DiÆofm. Je
M.Cfe&îft & da
P. d'e1 Rqlkcnen.
[£] DiiSionn. de
Jcsn Da vies/!
:[ejffi/lor. plantar,
lib. j . cap. 13»
f^Strabon^ Gco-
'gïaph. lib. <f. -.
J]* j BSmes.-
t ƒ ] ® Montfan-
con, Antiquité ex-
Jfliquéè , Tom■ 3,
t* g ’ 3fefvi
#34 Mémoires pour l’H i stoire naturê l le
VOra Markima d’Avienüs, oùiléffi queflion des Ceven-
nés. P®w* Part: LChap. F l . H 81,
H
H e l ï c e. C’eft le nom qu’Avrénüs donne à rétang«
ou FAude fe jette. Je nej|ai fi ce nom étOk cekiqüe ,
^ tlr® de *a prîmilivè du pais -, oti* s’il étoit grec <5é
«npofe- -par les J^arfçiflbfe'', qui &équèmoiént*ées côtes.
Mafê, ce quipatoîtra furprenant, quelque fuppofition qu’on
admette *pcé nom a dû figméci? une Wduff/tie , tin Uew
fflante'de fautes^«cé^qui convient affez bien à, un étang.
D’un côté helïcg fi'gnifioit en celtique unfaute , &:de -ifiot
le fignifie encore {a} dans la baffe-Bretagne & (éfidans
le pais de Galles , & de l’autre avsok la même lignification
* chez les Grecs , * du moins chez les Àrcadieris *
luivant le témoignage exprès de (e) Theophralte , ce qui
iourmt une nouvelle preuve de l’affinité de l’ancieri-Gree
& de l’ancien Celtique.
1. En grec (d) e aoto i.-Les Habirans du Vi-
varez.On a dit autrefois en celtique *(rj |% q u ’on pro-
noncoit helu, pour dire chaffer I venari.> -M & hehvr i
au pluriel hel’Peir, pour dire Chaffeurs ,* Fenatores. _Ces_mOts
ïont meme encore en ufage dans cette lignification par-
nu ks Gallois. Je ne fçai fi ce ne feroit pas la racine du
nom dês^ EMmi , ou plutôt des Metoui , car M fS î^ u ù ë
“ J langue celtique ne connoiffoit pas les Y conformes;
« y a grande apparence que les anciens -Celt-es vivoient
de la chaffe , comme en- vivent encore aujourd’hui la
plupart des Sauvais iè l’Amerique. Du moins le monument
(ƒ) qu’on a trouvé a Narbonne , & qui reprefente
\ deax chalfeurs Gaulois aux prifes avec un langlier . Tait
voir que les ^ciem Gaulois-faifoient dé la- chaffe ufi^
dë leor$_ principales occupations. Air# ilTàe feroit/pas
extrapBdmaijê qu’on e&defigné 'par le nom èejQhdflèïùiy
riem , une lotion celtique qui habkoit dans un pais trèsffsllf
- mot Saiïx- Do moins cate étymologie vauc-elfe
0t lU ^Cr*VC V&b&fdiire, ç^ïd Salix eâ celeritate crefcat 9
Dé fi À N G Çr’ifîi 0 c. 'Part. 111.* Chip' ƒ. f , *
'propre âîà chaffe, & à là chaffe même dés bêtés fero-
“Oés, tel que le Vivarez devoit être dans ua tems f où toutes
les Gaules étoient couvertes de vaffes forêts. 11 pa-
TOit que lé nom des Htlvetn , ^qourd’hui les Sutffes,
-venoit|du inoifis en partie de la niêmè'r'àdhe. 'Oii
^dômbien il y a encore de gens en Suilfé, qui s'occupent
■de la chaffe | ’dés CimfiioisfiJ ' Schçuchzerfi
J i { r’}; , f 7tinere Alpino ter-
I . 1 WBM : I B B *n>p*g'l$6'&Te*.
HostfERBA ou -ü.s ü E R v a. C’éfl; l’àn-deh nom
d’un lieu fitué fur les bhrds <& là rivière d’Aude-â f ék-
dr;pït oùéft aujourd’hui le village de ' Toiffcôùfelle. Voieîz
ci-deffus Partie 1. Chay. FIJI. aft. ^'. Je-' ftfipçonne Jque
^ ,n(>m eft de deux mots celtlq'éé^ Y s H , S DavIes Dîc
qu’on a dit pour {b) Ys /> / , un gouffre dâhs Je lit d’ilnfi ÛSP ■ ** ,yoctbus
riviere, gmgU,%e {cj Erbyn, qui fignifie friÂht. 'Alnfi Pwl!
Ys hui erbyn > <3Ü '13s bout erbyn, j^f-ôn prèïièëçplt peut- M^cSiSf"''
être 'Ws oui erbyn ;y & dont ks Romains ont fait Êôfuerb a ,fnot foui.
. ou Ufuerva , fignifioit mot à mot un lieu près '-d’un g o u ffre pm
d'un treuil, ce qui devoit regarder quelque gouffre ditû fnottfr™ ' ^
la rivière d’A.ude, qui CoUÎôit a^rès. | " r*' B vie.
j tionn^
I l l i b Vrîs^ou E,pi b E RI s. C ’étoit Je. nom d’une
ancienne ville dur Rouffillon, près des ruines de laquelle
la ville d’Elne eff aujourd’hui; bâtie. Je croi que ce nom
cft compofé de deux mots celtiques ÿ m B A ou lit, don- S a * M I
.oe tr \ v b H ble , ÜzffYBryn y Beryn, ou Byrin'^ç montagne \ &_ ’ qu’S, l(edP) .M d. eCffieaitOfBWs S*c
fignifioittpâr.’boïîféquent la double montaghé ; ce qpi, coilW1“ P Je Rof-
. vient avec ia fituation -de l’ancienne ville d’EJiberris , treien' *'"P*«“ -
qui étoit bâtie fur une doublé coltine.
Oihenar^4/).pxopofe une étymologie de ce nom bien J ^ in
jdâifeence ? tire del’aoeicnne langiæ Sipagnole t qui i.tuuiqui vaî^/.|
ffibfifte encore félon lui dans ht langue1 Cant-aforique, c’eft niæ’
à-dire dans le Rafque, IL prétend tà q a ’Ili ou Eli fignffiok;
dans cette; langue Vi1$ e , & il fait honneur' de» cétte dé»
couverte à AmbrOife Morakz v Auteur Efpagnol très,
verfé les_- Antiquitp .de fon pais> Dansxin au$e en«*
droit fi fait entendre que bern fignifioit nouvelle dans (h) Pagg. i$. et
J# langue, 4’°ù il eft aiîé Je conclure que le nom 87"' k
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