41.2JVIe m o i r ë s poj j r L’i f i s t o i r ê n At u R e I l i
qurfyrent deux années de féchereffe,, préfagèbitjès ohan-
gênons qui: a i% (£% dotrdahs le p&'éff*dj$| coule ,
ou par les foinf de François d’Ambéifç J Comte d’Au-
bqpdx ^ &fçigneurde Beleftat , lès P. 'R. qui étoient
en grand nombre dans ce lieu , furent convertis à la Foi
Catholique.
;C H A P I T R E X I I I .
.0 « Fontaines périodiques à flux & reflux , dont il ejl parlé
dans les Auteurs.
O N trouve dans les Auteurs peu d’obfervations' de
fontaines périodiques à flux & reflux, & on emïrou-
veroit encore moins, fi, l’on h’avoit fouvent compris fous-
oc nonfi des fontaines qui font Amplement périodiques. Je
fuis même perfuadé par l’exemple de la fontaine de Fon-
fanche *que prefquë toutes les fontaines , qui femblent fui-
vre le plus éxaftementfordre du flux & reflux delà! mer,
doivent être rangées dans la claffe des fontaines Amplement
- périodiques ; & je n’excepte guère de cette régl^ueles
fontaines-de ^cejtte efpéee, qui font fort prè#dêlla mer',
& où le regonflement de l’eau, eaufé par le montant,dlès
“ hiarccs, peut produire des changement réglez, qui repod-
dent auk-mouvemens de la mer.
- Je vais ^cependant rapporter ce qu’on trouve dans les
Auteurs fûr cette matière, mais en le*ràpportant ’je rte
laifferai pas de faire fentir le peu de fondement y qu’il
y a a- faire furlâ -plupart de ces observations.
L
Des Fçmarnes ajlux & reflux , donrFMne a parlé.dans fev
Hiftoire Naturelle. I
(*) Hiftor.naturaî. ’ Pline rapporte (a) : que « dans une petrte^Te de la mer
Ü JV * Adriatique' à fembouchure delà rivieredu Ima^m ,
“ ’ » d j a fies, fontaines d’eau châude , qui croiflent &
» décroiflent avecle flux& refluxVlequel çpmme pp fçait,
» cil aflez fenflblc dans le fond du golfe de V-enife-.
Contra Ttrkavu^in airineift r *<fïiéï\ ^ influla pârdia in mari
D’e L a rtG fi # d o è. Fart. 1 1. Chap . X III 41 y
efi' cum^fantibîn's calidi/f, qui pariter' cum oeftù marih c/ej?
cmt mindunturque. Ôn préterid ( ƒ ) que ces fourrés’
d’eau chaude, dont parle Pline , font connues 'auj oui- ge de Pline, qu'on
d’hui fous le nom de Bagni dt Monté- Falcone % Atuez à V1<£(.t<p
l’ethbouchure du Timavo 5 dans une petite préfqu’iffe for- Mmd. fuhurlm!
mée par la mer*,'par leTimayo , '& ‘par une perafe'rivière ltb-s• M- -*■
àfppellée di Santo Antonio , qui fe ‘jetfefidkns rle Tirft'a'Vo. ,
près de fon embouchure^ Olüvièifi#J 'qui avoit lté" fur ,A““h
les lieux , a fait upe defcrfptipn éxa^Cde cés.fiâins dans1 * *',wf*.
fon Italie. Il marque qu’ils nef font ' qu’a deux traits d’ar-
balefte dmbôrdj de la mer <,v'& il aflure'qù’ils en fuivént
l’accroiffeinent & 'fe -’déCroiffemenüf- Idem ckm mdris afin
incrementum & d'eerementum patiuntur. Il pafoît 'que ceM
n’arrivé'^ué pâP le^ImJpfefregonflemeâi‘ , & on n’en'cTôït
pafi'êefé furpris ,‘puifqbefes'fou'rctifi du Timl$by qui
ïbrit plus loin de àa^mlrt psfont lujèttês aux' ‘thê’riW Variai"*
tîons^paf fëfetïl rcgônflement de l^ntef y cdmni'ê Gluvier
le fait , voir dans Je même endroit.
1 iliC
D’une Fontaine a“flux & reflux près' ‘de <Dit\éybr:, dans le
pats de Galtés. ’jè d’une autre Fonta/ne fèmblah% en
r Irlande)? dans la Exovi&ce de CJonnaught.' p
On trouve dans les «Ouvrages de Giraldus de Galles ,
.ou,'Giraldus Cambrenfls , deux pjten|ples jdb; fbhtaings-a:
flux fe. reflux. ■ .
- Le premier eft dans. VItinerarium Cambria. L’Auteur j j
di® fjqtu’après, avoir paflela rivière de Tys^y^pn arrive,
à Caermardin \ 8d d eette ëccafion il remarque K qu’affez
ai près de-là il‘.y \ampé v-ille^ïortd, appellée 'Dinevor’flSc.
auprèstidesicetce ville 'fi unel fontàine<quiis?ffiétê «Ssiqui
» .coulerdeux fois dans les 24. ‘«heutes, ês qui imite par
conféqUdnt le flux & reflux de J la mer; Juxta Dinèvor
«iei Cupopjez^iNatunlles d'AaslncrKe.y ? & dit
iais.de Galles y fâg. jz4E . E.C ; McrreE, Pinax rerum natural. Sritannicar. fag. tz i..
parlent d'une fontailje qui flue & reflue d èun t m e,*c o triple la mer, «Jeux foisjiae
jour, &jüSvla placent dansja' raêipe Prqyiip<^;àe,jÇaeftn3ardii?v fianÿ k 'C ^ tean
'dsPaireg. Je fuis pemiadq,aju’ils( entendent parler &n & l’ansre de la même
fontaine , dont parle ici Giraldus. 1
F^gfilj
\c) Lib. x.taf.’to,