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n’étqit pas bâtjte-dans- ime--ifle ; & la- yillçcl?AUnis dont
Etienne fait mention , y-étoit bâtie. Enfin on n’a aucune
preuve, nne lelku^çù étoit la ville 4\Alone dans la Tar-^
xaçonoife , portât le, même nom que la ville , au lieu qu’il
eft certain qiie laville d’Aloms , dont parle Etienne^ &
l’ifle ou' elle étoit bâtie, s’âppelloient de même.
. h^Ces raifons qui détruifent l’opinion de Voflius ^ -eta*
bliflènt au contraire celle d’Adrien de Valois , parce
que les ,trois conditions,, dqçt on vient de parler , & qui
lont expreffément marquées dans Etienne dp Byfance ,
fe rencontrent dans l’ïflc & la ville de Maguelonne. Ma- felonne étoit une véritable ifle & l’eft encore ; l’ifle &
ville qui y étoit bâtie , avoïent le même nom ; enfin
l’ifle & là ville fe trouvoient dans le pais des Maflî«
liens , w /sc,
. En. admettant cette eonjef&re il faut fuppofer i°. Que
l’ifle & la ville de Maguelonne portoientlé nom â’/Honis
du rems d’Artemidore , cité" par Etienne , c’eft-à-dfrè
vers la CEXIX. Olimpiade ou l’an de Rome 656.' car
cet Autmirvivoit dans ce tems-là.r.20. Qu’om s’accou-
. W Mat- tuma dans la fuite à ajouter au nom Alomslc mot Celtique
J * * , . * - ’ qui-fignifioit iMle pour dÉigfter en partfetfidr
Et Gérard Jpan. la ville qui étoit bâtie dans cette Ifle ; de forte que Maga-
^ OU Magdloms fignifioit mot pour mot la ville dïAlonis.
*. (0f. it. ’ 30. Enfin que ce dernier nom prévalut dans la fuite.',: &
iervit également à marquer & la ville &. l’ifle , qui n’ont
été connues fous ce nom que depuis le V. ou VI. fiécle ,
& qui le confervent encore aujourd’hui*
IV. Bat erra , Beziers. Les meilleures maniérés d’écrire
le nom de Bcziers en grec •«font ou
eh lafin Batarrdou Boeterroe. Çe font les feules qui fpient
autorifées par les infcriptions ou par les médailles. Je
croi même que toutes Xej autres façons dont ce nom fe
trouve écrit dans les anciens. Auteurs , peuvent être re-*
gardées comme des fautes. ‘
. V. Heraclea. Il y ,a eu plufieurs villes de ce nom. Ef-
tienne en compte jufqu’à vingt-trois. La onzième dans
fon énumération en celle des Gaules* C’eft l’ancienne
n e L atv'g ’u’E'D '6 c./ Part. I. Chap:KX. i j J
• ville’d’Heraclea, bâtie près'de l’embouchûre du Rhône,
; qui. étoit' déjà détruite du- tems de :Pline. ‘'BaWAÜ&orés \
dit P l i n e Heraeleam oppidum i)i' ofiio Rhedaki faïJfe^Ss.
pofition eft à prefent afefolumèht inconnue.
VI. 1Narbokke. 1 Eftienne ||te " Strabon fur l’article de
Narbonnp, & il à raifôn / caçce Géographe en a parlé
au IV. Livre de* la Géographie, comme'rious avons vu
(f) ci-delfüsi Pour MarçièmHeracleotâ t qu’Eftienne cite
aufli, il n’â1 point pallé‘ de la .ville de Narbonne , ’màis
' de la Province’ Narbonnoife', qu’il appelle' Èarb'dnéjia.
' * C’eft dont^a^é' que dôit fignifiër le paffage d’Eftienne
tjue nous ^xémïhons5/ Ou il eft évident qu’il faut faire
quelq>ûè',dhrrei2ïib‘ri.
. ParthenmOlbitoit une fable , quand il
difoit que la ville de Nifines avçit prfs fon nom de Ne-
. d’Herçuh^ Mais c.etQit pour les Grçc§ une
.t#ource^toujmirs furquand il s’agifToitde rendre rai-
fon de ce qu’fis ignorent. Jeïai bien qu’on (b) rapporte
^HHC^^cripfiôn^irouY&s à Nifines,, où il eft fait
. un Dieu, Nemaujùs. Mais qu’en peut-on con-
f ^ r<^dQue ce bheu Nemaufifs .étoit le-Rls d’Hercule , que
^é|pit;le fondateur fie la ville de Nifines,? Non afluré-
ment, ces infcriptions n’en difeiit rien. Il n’eft pas même
^rtain^qu?onr^piye les. entendre-d’un Hérqs-àéifiç, -& il
l l i a n H grande apparence que cette .prétendue
Maffjifira ?Ca ^on donne le nom de Nem au fus, ne doit
point etre diftinguée de la ville de Nifines', ou du moins
(f) du geme de cette ville. Ç’étoit un ufage afTez commun
dans le Paganifine que de déifier les villes , oudii moins
. leùfa geniëÿq & l’on en a plufieurs exemples a l’égard de
la ville de Rome.
. VIII. Rhodanufia. C’étoit une ancienne ville bâtie prez
derembouchûre du Rhône, & dans le pais des Mafliliens.
en a«ribue la fondation , de même que
.celle de la ville d’Agde. On prétend que Pline en a pârlé’
ious le nom de Rhoda, Iprfqu’il dit , M Atque ubi Rho-
ƒ * * ’ « faif 9 ttndè diffus multo Galliarum fertUiffimus'Rka-
: anus amnis. Il paroît que' Pline croioit- que cette Ville "
R iij
(p) Ch*f, St
a (fyijeitt Poldo
E d’Albçnas. Antiq. |j|e,Najpes. , " '
îvï Gru terus Infcrip-
tttn. antiquar.pag.
I lx .- i i . Sc fog.
||ra74.'
Cacel, Mémoires
pour l’Hifloire
de Languedoc, pag,
‘Guitanas, Mx-
'plît&tio duorum
numifmatum 2\t-
tnttufenfium.
(c) Jean- Poldo
d’Alb enas, Antiq.
de Hifmesptsg. igo.
( d )J l ƒ * des
Sçavans qui artri-
,b u eqjà Mar ci an ui
Hcfacfcotà. '<ec
ouvrage de Stynî-
bus de ébiq.-