{'c)' Suger, in Fit»
Ludsruici GrojJi.
(«Ç> ÆSa Afexan,
dri I I I. ex Codicè-
YaticanojapudBi-
EQflÛUIlt
Ç 30 M E M OU R E S&P b U R t ’H I J T d R B* M tT B R E t t E
à réédifier cette viHe. Ces Indulgences procurèrent, à Arnaud
de; grands fecaurs , & il les emploia utilement.^.1
Il rebâtit, les murailles de la ville, & les fîgarnitide Tours
il conftruifit une grande partie des. Maifons ; il fit un
Pont, de.jbois. à travers ; l’Etang, pour joindre lTfle au
Bourg de Villeneuve il boucha l’ancien ( b ) i.Gram qui
étoit trop éloigné , & qui pouvoit -donner entrée aü&
Pirates Sarrafîns, dent ces côtes etoient infeftées ç-dLeiif
ouvrit un autre plus près de l’Ifle, & apparemment plus
étroit , & moins propré à laiffer entrer les .bâtimens des
Sarrafîns^ En un mot il remit la ville de Magiielontte-dansl
fon premier état, &c il mérite d’en être regardé comme te
fécond fondateur.
Le Port de Magueloime ainfi« rétabli devinfcle principal
port, de la;province< m* coni'équent dans -ce-- tems-
là que la Provence étoit l®us aine domination étrange*
re ,. le principal port du Roiaume fur la Méditerranée.
C’efUà Pj§ què/le Pape Gelafe II.- qui avait abordé à?
Saint Gilles, vint- fe rendre par mer» en r i t 8. &oÙ (<?)ï
Suger /alors Moine, <5c -enfuite Abbé de Saint-Denis £
aila lui offrir ja prorc&ion de Louis, le Gros gg contre tes*'
entreprifes de LEmpereur Henifi Y . qui loutënoiffLAnti-
pape »Grégoire-'-VIIR^qu’if- avoit fait -élire. ijGtêflj-là Uuflî.
qu’aborda (d) en î i -6 ïl le Pape Alexandre III. "obligé
1 (a) Les ïj*rx d eBernard de Tfeyjbz contixuent^ainjit
Hicf muros ' jeéit/ ISc rarres fcaîqw£ ftei t ‘
i , ,pisîU£» di virus cQütüîiç
Ipfe Gradumclarft 5 quoprædo piraticas feâufiè- a
Sæpe latrociniis littora npftra fuis.
NaviBus inïrcriajs, pek enta- gradué« altër iapértus
Non ptôetfl à terri» eftj -Magalona* » s ,
* .LM&Bé Sàgct ht HiSlmta Ludovici Groffî^ parle de Ta yille, deMague- *
îonriè'ebtnme rnie pètttê vËêy riials il; remarqué qu’isMe’ ?àçW fjbiéû &$- ■
tifiée, tant en, propter M an commeantium Sarracenorum impetus, rmmtif-
jima Çbvit,as. ;
(b ) ’Gradûrt.' lâpîdrBus & lîgnis anre omnia elaudere & obffisuer®;
fcûinavit* dit Verdoie ribi fiîgtà«
U H, 'Ci, M IN.5 CS‘U E D O <3,
dc fortiç de .Rome & . de-toute l’Italie, par la fanion de
l’Antipape Y iao r i y . foutenue par l’Empereur Frédéric
lw v r BZ rheS 0tf \ 8 W É Ï àc Trcvie^v Chanoine de
| EgM|î Cathedrale «de Magûelonnèi§^.^ÿqui a compofé
i ancien Roman :de Pierre de Prîÿùence , 8a de U belle
~ MaguelonneI & quiM Vivok. en 117 8 . fait àtfez compren-
dre en quelle réputation étoit defontëms , ce port qu’il
apnelle toujours le Part Sarrafm, puifqu’il^ ^ h o iû pour
^ i^ e id e d im Roman, puifijkil marque entphifieurs-en*
droits > s relations que ce port avôit avec prefque toutes
les?r côte'S idé Ia/Mëdd4erranée i enfin puifqu’il dit en
termes exprès- {M o u illé e tomes fi*Jîe\ marchandes-*rrb
snjoufât.-
.Cependant quelque réputation qu’ait-eue le Port de
. S l H l l par(f C pas’ à-en P ger par l’infpeâion
■ desîbocds deFlflfâ-^qu’d y ait jamâïs’-èujuii port-propre,
nient dit ,* û eft-a-dire un port,forme-par un baffin creufé
dansnles terres, ou,renfermé par des jettéesnCe ne devoir
etre. qu’une fimple,rade . contre les bords de l’Ille mais
une rade fûre parce que les bâtimens db.qnfils'Jtoienr
entrez dans l’Etang , fé trouvoient ‘à couvert des
coups d e vent de la violence - des vagues. Cela
iufhioit autrefois, tanrquede commerce fe firr^vee des
bâtiment plats»j qui prenoient peu d’eau , tels- que les
Gdées^Xes Wuftes, fcs Tarîtes ou Tartanes , les Berges
&c:. Mais la grandeur qü’on donna dans la fuite aux vaif-
ipai«,; les atterriffémens que lé Vidourle & le Lez ont
continué d’entraînèr dans les Etangs, où il n’a refté que
peu d’ eau -, & pks.que tout cela peut-être, la tranflation
i â n a W Epifeopàl à Montpellier , qui .fit abandonner-
1 lllc de Maguelonne, contribuèrent à rendre cet ancien
port moins commode , & par eewiféquent moins fréquenté
verS de Commencement du XVI. fiéde. Quant à prefent
il n’ y a-plus aucune apparence, de-port n i de vide , &
c’eit envain qu’on chercheioit Maguelonne dans Mague-
lonpe meme. Il ne fubfifte dans toute' l’Ifle que l’ancienne
Eglile Cathédrale en fort mauvais état ; & l’Ifle elle-mêr
me ne fubfiftefoit phis , fi l’on'»avoir continué d’en en-
-kverr-kiterre pour faire les levées ou francs bords du Ci*.
X X i ij
[*] Voiez Gan'eî *
Idc s generale de
Montpellier , Paît.
I- pàg. 7ï.
'{b) Ancienne édi-
. tion du Roman de
Pierre de Prévenue,
©1 la Belle tdague-
lonne.
[O En