(») Marca « i f -
panica, u b „z . cap.
26.
;(&) N o tit. Ga llîa r.
in verb. Gonjoran-
ni, ®
Marc. Hifp.
lib. ». dàp. 4. art;
N$> Gall.
in verbo Rufcino. '
\ e )L ib . ï . tiapiï
•5. ur1j;,ï'.'î'';.î
( ƒ ) Natitia G ap
•liari inverbo &«ƒ-
tino.
Le P. ïîa rd onin
ŸacHfeSe Blême-y
( g ) Marca ■’&
V a lo is . Ibidtm.
4 4 M b MOI-RE S P 0 4ÜR l’H I S to i r e n a t ü r e l l e
R ouffillon s?appelloient Confuarani. Voyez,. P^mp. Mêla,
ci-dejfus. Il paroît que M. de Marca fit') a. eu raifon d è
lès distinguer des Conforanni , c’eft-à-dire dés habitans du
pais de Çoférans fur le S a la i, dont Pline parle en décrivant
P Aquitaine. M. de Va]ois,_(& ) <qui ^ ‘confondu ces
■peuples,n’a pas voulu faire attention que le nojm n’en étoit
pas le^m g p |.p& qu’îlsfappartenoient à tdes parties differentes.
dés Gaules , les C ^ ^ r« » » i,'à jrÀ q p itâ ih ç ^~les
ÇQnfuaranm à la Gaule hlaibohnoife»
’ Ftumina Tecum , Verhoàuvrum. C’eft -ainfi qu’o n h t dàhs
PEdftibnde 'Plifte, de I7dechamp’.; C’efl ainfi que Ml de
MârcW'jfcfla lu , & c e f f 'ainfi que c e palfagè ’ Jfc/ttouve
dans, prefque tous les anciens manuferîts , ;au rapport!'@)
d*Âdrien de Valois. Cette leçon paroît en effet préfera-
blé à celle d é l'édition d e Petit*en 1526. où on lit Thelis
^ r'O b ris /.pardélqu’il eft ëyideht 'due fia Riv ière d ’Oçb
qui pàffe à Be^iers In’a jamais pû appartenir "au Rouffil-
ion .
Il eft aile de voir que Pline entend par Tecum, la T e ch ,
qui paffe à F in e ; &. que Pomponius ]\Jèk appelle!Tichis.
Sur cela nous’fommes d’accord, avec M M* de ( cj"Marca
& de ’{‘f \ Valois. M a lsp ôu s ne" fcauribns.iroïre ( dA a v e ç
eux que Vernodubrum ^oft .te ’T hélis de PomponfuT' M ç la ,
aujourd’hui la T e to u T e l qui paffe à Perpignan, Il eft plus
apparent què Pline a entendu par ^ fflnom le Ver double, y
rivière qui prend fa fource dans l’Archipreftré duTerme-
n o is dâns'le haut Didcèfè de NarbonnqÿIquî paffe à Tau-
tavel en Rou ffillon , & qui fe jette au-defibus d e Stagel
dans la R ivière <PAgly appelléè.d^ns,tes anciens tkrçs,
duupah^Tlurvtus Aguilm us â moins !que l’on ne|preten~
de que Pline a vouju défigner l’A g ly lui-même, qui dans
.ce cas auroit porté autrefois fe nom àeLVernodubrum. Quel
d ep e s d eux partis qu’op prenne, Pline a. également oublié
d e parler de la T e t dans la Defcription du Rouffillon,
comme Strabon & ' Pomponius'Mêla Jorit^oublié 'de parler
d e P A g ly -, qui cependant ~n’eft;pas m o in s confidéràble
qùe :ies-^eûifa^t*Ê^^«dSc^d0rti: disk)ntiCait mention.
d e L a n -G'iUe d o c . . P a rt. L C h d p . IV . 4 5
îllib e ris . Elne a été bâtie fur fes ruines.
'Rufcino Latinorum. Qette V ille étoit bâtie â'I’enâroidqù,
seft aujourd’hui l a Tbur de Rouffillon. Perpignan qui n’en
eft qu’à mille! pas , c ’é ft- à - dire d ün: quart d e -lie u e , a
profité de.fes ruines.
Narbo M a rttu s, Tecumanorum colonia , X II. M . P . à ma»
■ ri Aifians. Narbonne fût appellëe la Colonie dès Decu- x
mans,Tpa.rçe q,ue Claude J ip e ç e N eronT (*)pere de'l’Empe-
“leur 'Tibere, y établit par ordre de Jules,Cefarune par- 1 ri0,c*'p' 4‘
•tié des foldats d,e la dixiéme Légion , appeliez Dzcumam. -
C ’eft par lalnême raifon qu’elleprit le nom Jitju lta F a te rn a .
La diftancp;dd XII. M ille s, que Pline mecentre la Viü è
-Narbonne & la ,mer , eft exaélement v ra ie, fuppofé qu’il
faille l’e n te n d r e c om m e il eft apparent, du chemin qu’il
■y a de N a tb p n n eà laf'rner x en luivant’le cours d e l’A u a e ;
car il y a effeâivement trois' lieues , c’eft-à-djre XII. M. dp
^Narbonne au Grau tjfe’la NouvdUe , où cette r;vjierê entr
é dansipa mer,. MaisTçe 'calcul ne feroit point éxa£t.a s’il
n ’étoit queftion que daller de Narbonne à la mer par lp
plus cq^i t , puifqü’à peing.y a-t-il.une fieue de Narbonnp v
aux C o lom b ie z , qui eft fur le bord de la mer. .
A g zih x quandam Maffilienjium , 0 “ regio I^.ol^xrum Tec-
tofAgum,. Pline, femble infirtuer que de fon tems A g d c ap-
partenojt aux Teâofagies.; du m oins dit-il bien-clairement
qu’il n ’appartenoit plus, aux Marfeillois. -
- Fluminà j b ir ù . I l 'eft yifiblé qu’y^r^/ir eft l’E i
raut, & il y a Apparence qu’ihfaut lire t^ns Pline Araür
ris , ce vrai nom d e .-dette Riviece :,
appelée a^oiitd^hùi A irm t d )xErattt, Mais il'.eft plus
difficile deTÇSvôir ce qu’il1 fàut ëfttendfê par Wmm
vant Popinibii commune c’eft le L ez , qui paffé,-,pres d e ’é
Montpellier,.&que Pomponius Mêla appelle Füttnen Ledits •, ^ .
mais ce n ’eft rien moins que démontré*, &: ’le L irra -dé
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