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4 4 a M é m o i r e s .p o u r l’H i s t o t r e n a t u r e l l e
chà'mbres ,, tourps demi' chcpJaires, fix clans fnb des faces
du’bâtiment , & deux dans le centre , fépapéps par une
muraille. Ces chambres ne recevoient aucun jour,, & n’a-
voient aucune communication.entr’élles. Tout le reftefde
çètte fécondé partie étoit abfôlument folide.
He haut de la tour qui en faifoit la trotfiéme partie & où
- l’on montoit par l’èfcalier à noiau , eft abfolument dégradé v
c ’dl-là où je croi qu’étoiï placé le Temple en quefticm;*
qui dévoit en occuper, toute l’étendue, ‘ Les huit chaip?
bres ■obïéup'es qui étaient au deffous, &" dontepn ignqre
l’ufage^dévoient , fdivant.'l#s apparences , fervira/des.
pratiques.de la religion dès,Gaulois, qui-nous- font"inconnues.
fSjDeta Religion
des GaÜHÉs , tiv.
u chapp. t p ü i f .
Le noiau creux du milieu de ffi premier,p :par-
fie ^ qui eft aujourd’hui comblé, devoir avoir/ athlb.le
même üîage. -On n’a qu’à jetter-le^yêu^ îur je plan & fur
la coupe du fameuxTemfile de Montmorillon en;Poh:ou”
qu on trouve ( a) dans le Supplément de l’Antiquité' expliquée
àu P. ddMôntfaucom , d é f/r i^n /que* ce
Pere en a faite, pouf être convaincu du rapport, qu’il y a
entre la ftruaure de ce Temple , celle de lÂTaurré-ma-
gne, du moins; en .ce qu’il y a d’effentiel;
Oh' oppdfcra pmtte|rê que. le haut la Tourré-ma-
g™ n’êfcbk point ;ÉTez grand, pour'çdnte^ifÏÏ&Sÿl'ç
ceux qui affift,oient aux facrifîc^i.&j qu’i] 'l^ l f |rrippffi!
ble qup cette fpulp pût mqpter à un Ten$plqdi exhauffé
par des,.ejcaliers ifi sroifs. 'Ma|s ces thfficulhà^nê,viea-
nent que dè.^qmoir juge dès ufages %s g S o iÿ ,'p a r
les ufages des autres nations connues.- Mciennêment les
Gaulois (£) n’aVoient point de Tèfn|fêS^ & cjqtoif
couvert fin aux; pieds des.chenes y qu’ilsdaifcûeiit les céré-
mqnfedeleur religion.'Ce ne_ fut ‘ qu’kffez tard, §t{ apparemment
à, l’exemple des Gqjçs ^ qui habitoieutdes cotes
de là mer Méditerranée 7 ’qu’ils“s’avilérent * d’eh 'bâtir î
mais les Temples qu’ik bâtirent * n’étoient deftipez qu’à
contenir les P r e t r . qui lcrvoient aux façrjficcs ou apx
pratique^ religieùfès ; le pèuplé raffemblé | « M | -
|iltoit.;ù çes, c^-émopjés ^découvert. (/Mqe.qu/phiPeut :
mferér des enceintes,, qu’on trçmvqauprès'cie quelques Ufis;
des àheiens Temples Gaulois qui fiibliftent encore 4 corhd
e L a n g u e d o c . Part, I I I Gbap. I l 4 4 j
ihe autoüf- (a) du Temple, de Gorfeult’ près dé Dinan , W SupP1em. *
& ib) ffutour de celui d’Erqui dans le Diocèfe de Saint dfj f e É y téex*
Bri'eux ; mais c’ëft ce qu’on doit conclure .avec plus de VT s. Ak e *"
“certitude du-peu de capacité d'e tous les Temples; Gau- ® î Ibid. cbap. 7 .
Iq^qü’bn -a découvert jufqu’icf M Celui de Montmo-' t^ i suppieni.de
rillon eiafPoitou., qui ét'oit ùh’-des ;plus célébrés qui eft
tfu moins un ;des-? mieux çonfervez, n’a que cinq toifes 8‘
de diamefre à Jfétage inférieur, & environ fix à celui
de dèf f i i s el ui de> Gôrfèult près.îdë Dinan en Bre- CIbid. chap. 4.
tagne , n’a ' qu’enviroh yingticïnq- à trente pieds d'è dia-1
«jétre ’| ( ^ £ ® sfd ’Erqqi f f i B Diofcèfddd^aint Briëux, C*1 Ibid. thap. 7\
n’a tQutau plus-que t|pis toiles,. Le haut, ou le fermer
étage de la Tourfé-magne ^ qui. pouvoit avoir dans
ceuvre cinq toifes4'de diamètre pbtu^fe moins ,‘ dëvoit
dône fajré un Temple auffi grand , qu’aucun autfe Temple
des Gauloisqûf nôjas'foitleonriû ; cotaméee Temple
fe trouvdit d’ailleurs magnifiquement bâti & extrême-
m en |æ f|^ |l devoir être.<tr^teélmébfe &' très-renommé,
& padqqonféquént rtésipropte.à mériter^la' ville où il
étoit,demom de Nemaujm ' ^Temple par
? ^cfeliehc,^^7
O !
O R b 1 s?. G&ditle nom de la riviere quipaffe à Beziers.
Gomme^éMe'-s’àppèlle aujourd’hui l’0ri>,1f'y a'.’apparence
qu’elle s’ed appéllee autrefois Orbis * & Wm pâs'*0 ^w ,
quoiqu’on trouyecg dernier nom dans quelques rrïânuP
crits dés'âhciemoéogfàphes,. ,Ge nom d’DFferparoît être,
:îQfimpofé de deux nbh^'cekiques,'Lavoir'f/j^d’Or pour (/^M. fcwons.
Dor ; ;q.ui hghifihit' embouchure , Ofiium, ’ & de- Bet , que Le -p- de '
je\ fuppofelt e ' avoir,éçefevéritable nom deiCettè^riviere. tren[e| ] Voicz ci-
Il y avoit en Efpagne une riviere appellée de même Bett deffus au mot seque
les' Romains nommèrent Bâtis, endul 'donnant là terfpinaifon
latine. Si’ l’on admet laî-»ctenje£fufe que nous propofons
, il faudra fuppofer que lés marfeillois & àprès eux'
ifs Ri-emains ,£quf ne connufehï d’abord que la:cotë du
pais déS4. Vofcès ^tAtçcomiques’ , & quijn’entendoient-pdînt
l a l a n g u e d e c e p e u p l e , p r i r e n t l e n o m d e l’ embouchure d e
h- rivierh^de Z?e/,'pour le nom-propre de cetfë riviere.
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