22.6 Me M.0 I R E S P GP#R 0 I R E^N A T U RI 1 L E
de M-.fe'Màrquis MafFei, que.£ëtpet erraur doit^tlie MÏfe.
i'o; Il a fait prendre fa meftire cntreliiés MilliaiMs? de
dëüxf Em’përeôrs’ 'differens, de Tibere &d*Aügufl?6&
par-là' fâimëfàife ne fçaüroit êi^e^eXaâè ^parGê^k’e'Jlé^M;if-
îiaires de differens Empereurs, deftinez-^ marquer le même
mille ’ font à trois ou quatre pieds de^diftancè en-
tr’euxf , ce’ qui doit repdre’ la mefure trop longue ou
trop courte d^âUtant,’ Cette premieré erreur. à donc
pu donnef’quatre pieds dë:tfop à la mefure prife paf ;M.
MafFei.
| a0. lia mefufë un ef^acdüompris'endeux chernins diffe-
rens qüi; fe-* fépar oient , • & qui faifoient par donféquent
un coude. Il n’a pas donc pû s’aflurerde ïùivre' éxabfement
Ce coudé que faiioient Gës<demins ,-*& je croi qu’il lui a
donné prez d’une toife *& -démfêde trop. J ’ai évitée es
deux iriconveniens-fj’ai fait fnefuter’' d’un MilÜaire de
Tiberèd un' Milliaire dü;}ffiême‘‘ Empereur , 8^ j ’ai fait
mefurer un chemin qui’ alloit'é’tfi'ligriêf dæditè’ £ &r dont
jerèconnoiflbis les veftîges. AinfëqïÉ^rlMs.que mk mefure
doit -être préferee à celle de M. le Marquis MafFei.
A plus forte raifon doit-elle ^l%re^ à l’évaluation du
delmilîë româii, qiie (4) M. CafTini a faite à 766. ou"767.
toîfês'çfe- Paris. Cette'évaluation n’eft fondéeMqtte^ fur la
compâraifoft dêsdiftarices réelles de ’Narbonne >.à Nif-
m $ eniÈâÉtigüedo<ÿ-,'i8c de'* Boulogne àModene én’Italie,
prifes géométriquement en toifeSi, -avec les mêmes diflran-
'‘€ës,Snafqüéës cn milles'dans les Auteurs &’lés itinéraires
d^iëffe/dé - n’af garde de douter de-la vérité desjriê-
fures ;que M. Caffini a prifes, & fur cêt arfid‘edbn*nom
vaut «une démonflration | mais jjlp crâins .’qu’-il î.n’aifëpas
affe% difcüt-é les païTagès des Anciens fur. lefqaels- il s’ap>*
puie , 8c que ■‘éeîa'n’ait Jette de l’erreur dans fon Calcul.
. D’un côté îl
d’y-àvbft que 88. milles de Narbbiaaiïe'â Tdfmesf^ iÉ-il
trouve dé l’autre paf Ses dimenfions géométriques mÉBjfe
la diftaaée ’dntrë^ des’ dejlË yd&R iefl, de ïtoifés du
CMtélet*' dé -Paris,, d-Oô il conclut que chaque mille de-
voit être de' 7^671'-toifes. Mais fi M. Caffini vaVoitîïVou-
lu faire â®èntiOfl que iStrafeon marque, dans le même
d e L a n a v edo qij-Part: J:, €hap. X V I. 227
Livre (^!*ïde.: f°n ouvragé -.que la diftance, de Nifm.es a
N arbonfté létü it - de. j^p^ftadê,? ir$&' qui. faihlqo,- milles',
en* donnant 8 ftâdesà chaque mille, fufvant ^.’évaluatioff
Strâbon lui-même y il -aurort'ttouve -que. dans cetpe
fuppofîtion ■ chaque, irûlle. -nedévqijî igére. queTsefe^^i toi-
fes^ fuivant ,f^|^^pi,e.sdâm'enfions;l!;iSJf auroit mêjmettrou-,
véiquïjà’11®'dévoit être que>s de*74iw ppifes /àfîffevre
l’ftinéradred’Antonin, qui* comptéhp 1 mi3fe| dp Narbonne
à iNïfipes , - & dont le calcul mfe iparbî-tiêtrede plus
cdnfôrmatàf la vérité. ; ’
-#lav©u&qUe ce&'pvaluations’ de- •millejferment ; .comme]
on- voit, au-dqffQU^ dîç la m^ugevqne'î’ai prifemokmê-
me enjiè tdeux.Milliaires1qui.fQ’i|.t‘( en placer Mai-slaufïi
la cfiftence de ^75|1P toifeM,^ que les dimeïïfioitsj ont
d onnéê* à' M : 'C'^fTini enire Narbonne &. Ni'fme§.%,jèft^le
eri ligné droite-jb8%. il fs’en-ifaioit bicm que^la ycàewro-,
maine le fût7“Ainfi fi Ho.fi .ajoute, ce* qu’il faufil pouacd’o-
blî^üité.*.& -lesi|détQui‘s;(du chemin . on trouver^: que le-
calcul de M. Cafrini*'fem,î4&cGoçd.a(.ye;GJ!!nQrre mefure. Il
fefâit^feflement- & fç)üha>iter qu’on .répétât-cette' mefurei
eff d?autres endqoits dd mêMé ^chemin ,. mêmef entceux oui
il manque'11 des Milliaires' dans l’eâtre-d’eux ^’ppuriivQir fi
les-m’eues qu’on trouverait,étant -partagées également,
en*autant départies , qu’il',y Nauçoitde mifies^dans l’ef-
paëe-^meftiré , donneraient conftamment le meme-nom-,
brédlp754 toifes.pour chaque mille j^ eft une expérience
qui parok"1 encore mécefîaire,, & que ÿe^koctp; lésa gens,
de ^Lettres; qui; |onc fur les lieux ,de faire .pour l’jentien
éclaireiffement de. cette queftion.
En-attendant voici les réflexions que notre mçfure du
mjille fournit.^
i°. -Le mille-Romain- étoit. de ii^o^pas ,. coprn'e' le
nom feuL'le marque , chaque pas étoit de pieds’
romains. S y aV-oit donc 500'd pieds romains au mille.
On n’yHrouve 'aujourd’hui par -la mefure qu’on, en a p<çife,.*
que 7 54 jtoifes ^c ’eft-à-dire 4524. pieds de Roi. Il faut
donc-que lepfed de Roi foit plus grand que l’ancien piedi
romain dans l'I rapport de mÊk à 4524. *
2% Le mill|^ romain.' cpmprenoit huit ftades : c’eR un
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lbid-Xûs, ft
(c) Frotitînus.
Lit. deAgror qun-
lih piÿ. Ys.