(a) Dâvies, Die-
ùonarium antiq,
ling. BritannicA.
(b) Alteferra ,
JLerum jtquitani-
tar. Ltb. ! • top-
8-
(e) Diâionnaire
Géographique, au
jnot DiolMam-
(d)tiè. X. cap.S.
( è ) Apud Adrian.
Valef Notit. G allia*.
in voce Codant,
124 Mémoire s pour l’h i s t o i r e n a tu r e l l e
Blés d’erreur , '8c de fe donner la liberté d’augmenter la
diftance de Touloufe ad Fines parce, que -les .diftances
marquées depuis Touloufe jufqü’à Divona, qui eft Gahors,-
ne font en tout que-LXVi. milles, ou r€-lïeues& dëmie,ce
qui eft à-peu près la ^diftance qu’il'y açdâtge* .villèi à l’atu-
tre. Je croi donc qu’il vaut mieux reconnoîtreüne faute dans
le mot même de F*'*«, & lire1-.,#«**« ; auquel qigSeélC'
s’entendra de Caftelnau d’Eftretefons f Cafiellum novum
de ftriiïis fontibus , qui eft fur la route de Touloufe à
Cahors , qui eft à la diftance de Touloufe marquée dans
les Tables , & qui eft connu par fes* fontaines, dont il
porte encore le nom. Peut-être, même ^qüëiféHieu d’Ef-'
tretefons confervoit encore alors- lé nom Celtique de-Fyn- i
nen ( 4 ) , fynonyme du mot latin Fontes ,qu’if paaroît avoir
porte originairement, ce qui rendroitlacorreélion encore
plus plaufible.
Cojà. J e croi que c’eft le village de fé?«"Tuiv la rive1
droite4 de l’Avciron , au-deflous -du confluent de' la 'petite-
rivier'e de Lere.’ La pofition , la ^diftance, le nom corn
viennent allez bien . IJ eft fait mention'dé' ce>lieu fous
le nom de Cafirtim Cos Juper ripa?» Avarionis} dans une'-
donation (b) de" l’an 1061. faite-'à' l’Abbaje -de Moiffac ,
par Guillaume I V. Comte de Touloufê* :
Diolindum.VeIfer a cru au rapportde.M. deda Marti-
niere, m que ç’étoit quelque lieu fur la Garonne *, mais .je
ne fai fur quel fondementpuifquê fi cela étoit il ne ferait
plus fur la toute de Touloufe • à Gahors. Pour M.
d’Audiflret il eft encore moins ■ exçufable .j d’avoir penfé •
que c’etoit Cahors , dont il eft parlé immédiatement
apres fous le nom de Dtvona. Il me ' fcmble qu’on pourrait
placer ce lieu-la au village de Debiliac, qui eft fur
çe_ chemin. Je fai qu’il y a quelque différence dans les
diftances , mais cette difficulté ne doit pas arrêter^ ,-puif^
qu’on lait que .ces diftances font fouvent fautives.-
Ji Bibona. Il faut lire Divoria. Il eft certain que* c’eft là
ville de Cahors. Ptolomée (d) en fait mention: fous le
nom de.A^W* | que Scaliger ( <? j a cru devoir corriger-
& ,lire , pu même a«/»?«,, c?eft-à-dire Divona. . ?
Varadeto, Suivant la route que nous examinons, on f&
; j.qp.-E'-L <A--N'Ô;ü E D Q ©. 'Part/ P Çhap. 1 dSij# hfa ;
détournait- fur la droite erq forint de Cahors , pour aller
à Segqdunum ,f£]ui eft aujourd’hui Rhodez. On n’a.qu’à
jetçeKJlësJyeux fur une- Carte^ du Queici pourv s’en coiSj
vaincre.-Jdo-‘êraiv4ÔJ|f'|,'%oq. lé Jfafydetum la route eft-
le ,vi»lpgé, dé . <Tput ' fa vorile.cette ( conje&
no,.-. la* pofit-ionjj, le Jqgm , la {diftance , car colviftage
efb à.trois lieues de Cahot« , comme Varadetum en étoft
à XI. •milksîhd«
- - Canantoma'go. ■ Ce feu'.é£oicfqr?.jla route de ■*(^a|ïO;i's,îà
Rhodez , rà XV.' - milles 4'e Varadetum ©u{4fj
XXIV. de Rhodez. La.pofition, 8c,lesaftiftan^es qpnvien-
ne-ntià, Vi&franohe de Rouergue, 'quii4oituaY#ir;quitté
l’ancien nomade* Caruwtomagus pour prendre,, celui.'de
Fillefranche-. -
*Segodum. f l |aj|t lire Segddtmo. Ja, yifle^ 4e' Rkôd'ez,
appé|lée-auflj Rutena.,, du .{nom d[es Ruteni dontèlLej^oit
la ^oapjt^le. .Ptofomée ;ap,pM'Ç cette ville 2*5,5'^Hyo^\
Ad Stlanum. ediéU',étQit,flir ! la, rroutepde Rhqdé^Aà'ï
Javok, qùi(étôit alq^^-îcapitale des Gabali, ou du,(|eî!
vaudan^ à XVIII. milles deda première ville, éf^XXII.
de Ja dceOndo. ,,Cela, fix^ fa ■ pofition fur .k ' rivîere,,de
Lpt , ^ p e n s i p r è s i ^ y e p - - o ù * e f t la petite ville,,dq»
S?®$fme. -C’eftiaux.gens du Pais ji nous apprendre,isfdi-,
y. .â>’dM%rléfeivpifinage quelque lieu .ancien , qu’on puifle
prendre pqjMed^eu marqué dans les Tables’,de Peutinger * l
Anderitum ou Anderidum. Ptoloinéé en iparle ftws lé/:
même nom ,;-îc’étsoit >alors ,1a „capitale de« Gabali, appelée
àjcgùfe de .cela Gabala , comme Rhodez futappelleê
Rutena. Aujourd’hui ce n’eft qu’un petit village appeljd,
JavoFs^ ou Gha&ols,, àitrois ou quatrefieuesiau^ nprd de
Mende. Fe fiége. Epifcopal de Gevaudad a^<fté,autrefois.
ÀpAndéridum -, mais cette Ville aiant eté^déttuite-, il fut
tfansferé à- Mende, qui n’étoit qu’un petit bourg dans,le
|^raî?iencement.
i-Cohdate. C’eft un mot gaulois qui.fignifioit confident,
d’où; eft venu le -mot de Gànde &dç Conde', qui figh.ifiient )
encore la même, chofe. (Je croi que dévoit êtrp;
vers le confluent d’une petite riviere qui fe jette ,dan^
l’Ailier vis-à-vis : de, S. Didier , en Gevaudan , & par ,ce