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» climat, s» Apres quoi il affûrç que « l’Empereur Air-
» gufte, lojfqu’il étçit dans les. Gaules , voua & -bâtit
• ; » un Temple R-.çe>Vén,L. » Irifejlat G'alliamP ■Cifciusy\:eui
adifîcia quaffknti tamen incola gratiam agunt , tanquam falu-
britatem coeli fui debeant ei. Divas certe Augujlus Pemplum
illi , cum in GàlHâ Jnoraretur , <.é? vovit ^ùfecit. '
On_trouve réuni dans ( a). Pline ce (me. les Anciens
p' * ont dit de plus précis fur la violence ou lur la direaipo
de sge Vent. Après avoir dit que le Vent Çircias : eft le
Vent de la Gaule Narbonnoif^ Igf pks^onnu , & qu’jl
ne le çede à aucun' autîçgr^ouF la violeneje ,• il » ajoute,
•J» Que la dire&ion de o§; Vent porte- prdinairemencles
. ..» vaifleaux en droite ligne à Oftic à travers la mer de
Ligurie , ç’eft-à-direà tra v^ (.cette.partie,dé |a mer
» Méditerrannée, qui elbentre le Langue„dpc '& les comités
^’Italie : Querce Vppt inconnu. dans les autres
.» pais; Qu’il n’arrive pas même jufqu’à la ville devienne
» dans la même Province yie trquvant\,a®itté(à là-Yeaeon-
- _> vtre d’une montagne peu élevée. Item in Narb.me.nfi Pro-
vincid clarifltmus Ventorum ejt Ci/cius nec ulUvi^lentiâ
infertor ; QJliam plcru?//que rePla Ligujlico mari perferens
Idem non modo in reliquis partibus coelf ignotus \.fid ne
Viennam quidem ejufdem Ppmncije urbem atfingèns s
paucis ante limitibus jugi modici occtirfu ^tantus Me, Y entas
-eoercitas. - ,
{£) Ibid. uh. i7. mêmç Auteur dit (l) ailleurs, <^uéc?eft erre mal-
» avifé que de planter des arbres dans la .Gaule Narbonnoi-
« fe contre la direâfon du Vent Circius Lqwku contraire
» la prudence .demande qu’on y difppfe. de-telle maniéré
» les arbres qu’on plante., qu’ils né le reçoivent ,qu£ fie
» côté, parce que cè vent qui tempère dans’bette* Pro- »
» vince la chaleur de l’Eté > y eft en même.tems fi’ vio-
.» lent, qu’il enleve les toits des maifons. In Narbonenji
j>rovi-nciâ.........tontrà Çirpium fe-rere ipnperitia ■ e-xijlimatur ,
eumdemque obliquum a.cciperbprqvidentia \ is nam que pjlâfes
psbi temperat , Ced tant à. plerumque violentiâ T ut auferat
tetta.
• -^pHn Pavorinus , célébré Philofophe ■ dont on a déjà
ÿarle , & qui ëtoit ïté à Arles dans la Gaule Narbonnoife^
ns., hAiwG^.Ebp^fIPai’ii: ID Cbi^:: V III. ‘341
difoit à #i«) qu’Aulùgelle-rapporte, « que les Gaulois les
»' compatriotes étbient Jexpoiez à' un Veut très-violent,
» qui’Pouffloit de letm pais qu’ils. l?appelloient Circias ,
» fequ’il croioit qu-flsflui àvoierit, donné ed1 pont à câiîfe
« de la violence' -<Sb' de fon irapétuofiré.\ Nâjlt-i. namriue
Galli ‘Ventum} f%a terra ‘jlaniem■, quenAfoemjfimum patiun-
tur, Glvccvùxxv Appellant , a-turbine, opinât^ ejits ac vértigine.
1 I# |l règne dans'le Languedoc 'uft autre Vent op-
;^ fé au ipréeédent ,, dont la'dirèâidn;<.:eft par coïrféquent
-entre l’Eft & lè;Sud?eftl<Se {riiêm’dslè Sud. IL eft fôibl^à
-Narbonne» & à? Ægdîe;|>qùi'll’qn' commence -à le féntir. Il
fe renforce‘■»en avançant, &,*âëîrès*kv©ir paffé.Caftelnau-
dari, il fouffle -avec une fi grande vïqlebce, qu’on petit
dire fans, éxageration qu’il ébfânle'.les'nrtaifon's, qu’il enlève
.les toits, .’fc' qtfîLdëràcâne lès arhSesv-Ce Vent' ’eft chaùd,
'lourd & pelfnit, il engourdit abbat les’ hommes &^s*
animaux , il'rend la Jeie pefante, il ôtè'-l’appétit-, -& âl
«paroi t gonfler tout le .corps. Pline femBle en avoir .fait la
-déferiptioii §bpen parlant du Yerit du Midi: Noxius Mi<fte\
dit-il,,'(? mqgis Jiccus , -fortaffis quia hamidus ?ftôpfMibŸ tJf x
minus ejurirè'fô(p.ira?pt.ê-' credunturkAjtimaÈiïêSpii':
'Ôn/donnei'âébe Ventde nom de Véntd’Autan, Jlltit-
Wçus, apparemment parce qu’il fouffle dé la mer, ab. Alfa.
"fi bfolhs qùe'c’eft 'd’étÿmolbgië ' ( c.) ' d’Ifidore,
Altanm.,'-dit-il, Kcpui tri pelago ejl, per' derâvattonem ab'Alto,
id tft mari vocatus ; Et dé Servius, (d) >Venues qui-pel agi-,
■ dit-il r Altanus ivocatar. Vitruve -.(Lfiplace cev Vent' à la
gauche du vent du M id iAufter. Dextrâ^-àit-il p.'pf Jinif-
trâ-circa "Aujlrum Euro-notus dt Altanus , de forte tju ’il
lui ;d@nuie fefRumb 'de- Sud-fud-efl: ,' c-e qui n’eft pas
-fxa£temrent vrai, du moins pourrie Languedd'ê..*^
La partie orientale1 deXanguédocie long diî R’hb*
ne;, eft expoféè'à?deu5c autres Vents Contraires , qul.ne.
lotit ni moins• viëlens, ni -moins- -.ordmaireâ ;, que le Gers
l’Autan dansia partie-occidentale. .Le premier eft uiik
Vent dé -Nord'^dont k'direâion fuit leicoùrsdü: Rhô-
-ne n & qui s’éteâd en Xanguèdoc.fur le "Vivarez y fur.
V v iij
(/») Ufai fupri.
00 Hiftor. naruta!.
•h ib L i;, ïfip . 4 7 .
(c) Origin. Lib.
y 'j; cap. -x i.
"A d) la Lit. 7,
Ænetd.
, 0 Dç Arcbitec-
cur. Lib. i, cap. 6■