(«)' Erlsrard'Xhuyd
an Irish _ Eiiglish,
DiUionary..
TÏÿe * 'Ut tri
a- Samuel ' Bocbart
du jt . Mai ES04.
' -(c) Ypiez GÎâe.f-
&us- au mot-FfiUu-
ni.
(XI Du mot Rfy.,
Seigneur, qui fait
au plurici. Rhyeddi
A\nù.SegoRbysdd,
dont ona fait Sègo~
r-eii & Segoregii,
fignifioit:. mot ; à -
mot Rupium Do,
mini*.
fé) DâTiès-, Dtèd
tion. Britunnic.
latin*
4 Ç0 M s 51 O IR E S PO U K l ’H ÏS T O i R E .N A 'T U 'R 'E -L E E;
fication. - Ce dernier- mot entre pourtant Hans la, compo-
fition des noms des Segovelauni, des Segoregii, des S-egu~
f i a n t ô c . peuples de la Gaule Narbonnoife , & dans cp|Je:
,dn nani dé.: .Suie ville de Piedmont.mais,
cette racine ne fubfifte plus ni dans le fcas-Bxeton^nùdans
le-Gallois. Je trouve feulement que le mot de MegnfÂ.a.
(ignifif. autrefois un Buffle >sun Baureau g un Boeuf 5 une
Vache ,. dans la langue Irlandoife ; & <comme cette langue
avoit beaucoup de rapport avec la langue Celtique^çette
ïeffçaiblance pourrait, autoriier à donner la même lignification,
au mot celtique Sego, 8c faire croire que Sego-
dunumaurait lignifié Montagne des Buffles ou desTaureaux ^
fi l’on pouvoir parvenir par ce moien à rendre- raifort de
la lignification des .autres'noms , formez du,meme mot’;,
niais orr y réuffit trop mal, pour pouvoir fe flatter -d’ar
voir par-là rkviné l’énigme.
Peut-être-y réulfirok-on mieux.| fi ,.fur la prétendue affinité:
du Celtique & de l’Hebreu ; on fiippofoit que ■ Se ~~
fol fignilioit en celtiqueun rocjffr^ comme ( £ Y 7lpD
Sechoi— le: fîgnifiôken Hebreu. Dans çe- cas- Segodumm-
ï^zôïtRochè-mûnt^c’eFi-b dire Mans faxeus,'r (;c)<tS-egoyelaunt,
tes hautes Roches ,r ou plutôt tes habitons des- Hautes-rqchpsf
i(â): Segoregti tes-Seigneurs des Rochers, ou- des Montagnes, x
Seguf ani y.les; habitant des Rochers:3: Sègwfg la Roche oe-./æ
Montagne 8cc. Mais j’avoue que j’ai peioeà me perfiiadêcr
que*l’affinité., entre l’Hebreu & le Celtique ait, éte jamais;
alfez grande , pour qu’on puilfe fê fervir. dé latvaleur que-
certains mots ont en Hébreu pour fixer la fîgnificatiom
celtique dèstmêmes mots , ou des mots qui ont quelques
reifemblance.quand: 'd’ailleurs cette lignification, eftdtu-
teoniiue.
. sM’-r rcfeN. çrcros. Mam SeJîus.. La Montagne de Setter
Ce nom peut ê.tre dérivé du mot celtique [e) Syth,qui. lignif
fiè encore dans le pais deCalles* haut y Froïttr efcarfé.. En:
effet, la, montagjfe ide. Sette eft droite. & ; efearpée., fur
tout, duixroré de la mer , & elle devoir paraître- encore-
plus dj»ite-'-&jlus-^èàrgéèvaut3ce£0i$, lorfqu’elle était plus
•DE tAW 6 ? E D 0 ç H n P m . - M ' I V 4 çr
avancée dans la mer, ou lorfqu’elle en était entourée 8c
«qu’elle forment une «le, comme .celle de Brefcon. Votez,
ci-delius , Bonté ILC h ap^JtL,
S o-s t a t io . C ’eft un fieu manque danslek4Itinéraires
S ® a route de Nifmcs à Beziers. On en voit les ruxiies à
■un quartWIiëâe; dé Montpellier , près du village de
Caltelnau. On l’appelle encore aujourd’hui S'èjikfmn ou
boufoe'ntion ; cé qui p rB ^ qU e le vrai , nom étoit S& A
Jto , & que ceux de verrat 10 , ou de Sextatio 9 qu’on trouve
•JanJ clucklues manufents & dans quelques éditions , font ■
^es lautes.D^diVé^reafofis temèràîïés. Honore « M l
fication d ^ c eo q te J’ &Mqn n?en € ® r% as . « è fuftris'
garant fi peu de 'mdts'djèM?a&oîé^^^ |
encrae , meme tiànél'a langue-'dés ‘Bas ’fefetohs # # l “
xj-afiois, J e ’ lçax feùîement q uWflWMa ftt''* là ' termi-
rianon latine , que les ïlMnàïns v aVoièfifTajoutee on
retrouve ce mot dans les dette prêMeres fyllabes du nom'
ide ■ hffiomagui F cmà-difé -
province, 'que Pltftieraiffe^e Bordeaux ^KcWur là --routé
rte 1 o u lo i^ a à3avrcàffoniié-, de’ qfli'^rMfe^uet',Ie‘lifi®; '
raotA W n’apprenfl. pal'
quelle pouvoit epleftejà’ lignification,
T
. TIrprn o s . 'Vtagna Taurt. C’êtoît le nom qu’on don-
«Oit à Ja partie, occi^ntalp cfes-JStaqgs des Volces , qu’on
api^lle pnçqte aujourd’hm Etang de Tour. ; au.lieu-qu’on •
appelloit la partie orientale dés mêmes Etangs , Stagna,
fa t ara. 1, aujourd’hui t Etang \d,e Lates.
U eft certain que le .mot Taur, fignifioit
une montagne en Syriaque & en Chajdéen, & (4) Bochart « cWra, , ss.
;la Pro^ : mais ce qufpft- pl^, important dans la quef- v
iïon ptèfente , il elt certain que ce mot avoir la jnêny* (AJltaiue *pn<fià!
Signification .dans la langue Celtique, comme (O Cluvier ■‘bi l c-W f V ,
i f raic YOiy ^ J r c eit de-la que viennent les noms de &. jdoric».
iaurint & de Eaurifci s qu’on avoir .donné à certains peu.
LL 1 ij