4 o o ;Me jwo i r e s ÿo^ur l’H i s t o i r e n a t u r e l l e
Bis tantum venir , nempe cirea ' décimant cired tertiam
horam , fluxitque ckca decimam vigef es Mtrdfètni horam ,
ita ut fiuxusfe invicem exciperent f nçc daretur tempus to-
tam'concham exhaùriehdi ; vchcdtertiam'videniur non tôt
fiuxusfuijfe.
Le P. De-fohalles entreprend enfuité d’expliqùer par
le moien d’un ou de plufîeurs fiphons- ce ’que èes-'fôritai-
nés ont de fingulier & de merveilleux, & n’y réuflit pas
trop bien*, mais on peut voir dans ddn* Livre de-qu’il dit,
X I I .
De la Fontaine île la Godimefë en ■ FoÊ>Uii
, TT , , J e ne B Ë fiqVpuis cit#rJcomme un \fait alTtfrê'ÿiëfaüe
Æ S B B S i PieFFe'Jean Fabre ,Méd'ecin deCaftelhauciàri , (â)'ràp-
c#f- ii. porte d une-fontaine1 près du village de /b Froditsière rSi
Poitou", qu’il dit eïte périodique. Datur fèitàV/fons qui
reciprpcosdfus pafitur in PsBdviâ Poitou , circa locum
& pagum de la Godiniere ^ ftrope domum Domint du
Chamelier. l ’avoue que cet Auteur m’a tôù jours' paru trop
jpeà -'exaél §c trop credule,pôur mériter da'|’tr^crüVfâlis‘
ekamen. H ®$| ;
X I 1 1 .
De la Fontaine de Dorgn’es 'dans le Divèèfe. de Cajlrps
en Languedoc.
On peut compter un peu plüs fur léfémoignage de Pie^e
{£) Antiquïtez Ihareb, Médecin de Cadres , Iorfqu’il àfîure '^-qù’iJ'ÿ^a
î eJ 2y- e^ S f aU J Dorgnes , a deux lièhes & demie deFldJlre-s
ai. UV‘ * en Languedoc y une fontaine , qui outre qtdellè -gue'rit ‘ la
g fk & autres' Maladiesdu ctôr , à le flux 'é> fyjfux com-
me la mer. Ce tfelt pas que je ne le trouve trop trédule
auffi a en juger par plufîeurs des obfervations qu’îl a données
au public y Mais outre qu’il parlé d’un fait qui fedàî-’
de ion; propre pais , 8c qu’il a pu par eonféqüerit: obfof-
ver lui-rneme , ou donril a pû avoir dès informations jfâ-
res, d’ailleurs fon témoignage for çet article rii’a été confirmé
I m jÉ É t iW B Ë D oe.: Part. : LI. Chaps KU 40l
„ firme parvune perfonpe dignefoe foi..Elle m’a même af-
W que- së^e fontaine rêpetofoiès. écoulemens rplufîeurs
fois'agps lç jour : ainli^c’p^aî^ nombre, des fontaines fim-
plement périodiques, qp’eligfdoit êtremife*, malgré Hex-/*
preffion dont-Borel sfeft fervi.
: x - i 'ÿ S :
De la Fontaine de Colmars dans 4e Dioféfe de Senea en
Provence. %
-Il Y a Etés. de Colmars dansdejDioeè&cde Sehez en -
Provence -unefontaine périodique!-, qui eft remarquable'
par la fréquence de, fes. retours. E l f ^arrêtq#‘ïeke coule
environ , hifo fois^ danS(Un£ heure.-,<fyL Peirqfo-avoit chargé,
un. Médecin 4lcc^?fpçt%s , .n©mméMal-ian ; deîexammer.
Mine dejltnfvit........... erudiium Medicum^^nomtne
Malianum ,-{&), dît Q^fçndi.- . : ; . ut deniqyeeà^oecafone
obfervar/t f>Mem., q¥t ad,Q>üem Martium ftatis i^ r v a lriJ ÿ
m 0 q tt^ p ff^ ^ t ininnrùm o$ies circiter intra fpatium i6*4.!
unius ho(ra. .
Je ne |çgi fi de Médecin, s’acquitta de-cette cotnmif-
UQ.n-,jtmais <.ÇaEend-i .jnoys? a'donné dans {a Phoque
■ B I S ^taillée .'de cette fontaine. EUe, ne
«iS^érç pornt, 'U ce qtiil dit, des* fontaines ordinaire® ub' v
« ni » pour 1a. clarté ni pour le goât de fes eaux , maïs-
” e4P -a- c.atçèfcproprieté fipgUÎiere couler huit foP-
I d c ^ s ’arrêter autant de fois. Quand’
>> elle çft prêté‘^coulérîf/un d%er murmure anàohce
i? ion arrivée. Elle-croit peu à-peu pendant enyir^n une
» demie minute ; ell<^détrpît_ enduite pendant environ fix
» minu|Pfi,^.parçî,t-iqu’il y at -alors un moment deceflà-,
» tion abfoluë 4’écoulement, après .quoi recommence.
» . Mibil ab dq,uis aliorum fontiu^t aut
Itmpiditate ajtt fapp^ differf, at fpeètale id pra cæteris Labèt,.
m^prqxime^^es intra horqmftt4t\tdpiefque fluicUm inhibeat.
Auvent ans ac jam effluxura levi murmure fefe prodit, incref-
cfZ ue fefpm in alvèplo per minuti fere dimidium, ac deindc
decrèfçit per minuta firefèx p cumt\ $fcre?nentum fukfincm
E E r '
JÊU