
U1Went; r appellé * Jet tent,‘de‘Bas ,, -qui ^buffle dans * Ge Ueat pa-
toute fil?étendue du vallon, c’eft-à-dirç depuis ces fentes roît avoir été ainfî
jufqu’au -village de Biaud iq./Jeux ou -trjois cent pas en-
core. plus loin. pece de F«»/ dt
Voicû les:; principales 4partjicukntez., qu-’oif ^remarque
dans le cours de de Vent , ç elles -'que- je les ai - obfervées
moi-même ,. ou. qu’elles .oa’pnt 'été -, rapportées parades gens
d%pais j,-dignes-de,foi. ,t
I. Çe Vent fouffle d’abôrd ^èrs l’Oueft, parce que le
côte'de la montagne d%fcîïfort, a cet*alpeSt : mais cohî-
me il eft forcé* de^étendfe félon la direâion du vallon ,
i^f^iétourne-bien-tôt. vers le JNprd-dueft ,,pa^e que le
vallon a-C£tte’pofition, ainli qu’on l’a^reinarqué*. ,
■ fttIL ^G’e-jVent fouffle toujours , niais ula fptcè'aVec laquelle
il fouffle’, eft fujette a-degrandes. variatidns tantôt
il eft violent jufqu’à dëràëiii'er ‘les arbres y-tantôt au
contraire il eft -foible., ,& quelquefois même' on ne.peut
s’en appercevoir qu’en mettant la main dans lesdoupirauk,
ou eh y introduiianfc quelque chofe, qui puilfé ‘être faefté-
ment agité. .
III. Gel, variations répondent exa&ément à la ferénité
de-l’air & au chaud! Quand le tems eft Hair ,, ferein &
chaud, le.Ycnt eft'fort Â:violent -, il^kifoiblitapcontraire
& celle même d’êùe fendble., ( quaddi je .tems eft çduvert,
pluvieux', chargé de brouillards,^ pu..extrêmement froid,
IV. Derlà vient qu’en été ce Vent régné ayêc viplence
& prefque, fans, dijfcontinuatiofi parce qu’alots Jp tems
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