(a) Hydrograph.
Spàgyric- lib. *, -
c»p. n * . _
- (b ) Admirand.
Gilliar, cap-y.
(e). Geograph, general.
lib. i- cap.
1 7.propofit. 18. S
(d) Dcfcription delà
France , T cm.
7. pag. 74.
594 Mém o ir e s pour l’H i s t o ir e n a t u r e l l e
ge d’un petit ruiffeau près du village de Varins , entre la
riviere de Thoué & la Loire , à une lieue de Saumur ,
dont l’eau coule & s’arrête deux fois chaque jour, ht
confpectu- S al muni, dit-il.1. .. efi Varins pagus, i» quovifitur
rivqlus , qui fingulis die bus bis tantum fiait, bifque fiagnat.
En quoi Papire MaiTon a été copié par (a) Pierre-Jean
Fabre, Médecin de Caftelnaudari, qui appelle le village
Vareiris \ parJb] G ê S c iM u s Frey 9 Médecin de la
Faculté de Paris, qui l’appelle Varias ; par ( c) Bernard
Varen, Médecin Hollandois , qui l’appelle Varaus , &c.
Cependant malgré toutësdesautorite^ M. Piganiol de la
Force qui parle du même fait , ne laiffe pas d’aflurer qu’il
eft faux (d). *
V I I I .
De la Fontaine de Bolderbom en V fiphalie , & de celle
de Singacko dans le Japon,
Bernard Varen, Médecin HoUandois , fît imprimer à
Àmfterdam en 1650. une Géographie univerfelle in-iz,
où il a ramaffé un grand nombre de faits, qui appartiennent
à l’Hiftoire naturelle- C ’eft^daris l^C h a ^X V lJ. du
premier livre de cet ouvrage , qu’il eft queftion des Fontaines
, & c’eft dans la Propofitïon XVIII. que l’Auteur
parle des Fontaines périodiques. Il ne: manquées
d’y faire mention de la fontaine de-Fonteftarbe1 pfès ,dè
Belleftat, & de celle des Merveilles près d’Haute-.Combe,
mais c’eft fur l’autorité de Papire Malien qu’il en parle,
ou plutôt fur celle de Biertius -, qui a copié Papire Maf-
fon. Il y fait mention auflï de la fontaine du village de
Varaus en Anjou au défias de Saumur, c’eft-à-dire dû vidage
.de Varins près de Saumur; & çet article eft encore pris
de PapireMaffon. ou de quelqu’un qui l’avoit pris de lui.
A ces deux articles déjà connus,il en ajoute deux: antres
qui le font moins. Le premier regarde f une fontaine
près dé Padcrborne , appellée Bolderbom , ■ c ’eft-à-dire
Fontaine brûlante, « qui tarit 8c qui coule deux fois le
f Kir cher en parle dans Ton Mandas Snbterraneus, Lib- 5* f i ® ' 4»
cap. 4. & il l’appelle Boiter brun.
DE L a n g u e d o c . JW . /ƒ. Çhap. XII. . fm
» jour ,xjui avant que découler >fait un grand bruit, ce
». qui-lui'a fait donner le nom de Bolderbom, & qui jette
» une fi grande quantité d’eau quand elle coule , qu’elle
» fait aller prefque à la fource trois moulins; In Wefipha-
lia regione , dit cet Auteur, quadicitur Paderborn,/?»*
efi qui fingulis di&us bis déficit & bis renafèitur, etfi tantum
aqua efiundat, ut non procal a fonte aqua circumagat
trium moletrinarum rotas : etampit cum ingentifirepitu.Di-
citur Bolderbom d firepitu. Çefte même fontaine eft décrite
plus éxa&ement. encore dansées Tranf&élions PhHor
fophiques de l’année 1665. n®. 7.- Vir curiofus, y eft-il
dit ; nuper fipripfitexGev^anjâ in DioecefiPàderbornenff. \èfiç
fontem , qui fpatio nyBhemeri .fe bis fofivit , fgmperque
revertatur pofi fex ■ haras , inçredibili fragore aç vi excurrent
in tria mmiaria M featurigine. Accola vacant Bolderbom ,
quafi diceres.Fontem tempcftuofujpt.,,
L’autre article regarde une certaine fontaine thermale
du Japon, « dont l’eau eft beaucoup plus chaude que
») l’eau bouillante, & dont les écqulemens fe répètent
» régulièrement deux fois le jouir, _8c durent chaque
» fois une heure.. L ’eau en coule alors avec une grande
» force, & va fermer allez près de la. fource . un lac brû-
» fent ; que fes gens du pais .appellent fH&gad& , c’eft-à-
» dire l'Enfir. Il ;eft vp.i que Varen n’apporte point d’autre
garant de la vérité de ces ,f#cs , qu’un certain f
Caronius, qu’il ne fait que nommer. In Japoniâ, (a) dit-il,
fontem adeo fervidum prorumpere-fermait Caronius , ut igfiist
vèhementiffimi licet r :fefvore nulla aqua ad enns geoedutn:
fermants \ptrduci pofil . Flui$ non continue , fid
bis ds dleper mam faram c ^ ingenti fpirituum impetu ,
fiagnum »jfieit, qmd exnalip cognoyi appellari ab in&lis Ski*
gaexo, hoc efi Infernum, .
' ^ Je crdi que te Caron dost if s’agit ici, eft celui qui après-avoir été
fong-tefns au fctvice de la Compagnie d^.Intitesde .
à la tête de la première Compagnie des Indes, établie en Francis. •
Ç4 &id. §. VIII.