i j f POÜR-E’H I S fOI R É NAT'UR'e I I E
Tout cela eft expreffémcnt contredit par les ohfcrva^
tions , &
te hypothefe^ce. quelê- .principe fié % àu»êtré vtài,
^uand%s;^aiiféqujÉnce^^iî cnkirir* foht-fauffes.
ÎI< On réufflra mieux a -expliquer la càufe du-'Vent de
? as* fi l’on compare le'creux #e la montagne àfeplaud
a. umEoIipile. Perfonne n’ignore que 1 Pôn‘ mët.Maffi
un Eohpile quelques gouttes ddaa j-&-qu’on expOfe-'ènvertüre
.étroite dont il eft percé ^ à fflèfuré' qure l’eau fë
tefout en rvapeurs par la chaleur du feàr •
; Bansda mofttagne ^e-Blaud iî -yrd une cavité , qui
reponq a la cavaté. |de l’Eolipïlè * ëafi$ fë^'fond? de - cèïtê
c9ncay1te.1l y a de l’eau , comme il ÿ: en à- daiis l’Éoli-
|Ute il y a enfin , - ainfi que dans^ l’Ëélipilëf fine chaleur
intérieure, que le foleil communiqué par-tout- aux entràil-
tes ttela terre* 8c <}ui- s’y7^ ^ ^ f o i « ë â # i t t i ^ f é s
variations qui arrivent fur fafurfaêëyGéttê eau doit donc
de'-meme que',dans PËolipile ,*s’y M W M L
par iaéhon de cette chaleur Ç'Sé des vapeurs" après avoir
J B E H f f l S H H f f l « & t iffin
«échapper avec violence pari lës--foupi«^doh? élle
fenfiWeCCe \ ^ Produire P3* |É maien ùfi Vent#ek-
C%ft de cette maniéré que -fe -fonde: cerie'-efoecè3 €e
rvent-•■ •coulis,;Mf Ton font fortir'erflétë-^eS^fdûpiraûX
des caves qui font profondes. L’humidiêédonrcës'caves
1ionrt .Pleinens > *e réfout’ alors en vapeurs par la 'chaleur <$c
la. Jaiion, & foes vapeurs, quiVëëhappent M S »
^ foupiraux *,F oduifent. en forint un-vent a t e »
fible. -Cet exemple fert merveilleufement æ Confirmer ce
que nous avançons. Ce qui fe pâffo en petit dai^ lés' èa-
graïïd dans le creux dë'L Monta-.
B g | | Bknd ’ ^ fli e peu de qui #elëvént; dans
fnjm^T mUnC vHJXHESf peuvent en for tant ‘par -fin
loupirailaflézgrand, faire un vent afièz-fehfiblé « M e
loibte , il faut a proportion que les vapéurs abondantes ,
qui le forment dans les coneavitez fpaciedfos- dédètte
montagne, & qui font obligées de forti-r par dés foüpi-
~ DETANGUE.DOC.P4m II Chap. IX ; 2 ÇO
taux très-étroits forment un vent ttèsdort & très-ica-
i pétueux.:v;
Cette fiippofition une fois admife y il eft aifé de rendre
raifon.de tous les -phenomenes -, que/1 W obferve dans
lecours-de. qe Vent. .
I. Il-fouffle toujours., du moinsauprèsxdes fbupiraur;
& cela parce qu’il fe forme-toujours des -vapeurs dans lë
cr-eux de la montagne , qui s’échappent au dehors,
s J L» Ce Vent quoique' continuel yfouffre de grandes
variations dans, la force avec laquelle il fouffle : tantôt il
efoimpétueux-,-;& aantôt il eft.foiblë &£F efque imperceptible
•, .ce qui peut venir de deux? différentes causes ,
ou de la quantité des vapeurs , qui fe forment dans la
concavité de la .montagne, laquelle tantôt‘îaugmen te &
-tantôt,diminue ; ou de Ja réfiftance quelles* vapeurs
trouvent ,àl&rtir y, laquelle.eft tantôt' plus grande, &
taptôt »moindre. -
III. Qëft par X3. fr/miere de;ces - caufes que-ce-V-eftt
eft fort, tant que 1’ JLu&xn ou Je* Vent de Sud-eft fouffle ,
& qu il eft foible au contraire & devient même imperceptible
, .dès que Je-Vent d’Oueft ou de 'Nord-oueft,
qu’on-y appelle le Vent'de /Serr|prend le deius. Le Vent
de Sud-eft eft« .chaud,^contribue par conféqueut à faire
former dans le' creux- de la montagne- une plus grande
•quantité-de vapeurs ; Le vent d’Oueft ou de-Nord-oucft
yeft au contraire ùès-froid doit par conféquent en
•refroidiffànt l’air., diminuer la quantité des vapeurs-’*
qui lé formemxdans, cesjconcavitez. ' 1 IVcïC’eft par la .même caufe que ce «Vent eft vfolént
quand* lë tems eft clair y beau & forein ,àu lieu qu’il- diminue
% ceffe .même quand le tems eft couvert &-plu-
Vieux. Le. beau tems. eft toujours caufé-dahs e& pais-la
par le Vent de Sud-eft ou l’Autan, qui eft chaudr: au lieu
que la pluie y «eft toujours amenée' par le vent d’Oueft ou
le Cers, qui eft froid.
V:.-.C^pate?ïé.méme ^ntfe -encore que ce Vent fouffle
'âvec violence , & prefque continuellement en étié , pfâroe
qu’alors ia chaleur eft grande & continuelle ; au lieu
•qu’il ne fouffle que rarement & foiblementm hiver^y peiï«