Ç48 M ém o ir e s p o,ü r i/H h se r o i r e n a t u R e l i e
villes du Roiaume , ou sSL eft permis Slprendre à--la
lettre une expreffion de Jacques L. Roi
.étoit Seigneur de Montpellier, {a) une dés ^ plus grandes.:
‘villes du monde. A la vérité l’enceinte n’en a. jamais été1'plus
étendue , & fes anciens murs-'.qui Xubfiftentîenpojl|r en
marquent les limites. Mais' les Fauxboîïngs: qui ientbl^
rqient t, étaient beaucoup plus, grands que la ville. C*eftJ
là qu’étoient placez les vaftes^Monafteres des H Domi-*
nicains , des Franciicains:,. des Âuguftins &r des; Carmes,
ce qui prouve, que ceSiReligieux n’aVnienMôint trouvé de
pjace dan$ la ville pour s’établir. On. parle Surtout dû faux-
bourg de.Sainte Eulalie , &.d è 1eelüi.de.SzàntGûillem ,
autour defquels on avoit conftruit desiretrancheme-ns, qui.
leur avouent ; fait donner le nom de la Paüjfade. pn*a ,
des preuves que ces deux fauxbourgs XéüMuavoient plus'
de ,çireuit,, que toute .l’enceinte de: la'-ville. - •
• Aujourd’hui la ville de Montpellier. feft bien déchue*.
Deu^attfes y ont 'contribuée iLa premieEe.,■ la réunion >
de la Provence àda* Couronne de>Frandeyén ' 1481; fëÿs>
J^uisjXï. O.épuis ce te-msdà tout le .commerce -du Levants
a été transféré à Marfeilleÿ’l& celui qu’on faifoit ^auparavant
à Montpellier, y eft •abfolument tombé, u
. L ’autre les'guerres civiles de Religion. Les Prétendus
Reformez le faiftrent de Montpellienen, 1561. Non
contens. de reaverfer. (0 h s FgLifésvfcies..Monafteres, t
ils détruifirenç mcmejaplus grande partie dés .fauxbourgs-, i*
pour mettre cette ville en. état.de défende ; &r on acheva
en n 6 a i . de rafer cp qui en reftoif: encore iùr pied, *
:(a } L e Roi Jacques, Seigneur. de .Montpelliery paridît-i^nfi déceite- '
Mj||ig fiÿW %ill$ {;.çle;,MoMepefful.aïjofijkb umbra dcmtnaiio-
*ris noftr'a, dvvina fotentiàordinanteycriVit noftris temporibus cjuodammodd
in immenfum, una de mçliorib(Jil ïXi]p^;bodie feputatur.^
Gariel, Idée de ht ville de Montpellier, Part. 2. p a d .p i,
(b) te Monâfferë des Dominicains étoft au fàuxbourg de ' fàfnte Èulalie *
«u de. la. Paliflàde ; celui des Franeifearins au faaxbourj» de Latççi eeluF
des Auguftins au fàuxfourg’ du A/à-Sairit-Gilles' l, celui des Carmes au .
fàuxbourg de la pprte des .Carmes.,
J X cX Yqiekeu ie JCatalogue dans Garieî , Sériés Praful. Ma.£alonéftfi
Edit, 1. Pag- J ?4 *
DE L A N G U E-DÔ ê .' P d ît. l i t Chap. X. 5 4 9
quand,on fc’iprepaïok- ^dtfe*Xoutenir le Xïége *^éontre le
Roi ifeouis XIII.:
. Depuis le e te®as=là la ville&ifcMontpellier fe 'trouve-renfermée
dans- fonyariciennei enceinte , avec quelques nouveaux
fauxbonifP £,bâtis depuis. la réduélioii $ mais qui à
la vérité augmentent ftôus lèsqOhr'Si! Il Xètoithàî'lfouhâiter
qué * fonu'ancien Commerce. piie3tfe.ï^établir-'de même.
Mais.iKf a.peu d’aptptedûQO ^d^méift's?irp<!Hir.deblilfdu-Le-
yant 'leslUPrLvile^OseéÉplülîÆu quOâ^ios; - Roi's ont àcçordas
à rla villetdé Marfeille , y. mettrône toujours obfta-
cleSToutrie commerce mariti«Wfl|e*ij®btë villede trouve
dopio•-réduit.aujourd'hui à ’celuXde ProVencé^’des Côtfes
d’Italie &:d^EHpagne^ denos Colonies deslfles de l’Amé»-
rique, & aquelque 'epnTmietueimmediatjaveCfla Hollande.-
Cependant e’eltpar Montpellier queffe. fait encore le principal
commerce .maritime.de Ja^PrQVinde‘|fi& ife font les
Marchands de^cëttè 'ville quilrdri'fîlè plus’.Valoir Je 'port
de - S^tj?e lequeltiîs' ont, tparria rivhèr e'dü. Lez & , pac
les Etangs ,dèlmoeie communication qu’ilstavoient autre-.
fois avéc le portide Maguélonne-, &.)avec scelui d’Aigubs-
mortes.
■ G H A P ï T R E X. -
DestPid^ns Fofliles^#^ gefoeîàl , & -éd particulier de ceux
qu’on a prétendu /è trouver dànS- te Rtiuflillon A 1 l’oc~
' Cdjion de quoi l’on‘ parle de quelques Animaux , qt£ori. a
. trouvez, vivaris dans des '^orps’-folides-X '■ fans aucune
" communication adièéPair kxtéîieùK
L
J)es Pdiflons qui v.iv.en.t’ ^àiCgÿu&ndit ^ dahs. la P érît, é î
- en particulier de ceux de cette- e/pece, qu’on a prétendu
-pe trouver dans-le Rouflillon. :
Ï L ferbit facile, de. décidqc'lês deUx' queftiOns qui font
lefujetde cet Article , li l’autorité luffifoit pour les
decidçr.
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