40a Mémoires pôür l’H i s I ’ôïre n a t u r e l l e ^
infinfibilffii^ * tum Mferfitorittm efi aliquod ^^ùifyuctm aqua
àeni&jy&ânWMitï p
• » Le cours de cette fontaine eft toujours- - le -même
» dans toutes feèfâifons. Diurnis 1 mÜurms hor-is-ép-qui-
bufvis anni tempefiatibus ut eam defitàpfi confiant er
dpparet. « La feule inégalité qufon y*je>bferYe$c’eft que, Pin-
» tervâlle du e&àm^oéB^asi- d’un écoulement j jsufc com-
» meneement dufuivant, n’eft pas-toujours lemtême-v
éf mais qu'il eft tantôt- dû &. minutes. tântôt;de 7. & tan-
ffl têt de.d. plus ou moins y de telle maniéré pourtant qu’il
» eft rare qu’il n’y airpasaffez exaêtement hufoéddclfeïnens
j4 & huit ceffations par hfeure^Afo» font tamen intervalle om-
nia ab uno effluxu in alium oequalia ^ fièd ifâtrdùm quidetot
8. minuta, intereipiuntur ^intefdum, 7. interdurn^yinfet-
diem plus , interdum minus yfid rarum efi ut. . . _ unius
hofoe-jjfdïtio non fiais praeisk numerentur o0a ëùm fi^uxus^
tum ceffationés.
-‘ •Je cror que ces variations-,- dont Galïentli paroît: àvfeir
été .étonné , dépendent du plus ou du moins d’èaü qui
aborde à la foufcé, fuivant que la faifon eft plus oü moins
pluvieufe. Du moins eft-il certain que dans' l’explication;
que nous donnons du flux pOtiodiquê de eeà J fortes de
fontaines,. cette eaufe peut les produire*^ en rendaftn plus-
court Ou plus long-1e tèanSqui s’éeoulede la fin d^jri ecou-
lemen* au commencement du fuivant ,/ceque Gaifendf
appelle lnterrmrium.
X v .
D’ung- FeMfinefitriodtqued^sla Franche-Comté,.
On trouve dans (a} PHiftoire dé l’Academ ie dés Sciences
de Duhamel « que f M~ Borel , dé ieétëAÉ^déniê, y
» avoit lu en 1688. une lettre qu’il avoir reçue de Fran-
jr che-Gomté ,^dù on lui partait d’une -fontaine de cette-
3> province, dont’Peau et Oit falée; & dbnt -le cours étoit
» lüfèt chaque jour à des augmentations & à dès dirfii-
» nutions fenfiblts /mais qui ne - fuivoient auCiiné réglé
. -f Le Pierre Borel, dont il s’agit ic i, & qui entra dans l’Académie des Sciences
«niiijÿveft ïe W n ié què iePktre Bôréi;, Médecin dé Cadres eii Langfiedoc dont
en. ip à ilc èi-deilus, Article XIUr
d e ’h ' a înîcî'ï 'g j e d s o W F a r te I I Ghtapi X l i ' ^ ^
« certaine. On aj autoit qu’il y avoit dans la mêm e pro-
j> .vincèrune autre fontaine-, dont Peau étoit douce, où
» Pon rèmarquoit fies mêrne's-’viciffitudes. D. Borel epiftê-
lam afiSfi'mtfikm legit j-in quafit meniio tujufdamfintisfialfi
in Comiiata Bargtmdioe, eitjus aquoe quotidiecrefcunt&de-
crefiant , fid ntiUd, certâ fffgtft • Æter | aquadulus in eadem
provinciâ': fitm vquoque- habet incÿemënia w*fiècrein$ntà. '
Mais des-rclations fi peu.d^ailléesf de même-que -cé
qu’on,.ajj.oute-au-même endroit touchant-. >la fontaine.de
Fônfe.^ûn-' fe-^jaft-à-dire de F0nteft@rjbe3.fpr l&fapport
de M. de#a Hire, ne peuvent paffer qüe "pour tfes indi*'
étions ,plutôt que pour dès*mbf&vatkM>i$,
x f y L
D ’une mnuw f é'hdiqae du Moiaume^de Cachemire > dans
des-Wâde^-4■
U jNous' cpnnoifîbn? mieux les proprieiez d’une fontaine
périodique , qui .coule' dans .1^ î-Roiaume dei^achemire
dans les Indes-,, que*, celles dei.4plufieiirs fontaines .dé la
efpece qui font en France. C’eft que iIa„Fontaine
de Cachemire a ,éu l’avantage d’êt're.obforvée par un Phy-
$çiesu Bernier quidla.vûe rJ^fnous affure i« Qu’au mois
o>. de Mai j t.ems:auqpél;:les, neiges ne viennent que Me
» fondre^^eft# fpptaine environJ‘’èfpaice de quinze jours
33 flue & sîarrête réglement trois fois Je jour, fur la pointe
» du jour, fur le midi, &: fur la nuit. Son flux eft pour
83 l’ordinaire de trois quarts dftieure , peu plus , peu
« moips, & affez abondant pour remplir un réfervoir en
3» _quapë,i aYèé des -degrez pour defeendre îjufqu’en bas^
a> qui a dix ou douze pied«‘de largeur -ou environ &
33 au tant ide ptofondeur.. Après les quinze premiers jours
m CdW1 coijr-s conunenee à d’être pfeis,fi ni. fi abom
^vdant, 8p , enfin après un mois ou environ elle s’arrête
jçjput à fait 8c tne coule plus ie refte de Pannée , fi ce
?> n’eft pendant quelques grandes ,8c lodgue.s pluies ^
3» qu’eMe,coule &ns ceffe & îans réglé , comme les autres
$1 Jqntajnfis.,.
j Sur ,cette Æêladda on voir au premier coup d’oeil que
E È e .i j'" ’*
ÿ'- t Seroit-ce I*
fontaine, dont oa
parlera ci-défloUS
Article X IX l ,
de
Caclietnire.