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fele , & il a fenti à'quelles railleries cette' opinion étoit ex*
poiée gjjp On dira peut-être , apute-t-tl lui-même , qu’il
»..ne faut donc:plus,pêcher avec les»,h'ameçons, ni âjjoeec
» les filets , mais avec -là bêche,mon cum reiibus aliquem,
aut cum hamis , fed cum dolabrâ hepifcatum. Opte raille*
rie devoir, te fcmble, Rengager à bien conftater le fait,
mais il a mieux aimé T fuivant la coutume, éluder la difficulté
par quelques traits d’efprit. « -Combien le luxe
» n’a-t-il pas inventé, d it-il, des cnofes plus inçrbiab'les.
» On. prend les poiffons en vie fous la table même dans
» une cuve .où ils nagent. On les. fait cuire :fur la'table
» dans des pots de yerre , pour avoir le plaifir de juger
8 c des .mouvemens, qu’ils fontV&dçs Çepleurs%1qu?ils
» prennent èn :mpurant ; on des fait même« bouillir dans
» la fâuce , appellée G arum. Après cela; doit ron- douter
» enéorç , conclut-il , que les pbiflpns p'uilTent vivre dans
» la-terre, quand on voir des-xhofegl beaucoup moins
jHï vriifemblables', E t funt qui fabulas, putant pifeem y i-
■ vere poffe Jùb terra, <X ejfbdX, non capî. Quand, intredihile
ilMslvideretur ^ ^ audirent nature tn garo.ftfiem , & cæna
cau^zmijùm^éÿeifitper coenam-.
çc . On comprend bien.quèjPline n’a pas manqué de
traiter cette, matière dans fa vafte Compilation fur. I’Hif-
-toiré naturelle ; mais il ne fait -que répéter -ce que Theo-
phrafte en avoit dit., & le Chapitre 57 dA IX. Epure de
fon.Hiftôire , intitulé De ^Terremc^Bifcibus , n’eïl que
l’extrait du Traité de Theo'phrafte , dont on-vient de
parler. On y trouve par èhnféquent l’hiftoire des Poiffons
Foftiles près d’Heraclée. Çircp Heracleam . . . . ---- unum
pifcium genus effç 9 qttpdç. extremasfiumimm.aquas^eEfetur ,
cayernajque faciatjibi in terra , aime in his/vivat, etianf
rédpçocmaninibufÏxfïkeato Httore, EjfodiçTrgoi', motuque -Jg*
ma m.corpoYum vivére eoc approbari. On y tr ouv e ’ l’h iftoire
des Poiffons de la même efpece dans la Pâpblagoriie.1
Idem (/Theophrafiusd tradit ' in Paphbaganiq Jffôjli. PlftüL
gratijfîmoi—cibis , terrenos lalfis fcrobibus , in his Pocis ubi
m il* rejlagnent aqua, On y rtrouve .enfin , comme’dans
Thepphrafte ? dpe dans-,'cp.dernier lieu les Ppiffons. s’en-
sendrent d’eüx*mêmes , & dmis oeufs ; ’Æiratuxwè.. p i
: td e LAtfîffüsrnrcrç** Part. I I I . &ap. ^
Ppfe ( Theophraftus) gigm.ÿtne coitu humorique-yinp ali-
•.quamdnkjfô'. . ..'j .. .lamitratur,.
•,f/<^®.;o«Enfin Athenqër, qui a, vécunfqui l’Empire (a) de
•^Seyere Pertinax ,■ j&qui a trouvé propos de j;rai-
rter, la queftion des Poiffons fofliles , dans -lès Recueils qu’il
a.nubliés'dous Ifôtitre de Banquet de<i pièiiljpphesyj^b ) a
■ .compilé., de même les-faits des Poiffons d’Herao}éei, & cLe
«ceux de Paphlagonie : Pijkeifoffilej in Ele.racleq,. .y.gignun-
tur autore 1 heaphrajîo , InJPdphLfgoyiâ Bffà&be#}altis
JêtiïkihuPjémdïuntur , wagiÈue iif'ÿ n fSp}s ubi mdlus ^
amnium ajjpuxus^liufve aquoe^dr tamen illic^vivireperiuntur.
II. En alléguant cesat^tqçfm^j j-e^ai éardê d ^ ïq ij^
jà les défençlre , je CQnyiens qu’ellqs font .peu folid.es. ,* de
nejies ai alleguéqs^. que pour .-faite voir quelles .oftt'été les
notibfiS^, qu’on âdeàè's ôfigînâifemfent fiirl cette queftion,
j& par quels.-.degrez'^on 'eft}: epfin parvertum fqes'tidEes
„un^pGgfplus ‘mdfpnnable^li Airdijqe, que j’ai dit ]ufqu’ri.çi,
np doit t^fç regardé^;1 que' cqràmq ]è?|)ré|ade d’uné qhpf-
tion plus intereffantequi refte à difcpter? ,'fi^r l’éxilïénce
^dps PoifTons .fofliles dans:'le RouffiHonï.hCe. cjérmer fait
.eft appuie fur^sJlétgdighagég^ds' fo rm e ls^m ê^ e ,^ .
priginauxirËn ^out ;^ffi^x^^ ;tl
^pgarde un pais .çonnu^dlj.fcr^ ailé de jpger du fondement
, qu’on doit faire 'fur ces témoignages, 8è" aé réf
ier ïur l’ptat'dréfeht dé ée palSV'l^cr-éâncê qu’on doit
onzaer aux delcriptions , que*Içâ^ariéfehs^dht faites.- ,r\
■mI °,tJl y a apparence que ç^eftdç ces poiffons foffiles dé
Roulfi|lon , quil faut, qntçndrÇ.. Ie paffage fiiiv^jn; d’4>f
riftote'ii.'odu: moins iMsli ëëhnéîtsoh J aùeun.„a.ùtre-/endroit
qu® dèsèi^dffdifBs'l&ife; : Eiguritosîc^jiécù*
p’Ôiëïft:' 'qu'il ^uifîe'rigardejli
jetais auffi faùt-lliravouer „ que fi fceîa eft ? les Çroes,’ lié
dés Gaules fur mpr Mêdftpfjjahee,, ..que,nous coihtoi^
iâê^èsd<iu} j cppaflag^
'fp:*r0eWau§-pMt^é|r:Và®r^i T)érÿ^'McÜ &r<di*itib.'a:. cap. r/i
(i1)' Deipnofophift..£/$, 8. : rj.(çj -Dc Miracafe auditisi "
-?n «nk-îfc <î»iDoV - A-A â a: