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dus. Il efl vrai que l’un & l’autre de ces Vents font très-«
— viqleas , & qu’a-e'et egard les* Anciens" éif ont parlé- à
peu-près dans les memes ■ termes ; Mais Vils font d’ailleurs
abfolumeat diftinas, puîfque l’un fouffle du-Couchant an
Levant, & l’autre dU'Septëhtriôri au Midi.
IV. Le fécond Ventcjui^egne dans le même endroit,
eftdireaement oppofé' àtk Bife, qu’ôn vient de décrire,
&. fouffle par conlequent du Sud-au Nord^CQntre le1 ebuy
rant des-eaux du Rhône.* Sa violence fe-fait féntir furé
tout à< Valence V i Viernie, û quelquefois même jufqu’à
Lion. Comme il vient' direaemént de là-mer', il n’eft
Connu vque, fous le nom de- Vent marin. g|j -s’étend du côté
occidental du Rhône , dans'le -Cfocefe d’-üf^ÿ&ÿrin-
cipalement.daris le Vivarez. Il-y amène ordinairement-la
pluie , & alors il ef^moiris incomtnôfl© \ au liCu^que
quand ïl efl fec ,"ce .qui-ârriv^CouVent ;'d.aqs l’Été $ il y
produit lésf.’mêmes effets, que le Vent ,<PAu$&"'dansée*
... haut’Langueçioc».
V. Enfin il régné fur les"côtes 'dg Languêâ'ô^-'d^luis'
Leucatç jufqu’au Rhône dès Vents périodiques^-qui-îouf-
fient de la^ mer ", -qui ne fpufflent qàe dans P-fic^qui ne
. fbufflent même en Eté que dans les jours les plus chauds j
qui n^çomj^ncent^ fouffler -que Vefs^lê#îielif ^ou: dix
heures du matin ■, qyL ceffent de fouffler-für lesxcinq heures
du fojj v^quL%r.vehtxàî tempérer-i’àg(|êur«du foîeil
qui rendent la chaleur du jour plus fupportable ordinairement
'quexellp çféjJa nuit.
. Ces Vents viennent de la' mer en droite*lignée ainfi
ils faufilent du Sud au Nord , ou de Sud-efl au Noyd-
puefl, fuivant la dirpftion d'Cs côtesfdf Languedoc/qui
font une efpecé de courbure ou de grande hhfe-, pour
.lw M Ame. former le Golfe de Le^n. Eteju , dit («e) -Aulugelle ,
.x.*ap, x%. , ,,. ... çum cmis oriipr , ex alia, aï que aliû farte cæli fpirant.
Ils ne s’étendent dans l.es terres qu’environ fix ou
fe-p:t lieues , c’eff-à-difX jufqu’au pied.des Moiirs Pyrénées,
dans Ip Rouffillon So l de cette’chaîne de'Montagnes, qui
faifoit autrefois partie du ^ i5n\fCemmenps.
Ces
b k L avn'G ü e d o è l Part. Il: Châp. FIlL 343
: fCès? Vents s’appellent aujourd’hui dans le pais le Gar-
bin: Il pàrôit'pâr célqu’on vient de'dire qüe les Anciens*
les ont décrits fous jet-nom de'Vents Etefies , .c’eft-à-dire
tousdèsuahSïf Je
fçai que’cesiVent^EtéTieS'étfoient --principalement Celtebres
dans la baffe Egypte, mais ils ne laiffoient päS, d’être connus
fur ISfbdä'd d ^ !,Ât^ï:denlâ Méditeitàbée. Ætefioe
#)y§e'a*eqü&r- hiem^ nôn\Jmt , afiateincipmnhfiàr^ü\:M.p: |L natu.
jfomüïculofî~% nantis & delicativocantur, qubd matàeljpçfcïtmt tal. ub. 3.
fur gère. « Les Vents Etefie^, dit-ilt ,t ne^fouffletit point IO,& *¥ v
n pendant Phiveb, ils firèfcommênèent'à fouffler que dans'
s»rïfpliéé' ffâïéc': onr; accoutumé de les appollet-
3> “des pareffeui '& dè§ dormeurs, pJfdéîqu’èls ne. fe le-
» vent jamaß' le rhätin;:>
ï Pjine-(^)' parle à ppü-près de-fnêjné’ î^LéS -Vents' Ètê5
» -fies’ , dit-il, eefferït qrqinaifèmenflRdanS''la huiï ,•«& né ‘ ' ’ z‘ ca?"
ô) f#l©veht>(^iféffur les «neuf heures du matin En Efpa-
j> gne ils foufSént du Levant ; 'dans' le Polit 'dii Septen-
rf teioni ilaiiS. les* 'antrétipais- duimidi.^rß/fö défi
t o u i f t ijfäkwMMtäBimi 'êriuittu#. Jnflijpdni$\ .‘Vv'i*j
ab briéitt et fiatfä&fß èorum }'ïn 1 PoMP'ab 'Æcjfiptÿhe'ÿ reliqtdi
in fitWïibMnk-mefidiei Vi: I x :: î;x ; -sviföxt mm
Explfémtàn disuèâhfib 9 qui pfodffîfifiirh-s ‘Fêtttifiirtitwli£rs9
'fi&otoß dmtoiint vdiït&iÿfeFtA •
Tellës fbnt les obfervations qu’une doiiguô - expérience
a donné lieu de^faire fut les'Vents, qui régnent en Lan- -
guedocc II' #agito|i prSfeôt d’envfendïfeiraifOn pâr'|a;pif-
pÉicibh' cénnue"de la fur&ce »H&petre' Province, mais il
faut pour bêla': prendre la eboîe de plus; haut. -
La partie- méridionale * & occidentale -du Languedoc ,
depuis le- b’éfk; qu’un
long vallon, qui s’étend ' en droite ligné depuis Agile &
Narbonne julqu’à-Touloufe y &"qüi • efl borné t d’iin 1 côte-
par les montagnes’ des: Pyrénées, dont le piecbs’etend juf-
ques dans les Dldcéfes de; Narbonne, d’ Alet, 8c de Mb
repoix , & de l’aut^ p i r ^ ’i^^agnçâi'dès -iDipc^éè de