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;7°- :Que ce Vent eft toujours 'froid, parcequ’il fouffle
d’un paisbeauequpmQms chaud que le t)§$ Lapguecioc *
& que e’eft par-là^ qu’il contribue.; à Ja, falubrité dejfcair 3
ruais qyjln’eft pas tp.ujo.ur'S'.qgalerpeat frôi4> qu’àftéft
-fujêt a’ cfÿ-'égard Ja;dg$) ^.rlatfopf < qui- dépendqnEfde, la
dfte^iqnt fiftyafit JaquqHe;: il foufBfKidlfeft: par .q^erupjç
beaucoup plus frojd ’, loirfqu’il vient d’ùp,point de l’hori-
fon* plus proche du Nord., & il l’eft > beaucoup pains,
lprfqu’il vient de l’Oueft , pu d’un pçint encore plus pé-
ridional.
; II. iL’expliçajEion; du .Ygptj
.deTf explication du Vent, de Cers. i ° j T ous les Vqnp%qui
ioufflent dans le bas Languedoc entre l’Eft -nord ^eft
.& le Sudffud-eft ., doivent-, s’engouftreru dans l’ouyerture
,méridionale du*vallon que nous tayoîKftdéçritfft^Sfj doivent
produire dans le haut Languedoc le Vent d’Aytan^
, a°. Ce Vent dort être affez fpihle dans -le^bas Languedoc
„ parce qu’il y eft plus au large ; tmais il doit fe
renforcer en avançât, parqe qu’il,eft:p li^ e ^ r^ 4 jp c -
fure, qu’il. avance.-, ;
3°.;ftn franchiffant Je Dipcèfe de^Carpaffonne ,oftftfe
trouve.le plus refferré J d : acquiert pôut-e,l’impétuqftté
dont il eft fufceptible , il doit au furtir déjà IphÉer
ayeq^afderniere violence dans le.Diocèle de; :S\Papq^ul,
& dans celui
40. Ce Vent Jouffle ordinairement de I’Eft-fud:eft - à
l’Oueft-nord-oueft., parce que c’eft dans çedeis.;que ^ t îç
vallon qui le dirige : Majs.copme».eg yallon sdiargit par
les bouts jj cq-yent eft fu^ceptib|e de p|^éffifr§||Eiu§>idi*
reftiohs , Jgs qnesplusau midi is IgSja^es.plus
y . 5? ^ ’efttpi^Ja qu?ondpit
gré d^ pâleur ;. qu’ilÿ^ufq je {
parce. qUê l’experience -Fait voir qu’il eft ordinairement
plus - -.chaud“ foivant qu’il foufflepar une direC“
tiç>n plusjÆUopojijç, pqnd|qnale? -
d°: II. éft pourtant; .ytaj, qu’il y a une autre e^ufe 5 qui
: d e -JL a; h. g u é'ft;o' c; Part.\ IL ■ ‘Chap. FU I. -349
xappohterwG’eülv qu’il, arrive fouvént -.que l’Autan, lorfqu’il
■ approehMid^ dùHspnt<du .midi j feàrouve! plus hunSidé,
parce/qu’il vient lalq^ direétement de la mer Méditerranée.,
ide\qui. fait qu’il eft-.plus frais. .Au lieu quedorf-
qu’il fdùffle du'côté, du'Levant , il;-eft plus fee & plus
■ chaud ,î parce » qu’il ; vient des côtes sèçhes & brûlantes de •
:1a Provence & duibas .Languedoq./rî|
7 0. Enfin eopirne .tous les Vents?, qui foufflent entre
le Nord-nord-oueft .& - l’Oueft-fud-oueft , .dans l’étendue
d’un; quart‘de Ihorifori /peuvent .'produire le-vent de
Cers , en s’engouffrant par un bout dans le vallon qui
a’étënd depuis „Touloûfe julqu’à Narbonne ; de Mômé
tous les Vents contraires,, qui foufflent dans le quart op-
pofé de l’horifon -, Centre l’Fil-nord-eft & le;Sud-lud-eft,
.peuvent produire le Vent-d’Autan, en »s’engouffrant dans
le .même .vallon par l’autre..bout. »Gp3< deux * Vents contraires
partagent ■ dônc~;,entr?eüx la - rfioicié^Je l’horifon ,
&> doivent par eonféqüent fouffler ordinairement l’fi0,', où
l’autre. 1% moitié de l’année , «ce qui eft conforme ,à ;l’ex-
péjàènce.'
: III, On peut aifément prévoir ce que nous ayons?à di-
resdes^dénx' Ve»ts< contraires yqui rognent alternatjve-
rnent le long du .Rhône dans la partie orientale du Lan-
.gûfdoe-vpar ce s^ûq*nous venons , d’établir à Boéeafion
des deux^ents contraires1,-qui font'propres à la partie
.qçcidentaîé de : la ; même -Province. : :
» i''%e lit du Rhône eft placé .danfele?milieu d’un- vallon
qui s’étend depuis Lion jufdu’à la mer ,^v,par Conféquent
du Nord au Sud, & qui eft borné d’un côté par les mon-
jtagnejs du Vivârez qui | font la-1 partie - orientée, du ,M'ont
.Ce/K^ne/iUs ^Sc, ,dè l’autre par |esi montagnes» de la; partie
;qqçidentale^.du - Dauphiné. îL’endroitj^pJûs’.refterré*^
ce vallon eft entre fe montagnes du Vivarez , depuis
la Voulte jufqu’au boufg S}. Andiol ; 8$ Icjs montagnes du
Dauphiné, idepuh Livron.fur, la Drôme jufqu’à Pjqrre-
latte. L,fes deux, bouts oppofez , l’un du côfé de Ëiôh,, &
l’autr-e du côté de là mer Mediterranée , font 'beaucoup
plus larges.