çop M e m o i r e s PöüX^HisTÓritÉ n à .t u r ^ l l e
mmuufdè Pulla , & il patoîc~g^>ir raifon. Ain§ rEJpoutra
éq Languedocien^, viendroit QE%pfttjitrare r y o 'i^ ’lj&en.a-i
ge , Dictionnaire Etymplpgtque,% au motToutrex^t
R e^ a en Efpagnol quereller ai R enie y qtiç'fieller.
Onidit en ,Lai|®çdpp Renq gc Renapyjyktz ci-deltas,
Chàpé^. 'talie Ilî.
S ' e r r oJénArEfpagnol un Colline , & ’ S i e rr'a, uhe:
front agne. ' En. Languedoc SèPrJ fignifie \Éié;CofMnel 1
; -~T-a\l e n t o -én dÈfpagndl-, En-vie, *àahnté.~ T alén-
fignifie en Languedocien Faim.
| T a P i a en Efpagnol •Muraille ,‘dfc terres C e , .mot eft
en ufage dans- Jle haut Languedoc dah'^ladîifiile1 lignification.;''
T S a s TT,’ênE Ipagn^f Æeul;^}j^{etjles Eerràïl^
les..On fe fert.de?jEê.mot,',en LanguTaïïcTpiiur dite' un-ê
chofe de' néant ou de nulle tual'eîtkpÉÿéÇ^ t vient qufprf appelle*
un. Trajl ou unô T ra jfo un; enfant qui:n’a ^oint.de
fanté, & qu’on dit EJh.ajja, poumdire. pisédnePj’ emploies
inutilement.
* C H A P I T R gH T I -I.
Des Çhangemens arrivez?flans la ;E cU&güg, du. Languedoc^,
depuis qMé,spett.e^P/om^cF è jî unie -fijjlf Couronne de .
EhânCe PS* de V état'pré Cent, de- ■ cepté,’Êangué.
SOïU suies Rois de la première race/ohopacloit deux
I langues principales dans' liEmpire dès Erariçois;*, où
la plus grande partie du Languedoc (e t£ouyoit,déja;0>i&-
prifê ; l’une^erofr la’ langue L'ahÀé, > màis-.corrompue par
quelqiieS relies de‘Celtique, & par plufieurs- mot's: écrart-
I gers , qyé dès nations Gerri^iqdeà ayoiënt apportez r Et
■ Tautre, la langue Puiè/quép} alrejéç aufli par le mélange
de quelques'mots latins/qui'ÿyétoient introduits, Les
d e L a n g ;6 E D o ie . Part. l i t Chap. VII.
Gaulois 4u^^dïéri^pris*dépùiÿdqh^tems Té nom de
Rom'ainF; farloienff la premiSrq^ jqu’on^ppèlfoït’langue
llorhame -, M/FrancS ^les’Goyis ’les*BoùîguignOrfs fis
Ger'rùains tanycëux qui :avMêaA déjà1 ; leur j dè-
|ineure daAs’^Ms Gaul|sdtblfé^ceux'_qui^ ^olendiencorO'^u
Joe-la du Rhin , f i ieryoient de la ''Mondfrf! qui étôit
fïelir langue natureJle/DA T|||leux larfgues, la! plus côm-
;.muàe ^dafrs lçèr^au|eY^toit la RomaénêJp parle que^lès
, Gaulqià y ‘etoient|4J|%ruS nqmbreuxlllihais^. là ''TudefÀe
‘ étôit la 'feule/qui fût en ufage dkpsja*j^rmanie /^m ê me
dans les. Provinces"des-' Gaulés limitrophes du Rhin,
!";où differentes nations .Germaniques s’ëtoient établies de-
hpuisj gu g S S SBH
Langues: feibfiftoit dans Je
même étar^ai‘edrnmèncé^rir 4e ^ féconde %éil. Oh
en trdà^ùAeÇrëhfefehfiblë;dânsunévënement,qui arriva
fous le régné des Ènfans de Louis le Débonnaire. Char-
JferqAyq,^ dpgèlld |dahs : la fufté' IAChauve • / ^ • ilAüis's,tfe
Bavière fon frere , firent enfemble en 842. un Traité
d’alliànce contre l’Empereur Lothaire , leur frere aîné ,
dans lequel ils firent entrer lés deux armées qu’ils com-
mandoient. Louis , pour être' entendu de cellé que Charles:
avoir amenée des;-Gaules , jura t alliance en langue
Rdrrainec Gharlès ;,î’par la même railon, la jura èriJ langue
Tudefque, pour fe faire entendre de l’armée de Lom^y
aëyéë dans la Germanie-: 'Après quoi les deuië armées pi'ê'-
‘férent ïe mêmêferment à leur tout**; cellè dé. C&arleJ; çn
langue Romaine , & celle de Louis, en langue Tudef-
que i .ce qui prouve que fi le Tudefque étoit alors la
langue commune de la Germanie -, - & des PrOVinCés- des
Gaules jlimitrophes du Rhin ,/é Romain l’étoit du relie
'dés’Gaules.
,. -La langue Romaine s’efl long-tèms maintenue dans fe
même état dans les Gaules ; mais'enfin elle s’y eft partagée
infenfiblement en deux langues differentes. La langue
qu’on parioit dans la Celtique & dans la plus
grande partie de la Belgique , c’elt-à-dire dans les pro-
vinces feptentrionajcs d^s Gaulés , quoique Romaine ,
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