4 o â M E M O I R E S P B U-R E 5H I - S T O Ï R R* N A T Ü R E t L E
- (.) Henri Seddin Î “ “ ^ M P R V *
de Berne, Minif, gner » que M. Scfeeucbzer a tranfcrit dans fon ou-
treji'Haflen. vrage. On y prétend « que cette fontaine commence
Tom j iMf e©u|eç|é foir 8à Se ceffe que le.foatfo ;
4 g j f * » qu elle couie-d’autrefois |e matin, & que fon cours fe
a renouvelle pendant le jour même ; qu’elle coule fouvent
» fans interruption trois ou quatre jours-’ confécurifs&
» que-fouvént auffi elle demeure à. fec,plnfjeurs-jours* de
maxime maudis efl $ fltpe
aqua ejus ' vefperi pr&ftofimt , & fluxus eàrumper integrum
noBefn durât , mane fiequenti autem cèffàp, mox mme ali-
qmndo aqùaproflmm \ fiepe interdite fins curfim redt-btegrat i*
foepê aqua \efißf- très ,imo quatuor dies intégras perennant %
fitpe aqua aliquot diehus non apparent t
èfe G ® .Variations, quelques irrégulières qu’éltqs paroiflent,,
pourraient peut-être s'expliquer par-le méchanifeq que
• nous-avons établi pour eefc fortes de fontaine?, en fup-
pofant -É&71 Variations proportionnées ,■ dans; la quantité
d’eau.-qui aborde àcettefource , dépendamment’ de la
fonte desrieiges , plus ou,moins grande. On peut,voir
^ «Meffus-cc; que nous-avons i M M Mais il faut
• avouer qu’il efl difficile de 'rien établir 'de -bien¥olîd‘e lur
des -©Bfervations lï peu éxaâes, & fi anal conflatées-f Pêut-
être même' que'fans aucun méchanifme particulier i Ips Var
riatibns de-cette fontaine he viennent, que des- feules variations
qui arrivent dans la fonte des neiges, foivant
iefqûelJcs cette fontaine , qui n’eli point entretenue d’ailleurs
,dbit couler ou tarir fais garder aucun ordre pé-
riodique.
X V I I I.
De lafiource de la Reinette aux Eaux de Forges , dans le
Ë Diocefi de Rouen en Normandie.
f É J l i j i £ mxEaux.Ae F«ges
tgkp.*. • lion d’ooierver q u e ® foucade la Reinette-, qui e#'-la
M l É ' plus abondante des trois fourcesminérales qaiyeouîénti
rf^es",ku’findu M 6* ®n s fon-cqurs des variations réglées Ä péripdi- ,
zivn. quesr. fJ) « Tous les jours régulièrement vers les ,6- omjfy
p b L a i^gîükE b oc. F a r t. I l OE a p rf lM l. f l f o f .
».heures dmipatrin <& v?ers,l$s 6. ou 7. hernies du foir f
jfjl’eau qui en fonvfe brouillé pendant environ uhe demie
» heure Jdévient ropgeâtre & chargée de flocons roux,
» plus o&moïris-gros,, qui fê changent en une-e^u*iodffë^
» quand on des yreinue - dans la maim Le relie du- jour
» &■ de la nuit dette eau efl fort claire1, à quelques pail-
»- lettes rouffâtres pr|s '|Pq,u’-eUe charrfofpj-efque toujours
: JLCe qd’M'y a de hîfÿiinguliet" (keftqiPon prétend ^y«L*RouŸierfi*
que «ices eaux, ne coulent pas plus on|ihéms aBondam-
» ment lorsqu’elles font) troubléès^queî-'lorfqu’ell’es -font
» cldires,'. , dqforte.'qu’il-n’y .a^qué lef feul - brouil-
» Icment : Mais^çéla n’empêche -pas pilé teette fontaine
ne dqive être mife^û'liombreiies fontaines périodiques,
& que ce"b¥oüillem©ftt-, réglé qui j arrive de douze en
douze heures, pe puiffeî^. ne doive ’mêmp -s?expliqüer par
lé même méchaiiilme ,-q^i fort* àpx-pM'qüeé leé^ vacations
périodiques dés /aùtresr - fontaines de'îqêttë, -'èfpece par
rapport a, leurs- éco^lemens.
■ VX I X.
D’une fontaine périodique-fur lé chemin du village* de
Toûillon a Pontarlier , en Franthe-Gomtéip
On doit à M.- Piganiol de la Forée unmDeficriptip» de
la France , très-quiMedfe & frës-exade , & qui des la'fécondé
édition jfëté portée à un degré dpperfe&ibn, donc
un ou-vragg-chargé de tant de f a i t s de détails, parojfo
foit difÉcilement fufceptible. '
Cet A«teui y ^ } fait,une defeription aflez exa£l#de là (a rm r n
fontaine périodique deBelleftat ôia deFdâteflorbé j;‘doht u I mi,' ' f*P
On a expliqué la nature %>ci-deffiis.' Il y parle {.dO.^illeürs (0 p»n. 11.
d’une, autrefontainb de la mémo efpqce;., qu’on trouve cka?' '•
•dans la- Franche-Comté fur le chemin de Pontarlier au W 'fm. 8.
Village de Toûillon ; & il marque que cq quil-cn dit,, efl: 4S^'
fris de la defeï-iprion que M. ÇcAirvoifier-, Doâeiir en
Médecine, en-fit en; r 690.
2 ‘ » -Cette fontaine, naît, d ce qu7il dit, dans un lieu pier-
» reux , & comme elle jette- par deux endroits féparez,